23 juillet 2016

Eskimos et Tiger-Cats en quête d’une troisième victoire

La Presse Canadienne & Johany Jutras/LCF.ca

EDMONTON – Samedi, au The Brick Field au stade du Commonwealth, les Tiger-Cats de Hamilton (2-2) se frotteront aux Eskimos d’Edmonton (2-1). Cet affrontement sera présenté sur TSN à compter de 19 h HE.

Une excellente prestation de leur unité défensive a permis aux Tiger-Cats de signer une victoire de 31-7 aux dépens des Alouettes, la semaine dernière, à Montréal. Malgré deux revers à l’étranger pour mettre fin à sa saison 2015, Hamilton a maintenant remporté six de ses huit derniers matchs sur les terrains adverses.

Tirant de l’arrière 16-13 au quatrième quart, es Eskimos ont effectué une remontée, la semaine passée, afin de mériter une victoire de 20-16 face aux Blue Bombers à Winnipeg. Edmonton est l’un des trois seuls clubs à avoir mérité la victoire devant ses partisans jusqu’à présent cette année.

Les Tiger-Cats et les Eskimos ont partagé les honneurs de leurs quatre dernières séries de matchs, et aucune des deux formations n’a balayé l’autre depuis 2011, alors qu’Edmonton avait remporté les deux rencontres. De plus, les Ticats et les Esks comptent deux gains chacun au stade du Commonwealth depuis 2012. Hamilton a mérité la victoire en 2013 et en 2015, alors qu’Edmonton a triomphé en 2012 et en 2014.


 
Les unités spéciales rendent un fier service aux Tiger-Cats

Après deux revers de suite, aux mains des Lions puis des Blue Bombers, les Tiger-Cats ont semblé retrouver leur identité la semaine dernière à Montréal. Bien que l’unité offensive de son équipe ait éprouvé quelques ennuis – Hamilton n’amassant que 267 verges nettes en attaque, Kent Austin, l’entraîneur-chef des Ticats, a pu compter sur un effort colossal de sa défense et de ses unités spéciales.

Alors que l’unité défensive de Hamilton occupe le premier rang de la LCF en ce qui a trait aux sacs (17), aux revirements (13) et aux verges accordées en moyenne par match (287,3 verges), le dangereux receveur et spécialiste des retours de botté Brandon Banks compte désormais 608 verges et deux touchés – inscrits au cours des semaines 3 et 4 – sur les unités spéciales.

Banks, qui peut changer l’allure d’un match à lui seul, est en voie de connaître sa meilleure saison en carrière : en 2016, il est en voie d’amasser 3159 verges combinées – plus de 1000 verges de plus que son meilleur total en carrière (2073 verges en 18 matchs en 2015).

« Mon boulot est de sauter sur le terrain, de réussir de gros jeux et de changer l’allure de la rencontre. Ce soir, j’ai été capable de le faire », a confié Banks à La Presse Canadienne à la suite de la victoire des Tiger-Cats aux dépens des Alouettes. « C’est une victoire importante, surtout contre des rivaux de notre division. Nous n’aimions pas la manière dont nous jouions depuis deux semaines. Nous avons fait un pas dans la bonne direction en l’emportant ici. »

De lents débuts de rencontre n’inquiètent pas les Eskimos

Les Eskimos connaissent de lents débuts de match jusqu’à présent cette saison. De fait, au cours du premier quart de chacun de leurs trois premiers affrontements en 2016, les hommes de l’entraîneur-chef Jason Maas n’ont inscrit qu’un seul point au total. Cependant, avec une moyenne de 32 points par rencontre, Edmonton occupe le premier rang de la LCF, à égalité avec le ROUGE et NOIR d’Ottawa, la seule équipe à avoir défait les champions en titre de la Coupe Grey cette année.

Mais si l’on se fie à l’an dernier, l’attaque coordonnée par Maas prend du temps à se mettre en marche. Toutefois, quand elle y parvient, elle peut difficilement être arrêtée. Après tout, le ROUGE et NOIR a atteint la Coupe Grey à sa deuxième année d’existence en 2015, alors que le quart-arrière Henry Burris a été nommé joueur par excellence du circuit grâce à sa récolte de 5693 verges par la passe – un sommet dans la LCF l’an dernier.

« Exactement. Nous n’avions pas marqué de point, si je me souviens bien, pour quatre premiers quarts et demi », a confié Maas, qui était le coordonnateur offensif du ROUGE et NOIR l’an dernier, au Edmonton Sun. « À la fin de l’année, nous étions l’équipe qui marquait le plus de points lors des premiers quarts. »

« Ça ne m’inquiète pas », a-t-il ajouté. « C’est quelque chose que nous abordons chaque semaine. Mais, d’abord et avant tout, nous parlons de bien terminer nos matchs. Et nous avons fait de bonnes choses quant à cet aspect en trois matchs jusqu’ici. »