Repêchage
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29 septembre 2016

Dussault : La dernière étape du calendrier

David Chidley/LCF.ca

MONTRÉAL – À compter du début octobre, les jeunes recrues canadiennes entrent en territoire inconnu.

Prenons l’exemple de l’excellent Philippe Gagnon, des Alouettes de Montréal, qui provient du circuit universitaire québécois. À ce niveau, le calendrier compte huit matchs, et il est possible d’en ajouter un maximum de quatre, si on se rend à la Coupe Vanier. Le joueur de ligne à l’attaque des Alouettes, à sa dernière saison avec le Rouge et Or de l’Université Laval, a vu son équipe participer à un total de dix parties. Trois équipes de la Ligue canadienne de football ont déjà joué 12 matchs, alors que les six autres en ont joué 13.

Comme il était un joueur dominant, certains affrontements ont été faciles pour Gagnon au niveau universitaire. Les Alouettes ont fait de lui leur premier choix au repêchage, et ce, dès le premier tour.

Maintenant dans les rangs professionnels, Gagnon a participé à un camp d’entraînement beaucoup plus exigeant, tant sur le plan mental que physique, et, par surcroit, aucun des 12 matchs disputés n’a été facile. Il y a toujours un très bon joueur devant lui, et ce n’est pas un jeune de 18-20 ans, mais un homme.

En ce début octobre, il comprendra vite que dans la LCF, c’est le commencement d’une lutte farouche entre toutes les équipes. Certains iront même jusqu’à parler d’une nouvelle saison; l’intensité atteint son paroxysme, la moindre erreur peut faire la différence entre la victoire et la défaite, sans compter Dame Nature qui vient brouiller les cartes.

Gagnon peut toutefois se consoler en pensant à son ancien coéquipier Jason Lauzon-Séguin, maintenant avec le ROUGE et NOIR d’Ottawa, qui se voit muté à la position de bloqueur à gauche, pour remplacer Sir Vincent Rogers. Il devra affronter, dès samedi soir à Vancouver, un des meilleurs joueurs de la Ligue pour mettre de la pression sur les quarts adverses, Alex Bazzie.

Les équipes de tête veulent terminer au premier rang, ce qui leur vaudrait une semaine de relâche, l’avantage du terrain, en plus d’être à une seule victoire d’une participation au match ultime.

Les équipes en milieu de peloton tentent de sécuriser un deuxième rang, ce qui leur procurerait l’avantage du terrain pour un match éliminatoire.

Ceux qui ferment la marche se battent désespérément pour accumuler assez de points pour se faufiler dans les séries éliminatoires et aspirer à se rendre à la Coupe Grey.

Toutes les équipes de la LCF s’engagent dans la dernière étape du calendrier régulier. Quelles jeunes recrues canadiennes aideront leurs équipes à atteindre leurs objectifs, dans ces conditions difficiles?