11 mai 2017

Malgré les changements, les Eskimos veulent être meilleurs

Johany Jutras/LCF.ca

EDMONTON – Mike Reilly, le quart-arrière des Eskimos d’Edmonton, a eu le temps d’analyser la saison 2016 de son équipe au cours des derniers mois.

Il a eu le temps de repenser au fait que les Eskimos ont dû participer aux éliminatoires dans la division Est, en raison de la règle du croisement, à la suite d’une campagne où ils ont affiché un dossier de 10-8.

Il s’est aussi rappeler comment son équipe a vaincu les Tiger-Cats de Hamilton lors de la demi-finale de l’Est, mais comment elle a été incapable de venir à bout de l’éventuel champion de la Coupe Grey, le ROUGE et NOIR d’Ottawa, en finale de l’Est.

« Quand je repense à la dernière saison, je vois plusieurs trucs que nous avons faits vraiment bien, mais aussi plusieurs autres que nous devrons améliorer », a avoué Reilly, mercredi, lors d’une téléconférence. « Nous avons assurément fait beaucoup de progrès depuis l’an passé pour régler ces problèmes, et, pour être honnête, nous n’avons pas amorcé l’année du bon pied en 2016. »

« Nous avons joué notre meilleur football dans les deux derniers tiers, voire dans la deuxième moitié, de la saison. Ça complique les choses quand vous ne jouez pas comme vous êtes capables de le faire lors du premier tiers de la campagne. »

THE CANADIAN PRESS

Jason Maas laissera Carson Walsh occuper le rôle de coordonnateur offensif en 2017 (La Presse Canadienne)

Edmonton tentera de connaître un meilleur début de saison quand le botté d’envoi de la campagne 2017 sera donné en juin prochain. Après les sept premières semaines d’activités, l’an dernier, les Eskimos montraient une fiche de 2-4. Puis, l’attaque s’est finalement mise en marche sous les ordres du nouvel entraîneur-chef, et coordonnateur offensif de l’équipe, Jason Maas.

Ils ont finalement terminé l’année au premier rang de la LCF pour les verges nettes en attaque (418,7 verges par match), à égalité avec Calgary au premier rang du circuit pour les touchés (53) et au deuxième rang de la Ligue en ce qui a trait aux points marqués (30,5 points, en moyenne, par rencontre).

Au cœur de l’attaque, on retrouvait Reilly, qui a terminé la saison au premier rang de la LCF pour les verges par la passe (5554), et les receveurs Adarius Bowman et Derel Walker, qui ont terminé la campagne au premier et au deuxième rang du circuit, respectivement, pour les verges sur des réceptions.

Cependant, malgré ces nombreux exploits, Reilly était loin d’être satisfait à la fin de la saison.

« Une campagne de 10-8 n’est certainement pas la saison couronnée de succès à laquelle nous nous attendions », a-t-il dit. « Notre objectif était de terminer l’année au sommet de la division Ouest, d’obtenir une semaine de congé, de jouer à la maison, de remporter un match, et de participer à la Coupe Grey. »

Pour aider l’équipe à lutter pour la Coupe Grey, les Eskimos ont embauché Brock Sunderland à titre de vice-président aux opérations football et de directeur général. Sunderland, l’ancien adjoint au directeur général du ROUGE et NOIR d’Ottawa, n’est à Edmonton que depuis deux semaines, mais il se sent déjà chez lui, dans l’Ouest du pays.

« Je le répète sans arrêt et je le pense vraiment : la réputation de cette équipe n’est plus à faire », a dit Sunderland. « J’avais des standards élevés, mais elle les a surpassés. Tout le monde ici m’a offert un accueil chaleureux, ce qui a rendu la transition extrêmement facile pour moi. »


 
Maas soutient que même si l’embauche de Sunderland s’est effectuée quelques semaines à peine avant le début de la saison 2017, son nouveau directeur général et lui voient les choses de la même manière et partagent la même approche en vue de la prochaine campagne.

« J’aurais aimé avoir plus de temps pour apprendre à connaître mon nouveau directeur général avant le début de la saison, mais nous pensons tous les deux de la même façon : nous allons trouver une manière pour que ça fonctionne, nous allons remporter des matchs et nous allons y arriver de la meilleure façon possible pour cette organisation », a dit Maas.

« Personnellement, je travaille avec quelqu’un de nouveau, mais quelqu’un avec qui je partage plusieurs traits de personnalité et qui pense comme moi en ce qui a trait à la gestion d’une équipe de football. Je suis très enthousiaste quand je pense à l’avenir. »

Reilly abondait lui aussi dans ce sens.

« Ça n’a pas un impact direct sur moi, puisque je suis un joueur de football : on me paie pour que je saute sur le terrain et pour que j’occupe le poste de quart-arrière », a dit Reilly quand on lui a demandé si le changement de directeur général allait avoir un impact sur ses performances sur le terrain. « À part ça, il y a peu de choses qui me préoccupent. »

« Par contre, comme je suis membre de cette organisation, je veux m’assurer que notre équipe soit dirigée et contrôlée par quelqu’un en qui je peux avoir confiance et qui prendra les meilleures décisions pour nous donner l’opportunité de remporter un championnat chaque année. »

« J’ai eu la chance d’avoir quelques discussions avec Brock, et celles-ci, combinées à celles que j’ai eues avec d’autres personnes à propos de lui, me donnent pleinement confiance quant à la direction que prend notre club. »

Carson Walch aura également un nouveau rôle cette saison, passant d’entraîneur des receveurs à coordonnateur offensif. Ce changement donnera à Maas, qui était coordonnateur offensif et qui était responsable de sélectionner les jeux en attaque l’an dernier, l’opportunité d’occuper un rôle plus complet en tant qu’entraîneur-chef.

« Nous avons le même groupe d’entraîneurs, nous comptons sur des joueurs qui se connaissent bien au sein de notre formation, des joueurs qui ont bien joué ensemble, qui ont connu du succès ensemble », a dit Maas. « Le cœur de notre équipe est toujours intact, et c’est quelque chose qui me plaît beaucoup. »