Johany Jutras/LCF.ca
TORONTO – Quels espoirs ont profité d’une bonne performance lors du camp d’évaluation national de la LCF, présenté par adidas?
Si certains ont vu leur valeur grimper en flèche, d’autres ont vu la leur chuter de manière significative. Ainsi, notre deuxième version du repêchage simulé est considérablement différente de notre première version, publiée le mois dernier.
Avec un peu moins d’un mois avant le repêchage 2018, à quoi ressemblera, selon nous, le premier tour de l’encan annuel de la LCF?
PREMIER TOUR
|
|
|
|
Shepley s’est largement démarqué lors du camp d’évaluation national. Il a allié force et athlétisme afin d’exceller à tous les tests. Lors des duels à un contre un, il a fait beaucoup plus que simplement se débrouiller, et il a donné l’impression d’être une personne authentique tout au long de la fin de semaine. Les Alouettes n’ont pas besoin de se compliquer la tâche avec le premier choix du repêchage de 2018. L’équipe devrait sélectionner Shepley, puis travailler quotidiennement avec lui afin qu’il devienne un joueur national de qualité, qui pourra solidifier une dominante ligne offensive nationale au cours des prochaines années. Certains diront que Shepley a quelques faiblesses, mais elles semblent beaucoup plus faciles à corriger que celles des autres. Il nous a convaincus, et il devrait en avoir fait de même avec les dirigeants des Alouettes. |
|
|
|
|
Chapman a été de loin le receveur le plus fluide du camp d’évaluation national, confirmant ce que les vidéos de lui lors des rencontres de l’Université Central Michigan tendaient à démontrer. Son explosivité lors de ses tracés le démarque des autres receveurs admissibles au repêchage de 2018, et il est doté de très bonnes mains. Au sein de l’attaque des Chippewas, qui aime distribuer le ballon, Chapman a capté plusieurs petites passes voilées, il a participé à de nombreux jeux renversés et il a souvent été utilisé comme menace ou comme leurre afin de déstabiliser toutes les unités des défenses adverses. Chapman cadrerait immédiatement avec l’attaque de l’entraîneur-chef June Jones, et il pourrait obtenir un peu de temps de jeu au sein d’une équipe étant toujours à la recherche de solutions à long terme en raison du départ imminent du receveur national Andy Fantuz. |
|
|
|
|
Les Lions de la Colombie-Britannique ont besoin d’un coup de main au sein de leur ligne offensive, et c’est pourquoi leur premier choix devrait être un joueur de ligne à l’attaque. Bien que plusieurs joueurs soient disponibles au troisième rang, si les Lions veulent mettre la main sur le meilleur athlète disponible, ils devraient se tourner vers Ryan Hunter de l’Université Bowling Green. Hunter a été un partant régulier avec les Falcons, et il a démontré une bonne mobilité et une volonté à faire mieux que les joueurs défensifs devant lui. Il semble parfaitement outillé pour être sélectionné aussi tôt, grâce à son expérience contre d’excellents joueurs et sa constance sur le terrain. |
|
|
|
|
Si la Colombie-Britannique ne choisit pas Mark Korte au troisième rang, le ROUGE et NOIR sera très heureux de pouvoir mettre la main sur le joueur de ligne offensive de l’Université de l’Alberta au quatrième rang. Korte a été le deuxième joueur de ligne le plus athlétique derrière Dakoda Shepley lors du camp d’évaluation national, et même si certaines équipes de la NFL semblent intéressées par ses services – lui qui a excellé lors du East-West Shrine Bowl en janvier dernier –, le jeu en vaut la chandelle. Ses habiletés sont semblables à celles d’Evan Johnson, le choix de premier tour d’Ottawa l’an passé. Si le directeur général Marcel Desjardins démontrait de l’intérêt envers Johnson l’année dernière, il devrait retrouver un joueur similaire en Korte cette année. Comme bloqueur à gauche avec l’Université de l’Alberta, Korte a aidé le demi offensif Ed Ilnicki, le choix de septième tour du ROUGE et NOIR en 2017, à remporter le Trophée Hec-Creighton l’automne dernier. Le duo des Golden Bears pourrait effectuer une transition vers la LCF en douceur dans la capitale nationale. |
|
|
|
|
Onyeka a mentionné au début de l’année qu’il méritait d’être le premier choix du repêchage de 2018 en raison de ses habiletés athlétiques et de son style de jeu polyvalent. Chris Jones doit certainement être un partisan. Jones pourrait utiliser Onyeka dans de multiples situations chez les Roughriders, autant en couverture ou en pourchasse sur les unités spéciales, qu’en défense, comme secondeur ou comme maraudeur. L’instinct et le temps de réaction d’Onyeka sont parmi les meilleurs de tous les joueurs défensifs disponibles lors de ce repêchage, et ce, à tous les niveaux de la défense. Son nom devrait être appelé au premier tour. |
|
|
|
|
La ligne défensive des Eskimos s’est passablement rajeunie au cours de la saison morte, et cet accent sur la jeunesse pourrait se poursuivre avec la sélection d’un plaqueur défensif comme Julien Laurent lors du repêchage de 2018. Le produit de l’Université Georgia State donnerait un allié national de premier plan à Almondo Sewell, au sein d’une unité défensive qui a dû s’ajuster rapidement l’an dernier en raison des nombreuses blessures aux positions de secondeur et de joueur de ligne défensive. Comme Sewell occupe souvent deux joueurs de ligne offensive, Laurent pourrait utiliser ses bonnes habiletés à traquer le regard des quarts adverses et utiliser ses longs bras pour rabattre leurs passes. |
|
|
|
|
Petermann a couru le sprint sur 40 verges le plus rapide du camp d’évaluation national à Winnipeg, mais ce n’est pas la principale raison qui nous motive à le classer au septième rang. Petermann fait preuve d’une discipline exceptionnelle lorsqu’il court ses tracés, et sa capacité à zigzaguer et à s’échapper, sans oublier sa vitesse en ligne droite et ses excellentes mains, fait de lui l’un des plus beaux espoirs à la position de receveur cette année. Les Blue Bombers pourraient développer Petermann derrière Nic Demski, nouvellement acquis, et il pourrait obtenir une place au sein des unités spéciales lors du camp d’entraînement. |
|
|
|
| L’an dernier, les Stampeders ont utilisé une formation peu conventionnelle composée de gardes américains et de bloqueurs canadiens pendant une bonne partie de la saison. Rutherford représente un risque vu l’intérêt que lui portent certains clubs de la NFL, mais il pourrait s’avérer un investissement payant s’il décidait d’aller jouer à Calgary. Il pourrait très bien évoluer comme garde pour ouvrir des brèches lors de jeux au sol, alors que son physique et sa mobilité lui permettraient de jouer comme garde ou comme bloqueur afin de protéger Bo Levi Mitchell. |
|
|
|
|
Décidant de ne prendre part à aucun test, Godber a laissé une bien mauvaise impression auprès des recruteurs lors du camp d’évaluation national à Winnipeg. Toutefois, lorsqu’il a participé à son « pro day », Godber a obtenu des résultats impressionnants. En combinant le tout à son jeu constant et à durabilité, le produit de l’Université Rice devrait être sélectionné au premier ou au deuxième tour du repêchage de 2018. Les Argonauts aiment développer des joueurs nationaux au sein de leurs lignes offensive et défensive, et l’arrivée de James Franklin au cours de la saison morte ajoute de l’importance à la mise en place d’une ligne offensive offrant une excellente protection. |
D’après un article de Marshall Ferguson publié sur le CFL.ca.