24 juillet 2018

Chris Milo : Le pied toujours dans la LCF

Johany Jutras/LCF.ca

EDMONTON – Le pied de Chris Milo a toujours été l’atout numéro un de l’ancien botteur de la LCF, lui qui a remporté deux coupes Grey au cours de sa carrière, la première avec les Roughriders de la Saskatchewan, en 2013, puis la seconde avec le ROUGE et NOIR d’Ottawa, en 2016.

En plus d’avoir un puissant coup de pied, il a égalé le record pour le plus long botté de dégagement de l’histoire du football professionnel lorsqu’il a réussi un botté de 108 verges. Chris Milo a la tête dure… et est résilient comme pas un.

Après avoir été libéré par Ottawa en 2017, l’ancienne vedette du Rouge et Or de l’Université Laval a été rappelé par les Eskimos d’Edmonton, où il a joué deux matchs. C’est à moment là que sa carrière comme joueur s’est arrêtée. Une fin de carrière abrupte, qui n’avait pas été imaginée ainsi par Milo.

« Ca été très difficile au début », a admis Milo. « Tu ne sais pas à quoi t’attendre après le football, tu n’es jamais vraiment préparé à arrêter. »

Plusieurs auraient à ce moment-là fait une croix sur la LCF, mais Milo, lui, après un an de travail, déterminé à retrouver son chemin et son identité, est devenu recruteur pour le Québec et les Maritimes chez les Eskimos d’Edmonton. C’est le directeur général de l’équipe, Brock Sunderland, qui l’a incité à faire ses preuves, et de beaux défis s’en viennent pour lui cet été.

« Tout récemment, on m’a informé que je vais aller voir quelques camps de la NFL à la fin juillet. Je suis bien excité pour ça. Je vais aller voir trois équipes : les Giants, les Jets et les Patriots! »

L’aspect qu’il aime le plus de son nouvel emploi de recruteur est celui de voir le football d’un nouvel œil.

« Tu vois le football d’une manière différente. Tu n’es pas là pour jouer, mais pour aider l’équipe. On est privilégié d’aller voir des camps dans la NFL, de faire des voyages, des mini-camps à Vegas. De voir comment les décisions sont prises. C’est quelque chose que j’aime beaucoup. »

 Milo voit grand et espère un jour devenir directeur général comme son mentor Brock Sunderland.

 « Brock et moi on s’est rencontrés pour la première fois en 2006, lorsque j’ai fait mon premier camp d’entrainement avec les Alouettes; il était recruteur à l’époque. Puis on est restés en contact. Je l’ai vu grandir, de recruteur à directeur général. C’était toujours, pour moi, un rêve de devenir directeur général dans la LCF. En espérant un jour marcher dans les mêmes pas que Brock », a dit Milo avec un sourire dans la voix.

Avant de retourner à ses occupations, Milo tenait à remercier les partisans, ce qu’il n’avait pas eu la chance de faire lors de se retraite comme botteur.

« Merci à l’organisation des Riders d’avoir tenté leur chance avec moi en 2011. Je vais toujours en être reconnaissant : les années en Saskatchewan seront toujours des années dont je vais me souvenir. Je vais toujours avoir les Riders tatoués sur le cœur. Même chose pour les partisans à Ottawa, qui m’ont accueilli à bras ouverts quand je suis arrivé. Et Edmonton, je suis très content et aussi très fier aussi de les représenter à un niveau différent. »

Futur directeur général dites-vous? Voici le portrait d’un jeune homme déterminé, qui a la tête de l’emploi, ou peut-être, devrions-nous dire, le pied de l’emploi!