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KAMLOOPS – Chaque camp d’entraînement apporte toujours beaucoup d’attentes. Tout le monde arrive à 0-0, les possibilités dans la formation sont infinies, et un bon entraînement donnera des ailes à n’importe quel entraîneur ou joueur.
À l’approche des matchs préparatoires, au stade Hillside, à Kamloops, le coordonnateur à l’attaque de première année, Jarious Jackson, admet que ça n’a pas toujours été parfait, mais qu’il aime ce qu’il a vu de son équipe, qui apprend les divers jeux et tracés.
De plus, l’ancien quart des Lions, champion de la Coupe Grey à quatre reprises
(trois fois comme joueur et une fois comme entraîneur à Edmonton en 2015), a des choses à apprendre lui aussi.
« Ça va bien», a dit l’ancien quart-arrière des Fighting Irish de l’Université Notre-Dame.
« C’est ma première saison chez les Lions, et je commence à m’habituer à ma nouvelle situation, à apprendre comment être le coordonnateur à l’attaque, et j’aime décider des jeux et pousser les joueurs à devenir meilleurs. »
S’améliorer dans l’ensemble des aspects du sport sera la mission en 2018. Seulement deux équipes, Hamilton et Montréal, ont amassé moins de points à l’attaque que les Lions la saison dernière. C’est pourquoi Jackson et l’entraîneur des receveurs et coordonnateur du jeu aérien Markus Howell font maintenant partie de l’équipe cette année.
Ensemble, ils ont aidé la Saskatchewan à mener la Ligue pendant toute la saison 2017 en matière de passes de touchés; le tout avec le quart Kevin Glenn.
À sa première saison avec les Lions, Jackson s’habitue au camp d’entraînement. (BCLions.com)
Maintenant le projet le plus important pour Jackson sera de remettre Jonathon Jennings sur les rails pour lui permettre de devenir un quart partant prolifique dans la LCF. Même si le match intraéquipe de samedi soir n’a pas été un test facile en raison de la nouvelle défense – Jennings n’a complété que trois passes –, le coordonnateur à l’attaque voit déjà des améliorations.
« JJ performe très bien selon moi », a dit Jackson.
« Ce sont des hauts et des bas avec lui. Tout est nouveau pour lui, une nouvelle terminologie pour Travis et pour le reste des joueurs aussi. J’essaie de ne pas trop leur en mettre sur les épaules et de ne pas trop leur en demander, et quand ils comprennent, j’ajoute d’autres choses. Les quarts progressent très bien en ce moment, alors je suis fier de leur progression. »
L’un des joueurs qui ont beaucoup bénéficié de l’approche de Jackson est Shaq Johnson. Le choix de quatrième tour au repêchage de 2016, un ancien des Beefeaters Jr. de London, a impressionné la saison dernière en finissant tout juste derrière Brad Sinopoli au chapitre des verges amassées par les receveurs canadiens. Johnson espère maintenant devenir un recevoir étoile et faire la différence dans un match cette saison.
« Parmi tous les joueurs à l’attaque, je crois que c’est lui qui a le meilleur camp jusqu’à présent, ce qui est surprenant, mais, en même temps, pas tellement », a dit le coordonnateur à l’attaque.
« En arrivant ici, je connaissais quelques-uns des gars, mais je ne connaissais pas Shaq. J’ai aimé ce que j’avais vu sur les vidéos l’année dernière et je crois qu’il s’est bien préparé pendant la saison morte. Il savait que ce serait nouveau pour lui. Il est venu ici et il tire avantage de l’opportunité. »
Jackson a passé la saison 2016 et 2017 avec les Roughriders de la Saskatchewan avant de rejoindre les Lions cette année. (Matt Smith/LCF.ca)
Jackson ne demande pas seulement à son groupe d’apprendre le nouveau livre de jeux ou d’analyser méticuleusement les films, mais il leur demande avant tout de rester en forme pour les nouveaux entraînements énergiques sans pause. Ajoutez la chaleur accablante du mois de mai à Kamloops au lot, et les joueurs sous la gouverne de Jackson seront assurément au meilleur de leur forme avant le premier match préparatoire de vendredi à Calgary.
« Je crois que ça rapporte le double à la fin de la saison », a expliqué Jackson à propos de la nouvelle routine d’entraînement.
« Vous avez seulement droit à dix entraînements avec épaulières pendant l’année. Vous avez à apprendre comment vous entraîner comme un pro, parce que vous ne porterez plus vos épaulières jusqu’à un match. »
Et comme ancien joueur, Jackson a déjà vécu le sentiment d’adrénaline qu’un joueur peut ressentir quand il se retrouve face à face pour la première fois avec un autre joueur dans un uniforme d’une autre couleur, qu’il y ait un impact ou non sur le classement.
« Nous sommes fatigués de jouer contre notre propre défense tous les jours », a admis l’ancien quart-arrière.
« Je suis convaincu qu’ils ont tous très hâte d’affronter Calgary cette semaine. Je le sais, parce que moi j’ai hâte. J’ai hâte à la planification du match, de faire quelque chose de simple et de laisser les gars aller jouer sur le terrain. »
Il est encore tôt et tout n’a pas été parfait, mais le retour de Jackson en Colombie-Britannique pourrait être l’une des décisions les plus importantes prises cet hiver pour remettre les Lions en marche cette année.