19 avril 2017

Les Roughriders libèrent Justin Cox

Johany Jutras/LCF.ca

REGINA – Mercredi, les Roughriders de la Saskatchewan ont libéré le demi défensif Justin Cox, après que ceux-ci aient été informés d’un incident de violence conjugale.

L’équipe a d’ailleurs émis la déclaration suivante :

« Conformément aux dispositions de la politique de la Ligue canadienne de football sur la violence à l’égard des femmes, des démarches appropriées ont été effectuées auprès des services de police locaux et des organismes de soutien. La politique de la Ligue stipule expressément que ‘’la LCF condamne la violence faite aux femmes sous toutes ses formes’’ ».

« En raison de la nature du processus légal, les Roughriders de la Saskatchewan ne feront pas d’autres commentaires. »

Embauché par la Saskatchewan l’an dernier, Cox a amorcé les 15 matchs auxquels il a pris part. Le jeune homme de 24 ans a réussi 42 plaqués défensifs, quatre interceptions et un échappé provoqué au cours de cette période.

Le commissaire de la LCF, Jeffrey L. Orridge, a également émis la déclaration suivante :

« Plus tôt aujourd’hui, les Roughriders de la Saskatchewan ont libéré Justin Cox après avoir été informés d’un incident de violence conjugale. J’ai envoyé un mémo à nos équipes les informant que je refuserai d’enregistrer tout contrat standard de joueur pour monsieur Cox, advenant qu’une équipe décide de lui faire une telle offre. La constitution de notre ligue prévoit qu’il s’agit d’un pouvoir décisionnel du commissaire. »

« La Ligue canadienne de football s’est engagée à contribuer à l’élimination de la violence faite aux femmes. Tel que le prévoit notre politique contre la violence faite aux femmes, « La LCF condamne la violence faite aux femmes dans toutes ses formes : violence conjugale, agression sexuelle, quelconque forme de violence psychologique ou verbale et tout comportement qui est susceptible d’inciter à la violence ». Les protocoles qui y sont prévus ont été enclenchés et la LCF a travaillé avec les Roughriders de la Saskatchewan afin de s’assurer que les autorités locales soient contactées et que les services de soutien et d’accompagnement par des ressources compétentes soient offerts. Nous devons tous faire tout ce qui est en notre possible pour assurer la sécurité des femmes et insister pour que les agresseurs aillent chercher l’aide dont ils ont besoin pour changer leurs comportements et mettre fin à la violence. »