23 août 2011

Portrait : Frédérick Plesius

Publié par l’Université Laval

Originaire de Laval, Frédérick a ses premiers contacts avec un ballon de football alors qu’il est âgé de 11 ans, lui qui fait ses débuts avec les Cowboys de Laval Centre-Sud. Après un passage avec les Bulldogs de Laval (midget AAA), Plesius a ensuite joint les Cougars de Lennoxville.  Le choix s’avère payant pour le secondeur, qui fait la pluie et le beau temps sur le campus de l’Estrie : 163 plaqués, 10 sacs du quart et six interceptions en trois saisons. Ces performances lui valent deux nominations au sein de l’équipe d’étoiles collégiale au Québec de même que l’intérêt de plusieurs universités américaines, dont Buffalo, Louisville, Michigan, North Dakota et Baylor.

Après réflexion, c’est avec les Bears de Baylor University (Waco, Texas) que le gaillard de 6’1’’ et 245 livres décide de poursuivre son cheminement. Mais ne se sentant pas dans son environnement, il décide de rebrousser chemin et prend la route de l’Université Laval en 2009.

Aujourd’hui heureux de sa décision, c’est une deuxième saison remarquable que l’étudiant en sciences de la consommation vient de connaître. Celui-ci a compilé 29 plaqués solos, 17 plaqués assistés et cinq sacs du quart. Il a également réussi trois interceptions – dont deux dans un même match – qu’il a ramenées sur 89 verges au total, ajoutant un touché sur l’un de ces retours.

Ces performances sont d’autant plus impressionnantes lorsque l’on considère que la défensive lavalloise n’a concédé que des miettes à ses adversaires cette année. En plus d’avoir accordé le moins de points par match en moyenne au Canada (6,4), le Rouge et Or est également la formation ayant eu à faire le moins de plaqués par match au pays (moyenne de 42).

Glen Constantin, Entraîneur-chef

«Frédérick est certainement l’un des joueurs défensifs les plus dynamiques et productifs au pays. Il a une grande polyvalence en raison de ses incroyables habiletés. Il a la vitesse pour couvrir un receveur de passe et la force pour prendre un joueur de ligne. Il a accumulé des statistiques impressionnantes au sein d’une unité défensive qui domine la conférence avec une moyenne de seulement 52 remises en jeu accordées par match. Il a aussi démontré sa capacité à changer le jeu en causant six de nos 30 revirements.»