6 octobre 2016

Dussault : Et d’une pour Jacques Chapdelaine!

Dominick Gravel/MontrealAlouettes.com

MONTRÉAL – Le 19 septembre dernier, la haute direction des Alouettes de Montréal a nommé Jacques Chapdelaine comme entraîneur-chef, en remplacement de coach Popp. Avec une fiche de trois victoires et neuf défaites, on se devait d’agir.

Le plus gros défi de coach Chapdelaine, contrairement à ce que certains pouvaient penser, n’était pas de rallier les joueurs à sa cause. Ces derniers entendaient depuis le début du camp d’entraînement le même message avec, en fin de compte, le même résultat : beaucoup de défaites et bien peu de victoires. Les joueurs attendaient un nouvel entraîneur avec impatience. Chapdelaine a mis les points sur les i, à la plus grande satisfaction de tous. Il savait ce qui déplaisait aux joueurs et il a commencé à le corriger. La victoire des Alouettes 38-11 contre les Argonauts de Toronto n’a fait que solidifier tout ce que Chapdelaine est en train de mettre en place, aux yeux de ses hommes.

Non, le gros défi a plutôt été les rencontres individuelles avec ses nouveaux adjoints, dont certains convoitaient le poste d’entraîneur-chef. Aussi, Chapdelaine a attribué de nouvelles tâches à coachs Bolduc et Calvillo. Les latitudes que certains entraîneurs avaient sous le régime de coach Popp ont peut-être disparu. Ce n’est sûrement pas facile pour certains d’entre eux, c’est ça l’être humain. Mais tout ce beau monde doit maintenant pousser dans la même direction.

Seul un entraîneur avec beaucoup d’expérience dans la Ligue canadienne de football pouvait redresser la situation dans laquelle les Alouettes se trouvaient. Car pour remettre le navire dans la bonne direction, le nouvel entraîneur-chef se devait d’avoir vécu ce genre de situation. C’est ce qui lui permet d’avoir des repères qui l’aident à prendre les décisions qui s’imposent. Les 13 années d’expérience de Chapdelaine dans la LCF (Colombie-Britannique, Edmonton, Calgary, Saskatchewan) ont fait de lui le candidat idéal.

Mais il faut faire attention dans ce métier, la lune de miel peut être de courte durée. Montréal n’a pas gagné deux matchs de suite depuis le début de la saison. Lundi, les Alouettes (4-9), face aux Eskimos d’Edmonton (7-7), se doivent à tout prix de mettre fin à cette séquence.

À la suite de leur défaite contre les Alouettes, les Argonauts de Toronto n’ont pas changé d’entraîneur-chef. Dans leur cas, Scott Milanovich a plutôt retranché quatre receveurs, dont trois de ses meilleurs : Kevin Elliott, Vidal Hazelton, Tori Gurley et Phil Bates. Je n’avais jamais vu un tel coup de balai. Il faut le faire! Car les Argonauts sont encore dans la course pour accéder aux éliminatoires.

Autant chez les Alouettes que les Argos, la balle est maintenant dans le camp des joueurs!