9 novembre 2012

Les chiffres – Saison régulière 2012

MONTRÉAL – Le calendrier régulier 2012 de la Ligue canadienne de football étant désormais derrière nous, nous avons décidé aujourd’hui de vous présenter une édition spéciale de la chronique Les chiffres, portant exclusivement sur les notes et les tendances de la dernière saison de la LCF.

Revenez-nous demain pour l’édition qui traitera des éliminatoires de la 100e Coupe Grey, et particulièrement les demi-finales de ce weekend.

Plus de partisans cette saison dans les stades de la LCF

Le nombre  moyen de spectateurs par match cette année dans la LCF a été de 28 191, une augmentation de 1,5% c. à 2011 (27 785). Un phénomène qui s’explique en partie par des fins de matchs excitantes. 40 des 72 rencontres (56%) ont été décidées dans les trois dernières minutes de jeu et 21 matchs se sont soldés par des écarts de 4 points ou moins. L’achalandage total a surpassé le cap des deux millions de spectateurs pour la 22e fois dans l’histoire de la LCF depuis 1958. 24 parties ont attiré plus de 30 000 spectateurs en 2012.

Des matchs serrés en voulez-vous? En voici!

Tel que mentionné, 21 matchs ont été décidés par 4 points ou moins – 29% des matchs de 2012 et six de plus qu’en 2011. La clé pour les équipes qui participent aux éliminatoires pourrait bien être celle-là : elles ont remporté les matchs serrés. La fiche des équipes : C.-B. 3-1, Calgary 5-2, Montréal 3-1, Toronto 5-1. Les quatre meilleures équipes de la LCF ont une fiche combinée de 16-5 (,762) dans ces matchs décidés par 4 points ou moins. Les quatre autres : 5-16 (,238). La différence entre les équipes pourrait bien n’être que cela.

Andrew Harris et les verges de la ligne de mêlée

Andrew Harris des Lions a réussi ce qu’un seul autre joueur canadien a réussi dans l’histoire de la LCF, soit terminer au premier rang pour les verges au sol et les verges sur des réceptions combinées. Le total de Harris, 1 830 verges de la ligne de mêlée était plus élevé de 35 verges de celui qui est arrivé deuxième, un autre joueur canadien : Jon Cornish (1 795). Il s’agit de la première fois que deux Canadiens occupent le sommet. Harris rejoint ainsi Terry Evanshen (1967) en tant que seuls Canadiens ayant terminé premiers.

Jon Cornish et les verges au sol par un joueur canadien

Jon Cornish de Calgary a établi un nouveau record de verges au sol amasses par un joueur canadien (1 457), devenant du même coup le premier à terminer au premier rang de la LCF dans cette catégorie depuis Orville Lee en 1988. En 18 matchs, Cornish a surpassé le total de 1 437 verges de Normie Kwong, amassé en 15 parties en 1956. 2012 est la deuxième fois de l’histoire de la LCF que deux joueurs canadiens amassent plus de 1000 verges au sol lors d’une même saison (Andre Harris des Lions en a récolté 1 112). Harris est devenu le 9e joueur canadien à atteindre le plateau des 1000 verges au sol. Il s’agit du 6e total le plus élevé.

Un record peu enviable pour les Tiger-Cats de Hamilton

Avant 2012, aucun club n’avait terminé au premier rang pour les points marqués en saison régulière sans obtenir une fiche de .500 ou mieux ou une participation aux éliminatoires. Mené par le quart Henry Burris, Hamilton a marqué 538 points, mais a raté les éliminatoires par une victoire, terminant la saison à 6-12. Lors de leurs 12 défaites, cinq l’ont été par un écart de 3 points ou moins. Hamilton a terminé au premier rang pour les points marqués sur la route (260), mais y a remporté un seul match. La moyenne de points marqués lors d’un match impliquant Hamilton cette année : 61,9. La moyenne lors des autres rencontres : 48,4.

Points marqués et passes complétées en hausse

La moyenne de points marqués par match dans la LCF cette saison a été de 51,8, une augmentation de 3% c. 2011. Il s’est marqué 6% plus de touchés (380) qu’en 2011. Les quarts de la LCF ont affiché la cote d’efficacité moyenne la plus élevée de l’histoire du circuit (93,5), notamment grâce à un taux de passes complétées record de 63,4%, le meilleur de l’histoire. Tous les quarts qui ont tenté au moins 250 passes ont un taux de passes complétées supérieur à 60%.

Il fait bon de jouer à la maison, même pour les équipes de dernier rang

Les équipes les moins bien classées cette année ont remporté six victoires – cela égale le meilleur total de victoires par une équipe de dernière place dans l’histoire de la LCF (1re fois depuis 2011, et la deuxième fois depuis 1990 que toutes les équipes ont au moins 6 victoires). Les équipes à domicile ont remporté 45 victoires en 2012, le total le plus élevé dans un calendrier de 72 matchs depuis 1992 (48 victoires).

Des entraîneurs étincelants

Mike Benevides des Lions a égalé le record de la LCF pour le plus de victoires par un entraîneur-chef de première année (13), pendant que John Hufnagel (no 4  à ,661) et Marc Trestman (no 5 à ,656) ont solidifié leur position parmi les entraîneurs ayant le meilleur taux de victoires dans l’histoire du circuit. Également à leur première saison, Scott Milanovich et Corey Chamblin ont guidé leur club vers un retour aux éliminatoires après une année d’absence. Kavis Reed a maintenant une fiche de ,500 (18-18) depuis qu’il est à la barre des Eskimos. Edmonton a participé aux éliminatoires lors de ces deux saisons.

Les Lions de 2012 : excellents sur toute la ligne

Les Lions ont terminé au premier rang pour les verges générées à l’attaque (389/match) et pour les verges allouées en défense (295/match) pour la première fois de leur histoire lors d’une même saison.

L’équipe a également été victime de seulement 23 revirements, un record. L’ancienne marque était de 28 (1967 – Ottawa, égalée par C.-B. en 2006). Depuis l’implantation du calendrier de 18 matchs (1986), seulement sept clubs ont alloué moins de points totaux en une saison que l’édition 2012 des Lions (354).

Les revirements font toujours aussi mal

Ratio de revirements des équipes avec une fiche supérieure à .500 : +22. Inférieure à .500 : -22.

Le rôle des revirements est certainement un indicateur de la performance générale d’une équipe (11 matchs seulement sur 72 ont été remportés par l’équipe qui en a commis plus que son adversaire), d’autant plus que le nombre total de revirements diminue annuellement. En 2
012, la moyenne était de 4,1 par match, la moyenne la plus basse de l’histoire. Depuis 2009 (5,2/par match), les revirements ont diminué de 20%!

Les « gros jeux » en augmentation en 2012

Les « gros jeux » (course de 20+ verges, passe de 30+ verges, retours de dégagement/placement de 30+ verges et des retours de botté d’envoi de 40+ verges) ont augmenté de 20% cette année c. 2011 (448 c. 375). Les meneurs individuels ont été Chris Williams (23) et Chad Owens (18). L’augmentation la plus importante a été du côté des passes de plus de 30 verges (248 – 3,4 par match) c. 198 en 2011. Chez les receveurs, S.J. Green en compte 14 et Fred Stamps, 13. Anthony Calvillo en compte 44 et Kevin Glenn 35. Les gros jeux sur les retours ont augmenté de 17% cette saison (89 c. 76).