TORONTO – Les anciens Alouettes, maintenant Stampeders, Anwar Stewart et Larry Taylor participeront au match de la 100e Coupe Grey, dimanche, alors que Calgary sera opposé aux Argonauts de Toronto, sur le terrain du Centre Rogers. Pour Stewart, un ailier défensif aguerri de 36 ans, le match de dimanche revêtira un caractère particulier.
« C’est gigantesque, a lancé Stewart. C’est un match qui est disputé depuis près d’un siècle. Je crois que c’est génial. Tout le monde veut jouer dans ce match. Ce n’est pas seulement un match de la Coupe Grey, c’est le match de la 100e Coupe Grey. Pour moi, d’avoir la chance de venir à Toronto, et d’avoir l’opportunité de remporter ce match, c’est génial. Mes coéquipiers et moi sommes vraiment choyés d’être ici. »
« Tu te dois d’être heureux d’en faire partie. Ce n’est pas n’importe quelle Coupe Grey, il s’agit de la 100e. D’être ici aujourd’hui, c’est incroyable. Je parlais avec plusieurs personnes, dont Bryan Chiu, et je leur disais : « Je vais faire partie de ce match de la Coupe Grey. », et me voici. »
Stewart, 36 ans, aurait pu choisir de mettre un terme à sa carrière de footballeur plus tôt cette année, lui qui avait été retranché par les Alouettes de Montréal en février. Mais, selon ses dires, cette idée ne lui a même jamais traversé l’esprit.
« J’ai toujours dit aux gens que j’allais être patient et que j’allais voir où les choses aller me mener, a confié Stewart. C’est pourquoi j’ai continué à m’entraîner, pour que quand j’allais avoir l’opportunité d’être appelé par une équipe, je puisse me présenter et décrocher un poste. Je pense que la patience a été payante, et voilà où j’en suis. »
De son côté, le spécialiste des retours de bottés des Stampeders, Larry Taylor, ne voit pas beaucoup de différences entre le match de la 100e Coupe Grey et les autres matchs de la Coupe Grey auxquels il a pris part auparavant.
« La seule différence est que je suis dans une nouvelle équipe, a confié Taylor. Ce sera ma troisième Coupe Grey, j’en ai gagné une et j’en ai perdu une, et celle que j’ai perdue, c’était justement contre Calgary! »
« Je fais maintenant partie de cette organisation. Nous avons une très bonne équipe, qui me rappelle beaucoup celle que nous avions en 2008 et en 2009 à Montréal. Nous avons plusieurs joueurs talentueux, mais collectivement, nous sommes vraiment une équipe : tout le monde connaît son rôle, tout le monde comprend ses responsabilités, personne ne cherche à attirer l’attention plus qu’un autre joueur. Et nous avons un but commun : celui de remporter la Coupe Grey. »
Pour l’emporter contre les Torontois, les Stampeders devront réussir à freiner le vétéran quart Ricky Ray, ainsi que ses coéquipiers Chad Kackert et Chad Owens, ce dernier élu le joueur par excellence de la saison 2012 dans la LCF.
« Comme n’importe quel autre match, la défense devra être dominante, convient Stewart. Pour que nous l’emportions, elle devra connaître un fort match. Nous devrons créer des revirements, arrêter Ricky Ray, Chad Kackert et Chad Owens, et nous devons continuer de jouer le football des Stampeders. Nous savons que ce ne sera pas facile, mais nous sommes tous excités de relever ce défi. »
« Nous devrons exécuter notre plan de match à la perfection, ajoute Taylor. Nous devrons limiter les erreurs et limiter les pénalités. Je crois que si nous pouvons jouer ainsi, et si nous ne donnons pas de gros jeux, je crois que nous serons en bonne position de mériter la victoire lors du 100e match de la Coupe Grey. »
Et avec deux des spécialistes des retours de bottés les plus électrisants des dernières années s’affrontant dimanche, quel impact auront les unités spéciales sur l’issue de la rencontre?
« Les unités spéciales vont jouer un rôle très important, soutient Taylor. Avec moi ici, et Chad chez les Argonauts, c’est certain qu’elles joueront un rôle important. Les gars devront faire leur travail, créer des corridors, afin de donner au retourneur des opportunités. Les deux coordonnateurs des unités spéciales voudront établir un bon plan de match, pour minimiser l’impact de chaque retourneur : c’est à moi de prouver ce que je suis capable d’accomplir malgré tout. »