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13 mars 2016

Les Québécois fiers de leurs performances

Johany Jutras/LCF.ca

TORONTO – Le receveur du Rouge et Or de l’Université Laval Félix Faubert-Lussier en a mis plein la vue durant la fin de semaine en grimpant dans le top 5 de la majorité des tests exécutés lors du camp national de la LCF, présenté par adidas, à Toronto.

Le joueur de 6’0 et de 216 livres a terminé parmi les cinq premiers dans quatre épreuves sur six. En cette dernière journée, Félix Faubert-Lussier a bouclé l’épreuve des trois cônes avec un temps de 6,73 secondes, ce qui lui a conféré le premier rang.

« C’est un résultat que j’ai l’habitude de faire durant mes entraînements, ça fait déjà un moment que je pratique ce test », a mentionné le montréalais d’origine.

Au fameux sprint sur 40 verges, le joueur a complété la distance en 4,58 secondes, résultat bon pour le quatrième échelon, à sept centièmes du receveur de l’Université de Calgary Doug Corby.

En fait, les épreuves de vitesse ont véritablement sourient à Félix Faubert-Lussier, qui a pris le troisième rang au test du changement de direction avec un temps de 4,19 secondes. Son succès d’aujourd’hui se base sur plusieurs années passées en gymnase.

« Ça fait au moins huit ans que je m’entraîne, et d’ailleurs, depuis que je suis à l’université, j’effectue entre sept et huit entraînements par semaine », a affirmé le receveur.

Le joueur de 24 ans devait également composer avec une longue journée. À la suggestion de quelques équipes, il avait choisi d’accomplir les confrontations à un contre un en tant que demi à l’attaque et comme receveur.

« C’est sur que j’ai les jambes lourdes avec les tests et les exercices de porteur de ballon qui sont fatigants », a expliqué l’ancien des Spartiates du Cégep du Vieux-Montréal. « Ce n’est pas l’idéal, mais je voulais prouver que je suis polyvalent. »

L’athlète n’avait pas effectué de protection en situation de passe depuis un bon moment.

« Je n’en ai pas fait l’an dernier, puisqu’on me demandait de faire autre chose avec le Rouge et Or », a ajouté Félix Faubert-Lussier.

Le joueur des Carabins de l’Université de Montréal Maïko Zepeda a lui aussi pris part à des exercices dans deux groupes différents, soit celui des secondeurs et celui des demis défensifs. Il avait réalisé la même chose à Montréal, à l’occasion du camp régional le 9 mars dernier.

En entrevue, plusieurs équipes lui ont demandé à quelle position il se voyait.

« Moi ça m’importe peu, à la fin de la journée, je veux jouer au football », affirme celui qui a complété le cinquième meilleur temps (6,94) à l’épreuve 3-cônes.

Zepeda a vécu des hauts et bas lors des confrontations à un contre un, mais il en ressort satisfait.

« C’est quasiment impossible de gagner tous les affrontements, mais le point positif est que je crois avoir obtenu le plus de répétitions aujourd’hui parmi tous les joueurs », raconte l’étudiant en relations industrielles.

Les grands gaillards à l’œuvre

Les trois joueurs de ligne offensive du Rouge et Or de l’Université Laval ont également fait bonne impression lors des duels contre les joueurs de ligne défensive.

Même si selon lui, il y a toujours place à l’amélioration, le garde Charles Vaillancourt pense avoir bien fait en général.

« J’aurais voulu être plus physique en situation de jeu de course, mais mis à part ce point, je crois avoir dominé les joueurs que j’ai affrontés », explique le joueur de 6’4 et 329 livres. Au bout de compte, il espère avoir prouvé qu’avec sa carrure, sa force et ses capacités athlétiques, il a une place dans la Ligue.

Le bloqueur Jason Lauzon-Séguin avait également le sourire aux lèvres. Il était particulièrement fier de sa performance à la position de garde.

« Je n’ai jamais joué à l’intérieur de la ligne offensive. Je me suis dit ça passe ou ça casse, et je crois avoir démontré que je peux jouer à ce poste », mentionne en rigolant l’athlète originaire de Pointe-Claire.

Philippe Gagnon en avait impressionné plus d’un hier avec 40 répétitions au test du développé couché, mais il a confirmé qu’il a plus d’un tour dans son sac.

«J’ai montré que je suis capable de bouger mes pieds et de lutter avec les meilleurs », indique le joueur du Rouge et Or.

Neuf Québécois sont débarqués à Toronto avec l’espoir de laisser une bonne impression aux équipes de la Ligue. Ces athlètes peuvent assurément dire que c’est mission accomplie.