13 septembre 2018

Félix Ménard-Brière : la troisième équipe sera-t-elle la bonne?

Dominick Gravel/Alouettes de Montréal

MONTRÉAL – Depuis sa sélection au 34e rang du repêchage de 2017 par les Blue Bombers, Félix Ménard-Brière a la bougeotte. En plus d’avoir participé au mini-camp des Giants de New York, dans la NFL, en 2017, le botteur a fait partie de trois équipes différentes de la LCF en moins de quatre mois.

Cette saison, l’ancien des Carabins de l’Université de Montréal a été retranché au camp d’entraînement des Blue Bombers. Il a rapidement pris la direction d’Ottawa, pour une fois de plus être retranché, cette fois, par le ROUGE ET NOIR. Même s’il connaissait un début de saison en montagne russe, le téléphone n’a pas dérougi. Il a d’ailleurs pu retrouver le chemin de la maison et jouer à Montréal, un rêve de jeunesse pour le natif de Sainte-Agathe-des-Monts.

« C’est quelque chose de spécial pour un gars de Montréal de revêtir l’uniforme des Alouettes. Je pense que ça m’apporte beaucoup de fierté, ça m’aide tous les jours à venir ici et à donner le meilleur de moi-même. C’est un peu un rêve de petit garçon! »

Chez les Alouettes, Ménard-Brière a retrouvé son principal adversaire lors de son séjour universitaire : Boris Bede.

« J’ai joué contre lui pendant deux ans. Les gens aimaient dire que c’était la grande rivalité entre lui et moi, parce que lors des matchs des Carabins contre le Rouge et Or, c’était souvent lui ou moi qui faisions la différence. C’est agréable de retrouver Bede chez les professionnels; ça donne un petit piquant de plus à la compétition. »

« Je ne sais pas si les Alouettes vont utiliser un ou deux botteurs pour le match de vendredi, mais s’ils veulent nous faire jouer les deux, c’est quelque chose qu’on aimerait beaucoup. On aurait du plaisir ensemble, ça, c’est certain. »

Félix Ménard-Brière possède plusieurs atouts. Très athlétique, il s’était d’ailleurs illustré au camp d’évaluation régional de l’Est de la LCF en 2017 lors des épreuves de vitesse en réussissant les meilleurs temps de toutes les épreuves.

« Ce que je peux apporter de plus à l’équipe, c’est ma vitesse. J’ai déjà même réussi des plaqués dans le passé! »

De plus, il a déjà l’expérience de plusieurs matchs au stade Percival-Molson, alors qu’il évoluait avec les Carabins.

« Tous mes matchs universitaires contre l’Université McGill – qui jouent eux aussi sur la surface du stade Percival-Molson –, je disputais mes meilleurs matchs de la saison. Alors si je peux continuer ça avec les Alouettes, je vais bien jouer à domicile. »

Évidemment, après plusieurs déménagements, Ménard-Brière espère un jour percer dans la LCF et obtenir un poste à long terme au sein d’une équipe.

« Surtout à la position à laquelle j’évolue, c’est un vote de confiance : quand tu as le pied dans la porte, après ça, tu peux être le botteur d’une même équipe pendant des années. C’est ce que j’aimerais faire éventuellement, rester à la même place et évoluer au sein de la même équipe. »

Peut-être que la troisième fois sera la bonne!