À Edmonton, les Ticats signeront-ils un premier gain en 2017?

EDMONTON – Les Tiger-Cats de Hamilton (0-5) tenteront de venir à bout des invincibles Eskimos d’Edmonton (5-0), vendredi soir, au Brick Field du stade du Commonwealth. La partie sera présentée sur TSN à compter de 21 h 30 HE.

Il s’agira d’un deuxième affrontement entre les deux clubs en 2017. Le 20 juillet dernier, Mike Reilly avait lancé trois passes de touché et les Eskimos avaient effacé un retard de 12 points pour l’emporter 31-28 contre les Tiger-Cats, à Hamilton.

BILLETS
» VENDREDI 4 AOÛT | TIGER-CATS c. ESKIMOS | ACHETEZ VOS BILLETS

Les Tiger-Cats se sont fait humilier à Calgary, samedi dernier, alors que les Stampeders les ont assommés 60-1. Les Ticats affichent un dossier de 0-5, mais tout n’est pas perdu pour Hamilton. Depuis 1948, 32 équipes ont amorcé une campagne en perdant leurs cinq premiers matchs, mais trois ont tout de même réussi à se qualifier pour les éliminatoires. De plus, de ces 32 clubs, 15 sont parvenus à savourer un premier gain lors de leur sixième match. La dernière fois que les Ticats ont entamé l’année avec une fiche de 0-6 remonte à 2005.

Les Eskimos ont continué leur marche victorieuse en disposant des Lions de la Colombie-Britannique 37-26, vendredi dernier, à Edmonton. Grâce à ce gain, les Esks sont devenus la 25e équipe de l’histoire de la LCF à amorcer une saison avec une fiche de 5-0, et ils y parvenaient pour la quatrième fois de leur histoire (1961, 1980, 2011 et 2017). Une équipe entamant la saison avec une fiche de 5-0 n’a jamais raté les éliminatoires, et sept de ces équipes ont éventuellement remporté la Coupe Grey. Vendredi, Edmonton cherchera à s’ajouter aux quelque 14 équipes ayant été capables de porter leur fiche à 6-0 depuis 1948.

Un coup de main à Collaros et à l’attaque des Tiger-Cats

Depuis le début de la présente campagne, les Tiger-Cats éprouvent des difficultés en attaque.

L’absence d’un vétéran comme Andy Fantuz – qui se remet toujours d’une blessure au genou subie en octobre 2016 – et la perte du receveur Terrence Toliver dès le premier match de la saison n’ont assurément pas aidé la cause des Ticats. Toutefois, les performances du quart-arrière numéro un de l’organisation, Zach Collaros, sont légèrement inquiétantes cette année.

Considéré comme l’un des meilleurs joueurs du circuit il y a à peine deux ans, Collaros n’est pas l’ombre de lui-même en 2017. Parmi les 10 quarts ayant entamé plus d’un match, cette saison, dans la LCF, Collaros occupe le dernier rang avec une cote d’efficacité de 37,2.

Pour corriger la situation, les Ticats ont fait l’embauche de June Jones à titre d’entraîneur-chef adjoint. Jones, qui possède un long parcours comme entraîneur dans la NFL et dans la NCAA, est reconnu pour son style offensif et pour sa capacité à travailler avec les quarts.

« Nous sommes vraiment emballés par l’opportunité d’être entraînés par un entraîneur possédant une aussi impressionnante feuille de route », a indiqué Collaros au TSN.ca. « Même les gens qui ne connaissent pas nécessairement le football ont probablement déjà entendu parler de lui. Comme quart-arrière, je suis très heureux de me retrouver dans la même pièce que lui, et d’apprendre avec lui. Il possède une vision des systèmes et de l’attaque que je n’avais jamais vue, alors j’ai vraiment hâte de travailler avec lui. »

Les Eskimos empilent les victoires… et les blessures

Déjà privés des services de leur principal receveur, de leur demi offensif partant, de leur capitaine en défense, de leur principal spécialiste des retours de botté, d’un joueur de ligne offensive partant et de trois secondeurs nationaux, les Eskimos ont vu leur liste de blessés s’allonger, vendredi dernier, lors de leur victoire contre les Lions.

Gagnant par 11 points – soit un point de moins que les 12 points combinés grâce auxquels il avait remporté ses quatre autres matchs cette saison –, Edmonton a vu son demi offensif Travon Van, son botteur Sean Whyte et son spécialiste des longues remises Ryan King – qui, en plus de sa position, avait remplacé Whyte lors des bottés d’envoi – être incapables de terminer la rencontre de la semaine 6.

Pendant combien de temps les Eskimos – toujours invaincus en 2017 – pourront-ils maintenir le rythme malgré les blessures?

« Aussi longtemps qu’il le faudra; c’est la réalité de notre sport », a indiqué le quart-arrière Mike Reilly au Edmonton Journal. « Les blessures surviennent au football. Quand elles surviennent en fin de saison, elles peuvent être dévastatrices. Mais quand elles arrivent en début de campagne, vous pouvez trouver un moyen de vous en sortir, et c’est ce que nous faisons présentement. »

« Donc, j’espère que nous avons connu notre plus important lot de malchances, en ce qui a trait aux blessures, en début de saison. Par contre, même si ça devait se poursuivre, nous trouverons un moyen de maintenir la cadence. »