28 juillet 2016

Nichols et les Blue Bombers se mesurent aux Eskimos

La Presse Canadienne

EDMONTON – Jeudi, un affrontement entre les Blue Bombers de Winnipeg (1-4) et les Eskimos d’Edmonton (2-2) lancera les hostilités de la sixième semaine d’activités dans la Ligue canadienne de football. Un match présenté sur RDS2 à compter de 21 h HE.

Il s’agira d’une deuxième rencontre entre les deux clubs cette saison. Le 14 juillet dernier, Mike Reilly avait complété 32 de ses 45 passes pour 465 verges et deux touchés, et les Eskimos étaient revenus de l’arrière pour l’emporter par la marque de 20-16 à Winnipeg.

Les Blue Bombers ont commis trois revirements coûteux, jeudi dernier, en route vers un revers de 33-18 aux mains des Stampeders de Calgary. Contrairement à ses rivaux de cette semaine, qui affichent un excellent dossier de 9-1 lors des matchs suivant une défaite, Winnipeg montre une fiche de 8-18 à la suite d’un revers depuis 2014. N’ayant remporté qu’un seul de leurs neuf derniers affrontements face aux Eskimos, les Blue Bombers renverseront-ils la tendance, jeudi, à Edmonton?

Les Eskimos ont laissé filer une avance de 25 points et se sont finalement inclinés par la marque de 37-31, samedi dernier, face aux Tiger-Cats de Hamilton. Montrant une fiche de 1-2 à domicile cette saison, Edmonton tentera de retrouver un dossier de .500 devant ses partisans, jeudi, face à Winnipeg. À la suite de leur victoire du 14 juillet dernier, les Eskimos ont remporté les sept derniers duels les opposant aux Blue Bombers, par un pointage combiné de 203 à 88.


 
Blue Bombers : Un premier départ en 2016 pour Matt Nichols

Bien qu’il figure parmi les meilleurs de la Ligue avec des gains de 1473 verges par la passe, le quart-arrière Drew Willy sera laissé de côté, vendredi, à Edmonton. Dans le but de provoquer des étincelles au sein de leur attaque – qui a été limitée à moins de 20 points par match à trois occasions cette saison, les Blue Bombers confieront plutôt les rênes de leur unité offensive à Matt Nichols.

Acquis dans une transaction avec les Eskimos le 2 septembre dernier, Nichols effectuera ainsi son vingtième départ dans la LCF, un premier avec les Bombers cette saison. Nichols a montré une fiche de 2-5 comme partant à Winnipeg l’an passé, et il a terminé l’année avec 3245 verges et 19 touchés par la passe en 2015. Il avait cependant été victime de 17 interceptions.

Appelé en relève avec 8:53 à jouer contre Calgary jeudi dernier, Nichols a immédiatement fait sentir sa présence en aidant les Bombers à inscrire leur premier et seul touché de la partie, à la suite d’une passe de 18 verges vers Weston Dressler.

« Il possède beaucoup d’expérience dans cette ligue », a souligné l’entraîneur des quarts Buck Pierce. « Il a accompli de bonnes choses au cours de sa carrière, il a une bonne vision du jeu, il fait des passes précises… Il est un pro! Il a connu un bon camp d’entraînement, et il continue sans cesse d’être meilleur et plus à l’aise au sein de notre attaque. »

Les Eskimos en quête d’un effort soutenu pendant 60 minutes

Avant la partie de samedi dernier contre Hamilton, les Eskimos avaient de la difficulté à entamer leurs matchs du bon pied. En effet, au cours de ses trois premiers matchs cette saison, Edmonton n’avait jamais mis fin à un premier quart avec une avance, n’ayant inscrit qu’un point au total. Toutefois, contre les Tiger-Cats, les Eskimos ont fait taire leurs critiques en prenant une avance de 24-6 à la mi-temps, puis de 31-6 avec quelque 25 minutes à jouer.

Par la suite, cependant, le match a pris une tournure inattendue pour la troupe de l’entraîneur-chef Jason Maas : laissant filer la plus importante avance de son histoire (25 points), Edmonton s’est finalement incliné par la marque de 37-31 contre la formation ontarienne. Soudainement, la défense était incapable de freiner ou de plaquer ses rivaux, alors que l’attaque, de son côté, accumulait les séries de deux jeux suivis d’un botté.

Ainsi, le mot d’ordre était simple, cette semaine, du côté des Eskimos : l’équipe doit fournir un effort constant pendant 60 minutes.

« Comme la plupart des équipes, nous pensons que si nous pouvons bien jouer pendant 60 minutes, nos matchs ne se décideront pas dans les dernières minutes », a souligné Maas. « Notre attaque, notre défense et nos unités spéciales n’ont pas encore bien joué, en même temps et pendant tout le match, depuis le début la saison. Si nous y parvenons, nous croyons que nous gagnerons plus de matchs que nous en perdrons. »