CAMPBELLTON – La vie de Pierre-Luc Labbé a beaucoup changé depuis qu’il a accroché ses crampons en 2013 après six campagnes dans la Ligue canadienne de football (LCF). L’ancien secondeur des Blue Bombers de Winnipeg travaille maintenant comme agent pour la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) au Nouveau-Brunswick et fait du CrossFit dans ses temps libres.
« La plus grande influence a été mon père qui a travaillé comme policier pendant 40 ans. Après ma cinquième saison avec les Blue Bombers, je commençais déjà à penser à mon après-carrière, et la GRC semblait être une option assez alléchante à ce moment-là! »
« J’ai passé six mois à l’Académie de la GRC à Regina en Saskatchewan et j’ai été affecté à mon premier poste au Nouveau-Brunswick. »
Le métier de policier et de pompier est un choix d’après-carrière qui semble assez populaire chez les joueurs de football. Pierre-Luc n’est pas du tout surpris.
« Je pense que c’est assez simple, il faut être en bonne forme et tu retrouves aussi à l’intérieur d’un poste de police ou de pompier l’atmosphère que tu retrouvais dans un vestiaire de football. Moi ce n’est pas de jouer qui me manquait le plus, c’était l’atmosphère au football qui me manquait! »
Après quatre ans au Nouveau-Brunswick, Pierre-Luc est toujours aussi passionné pour son nouvel emploi, mais aimerait bien être relocalisé et être affecté à un poste différent dans la GRC.
« Ce qui est bien dans la GRC, c’est qu’il y a plus de 150 possibilités d’emploi différentes. Les possibilités sont illimitées, comme l’équipe de plongée, l’équipe tactique… Tu peux être affecté aux crimes organisés, aux drogues,etc. J’apprends encore à faire le métier. Il y a beaucoup de choses qui m’intéressent, et un transfert c’est quelque chose qui m’intéresse aussi. »
L’ancien porte-couleur du Vert et Or de l’Université de Sherbrooke avait toujours la flamme de la compétition après sa carrière de footballeur, c’est pourquoi il a décidé de s’initier au CrossFit. Un sport qui l’aide aussi à rester en forme pour son emploi dans la GRC.
« Quand j’ai arrêté de jouer au football, j’avais encore le désir de compétitionner. Alors, j’ai commencé à faire du CrossFit. Je suis tombé en amour avec ce sport-là. Maintenant, je compétitionne un peu moins, et je me concentre un peu plus sur mon travail, mais je m’entraine quand même deux à trois heures par jour, cinq à six jours par semaine. Je vais rester une personne très active jusqu’à ce que je prenne ma retraite. »
Et, même s’il ne joue plus au football, jette-t-il quand même un coup d’œil aux matchs de son ancienne équipe?
« J’ai recommencé dernièrement à regarder du football. Winnipeg jouait d’ailleurs! On dirait que le désir de regarder des matchs revient tranquillement. On dirait que j’avais besoin de me détacher un peu pour me concentrer sur d’autres défis dans ma vie. »