18 mai 2018

Nommé joueur par excellence l’an passé, Reilly veut gagner la Coupe Grey cette année

Johany Jutras/LCF.ca

EDMONTON – Mike Reilly est monté sur la scène lors du gala de la LCF, présenté par Shaw, et a regardé la foule, puis il a ressenti une panoplie d’émotions.

Il était, évidemment, très fier d’être le premier joueur des Eskimos d’Edmonton à être nommé joueur par excellence depuis 1989, mais il était déçu de ne pas voir ses coéquipiers dans l’audience.

« Cette soirée a été difficile », a admis Reilly pendant la semaine de la LCF L’Équipeur à Winnipeg. « D’être sur la scène, de regarder le public et de ne voir aucun de mes coéquipiers était décevant. Cette soirée-là, mes émotions étaient mitigées, puisqu’à la fin de l’année, quand je savais que j’allais être nommé pour la gala, j’imaginais déjà la soirée.

« Mais j’imaginais 50 ou 60 de mes coéquipiers assis dans l’audience et disant ‘’Ok, finissons cette soirée pour que nous puissions aller à l’hôtel, dormir et gagner la Coupe Grey.’’ Notre saison s’est terminée avant que nous puissions avoir l’opportunité de faire ça. »

Mike Reilly a profité de sa meilleure saison en carrière dans la LCF qui lui a valu le titre de joueur par excellence (Johany Jutras/LCF.ca)

Pendant que Reilly profitait de la meilleure saison de sa carrière dans la LCF – il a atteint des sommets en ce qui a trait aux verges par la passe (5830) et aux passes de touché (30) –, la saison de son équipe s’est terminée abruptement lors de la finale de la division Ouest.

Une défaite de 32-20 contre les Stampeders de Calgary a mis fin à leur campagne, à un match de celui de la Coupe Grey.

« Nous n’avons pas eu la chance de jouer à la Coupe Grey », a dit Reilly. « Nous n’avons pas eu la chance de gagner la Coupe Grey mais, au moins, j’espère que les gars vont regarder mon trophée et se dire qu’ils en ont une partie, parce que c’est vrai. »

Au football, Reilly sait que chaque trophée individuel est gagné par toute l’équipe. Le récipiendaire d’un prix sur les unités spéciales peut expliquer ses exploits par ceux de ses coéquipiers en défense, qui plaçaient l’autre équipe dans une position difficile, la forçant à dégager, ou par ceux de ses acolytes sur les unités spéciales, qui effectuaient les blocs devant lui sur le terrain. Les entraîneurs ont aussi leur mérite pour ce trophée, puisque c’est eux qui sont les architectes des jeux.

Cette philosophie est la même pour toutes les positions, incluant celle de quart-arrière.

« Je suis celui qui lance le ballon, mais je peux y arriver correctement seulement si ma ligne offensive me donne le temps de le faire », a dit Reilly. « Et la seule manière que la passe soit réussie, c’est si un joueur l’attrape. Et la seule façon que mes coéquipiers puissent attraper le ballon, c’est s’ils courent un bon tracé et s’ils réussissent à se démarquer. »

« Et la seule façon que tout ça peut fonctionner c’est si les entraîneurs créent de bons jeux et qu’ils établissent un bon plan de match pour nous permettre de gagner. »

 

Quand les camps d’entrainements s’amorceront ce weekend et que les Eskimos seront prêts à amorcer leur prochaine saison, Reilly a espoir qu’il pourra terminer la campagne comme il voulait la terminer l’année dernière – en participant au match de la Coupe Grey à la fin du mois de novembre – même sans trophée individuel.

Pour donner encore plus de motivation aux Eskimos, la Coupe Grey se jouera cette année au stade du Commonwealth, à Edmonton, et Reilly veut être certain que lui et son équipe seront de la partie.

« Nous savons comment l’organisation des Eskimos est importante pour la ville d’Edmonton », a dit Reilly. « Notre but tous les ans est d’atteindre la Coupe Grey, mais quand vous savez que le match sera joué dans votre ville, et que vous aurez une chance d’y prendre part devant vos partisans, il n’y a pas de plus grande motivation. »