21 mai 2018

Collaros savoure le chaos organisé du premier entraînement des Riders

Riderville.com

SASKATOON – Il n’y a aucune approche en douceur pour Zach Collaros.

Le vétéran quart-arrière, qui a été acquis au cours de la saison morte dans une transaction avec les Tiger-Cats de Hamilton, n’avait qu’un mini camp d’expérience lorsqu’il a sauté sur le terrain, dimanche, à Saskatoon. Mais c’était assurément tout ce dont le personnel d’entraîneurs des Roughriders de la Saskatchewan avait besoin pour lui faire prendre part à une première et « chaotique » journée de camp d’entraînement.

« Il y avait beaucoup d’énergie lors de l’entraînement, et c’est exactement ce que Coach Jones veut voir », a confié Collaros aux membres des médias réunis à Saskatoon à la suite de la première journée du camp d’entraînement des Riders. « Les gars bougeaient bien et se déplaçaient rapidement, rendant les choses un peu chaotiques. Il y en avait qui hurlait le temps restant au cadran pour remettre le ballon en jeu, tout en tentant de se mettre en formation. Ç’a été un peu chaotique au départ – je n’avais jamais vécu une telle situation depuis mon séjour à l’université. »

Alors que les premières journées du camp d’entraînement servent à enseigner certaines portions du livre de jeux, à renforcer les concepts fondamentaux et à se délier les jambes, les Riders sont loin d’avoir suivi les étapes dites « normales » lors de la première journée de leur camp d’entraînement. Le chaos dont il a été question ci-dessus a été créé par un entraîneur-chef bien aux faits du pouls de son équipe et souhaitant donner le ton dès le départ, une priorité pour Chris Jones.


 

« J’ai trouvé que l’attaque a fait un très bon travail pour amorcer ses caucus puis pour se remettre en formation, et nous n’aurions probablement écopé que de quelques pénalités pour avoir mis trop de temps à remettre le ballon en jeu », a dit Jones. « Nos quarts ont fait du bon travail pour gérer notre attaque. »

Peu de joueurs avaient aussi hâte de reprendre l’entraînement que Collaros, ce weekend : ce dernier a passé la deuxième partie de la dernière saison à tenir une planchette à pince, sur les lignes de côté, lors d’une saison difficile à Hamilton en 2017. Un début de campagne de 0-8, ayant poussé l’entraîneur-chef par intérim – à l’époque – June Jones à le reléguer au poste de substitut, ont amené le jadis quart étoile à se remettre en question au sein d’une ligue qu’il dominait, en 2015, avant de se blesser au genou.

« J’aime prendre beaucoup de répétitions, qu’elles soient mentales ou physiques », a dit Collaros à Ian Hamilton du Riderville.com. « Le plus de répétitions nous obtiendrons, le meilleur nous deviendrons, surtout contre tous les différents schémas, en défense, auxquels nous serons confrontés. Et Coach Jones en oppose plusieurs contre nous lors des entraînements. »

Et après une campagne aussi difficile – une saison au cours de laquelle plusieurs ont remis en question son avenir à Hamilton, surtout lorsque l’on considère son gros contrat –, Collaros était visiblement à l’aise dans son nouvel environnement, dimanche, souriant chaque fois qu’on lui demandait de commenter son retour sur un terrain de football.

« Ç’a été génial de jouer au football aujourd’hui », a dit Collaros, affichant un grand sourire. « Être sur le terrain avec Duron Carter, Bakari Grant, Namaan Roosevelt, et être opposé aux différents schémas défensifs de Coach Jones et chercher à comprendre à quoi nous avions affaire. Une fois l’entraînement commencé, ça ressemblait enfin à du football. »