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6 août 2019

Alouettes : Pipkin et Johnson sont prêts à prendre le relais

La Presse Canadienne

MONTRÉAL – En l’espace de quatre jours, les Alouettes de Montréal se sont retrouvés sans les services de leur quart numéro un et avec un lot d’inquiétudes quant à l’état de santé de leur porteur de ballon régulier.

Tous deux blessés lors de la défaite contre le Rouge et Noir d’Ottawa, vendredi soir, Vernon Adams fils et William Stanback n’ont pas participé à l’entraînement de leur équipe mardi. Ce sont plutôt Antonio Pipkin et Jeremiah Johnson qui ont travaillé avec la première unité offensive.

Adams a quitté la rencontre au troisième quart, après avoir été victime d’un plaqué sournois de J.R. Tavai alors qu’il portait le ballon. Si le geste de Tavai n’a pas été sanctionné par la Ligue canadienne de football, Adams a pour sa part été victime d’une commotion cérébrale mineure et il s’est soumis au protocole de la LCF.

Les Alouettes (3-3) ont confirmé que le quart de 26 ans n’allait pas jouer contre les Roughriders de la Saskatchewan (4-3), vendredi soir au stade Percival-Molson, mais Adams a malgré tout lancé quelques ballons sur le terrain d’entraînement et il ne semblait pas ressentir de symptômes graves.

« C’est très encourageant de le voir travailler et de le revoir en action, a mentionné l’entraîneur-chef de la formation montréalaise, Khari Jones. Espérons que nous puissions compter sur lui rapidement et qu’il ne vivra aucune rechute dans sa remise en forme. »

Après avoir subi une blessure à la jambe lors de la première semaine d’activités, Pipkin a effectué un retour au jeu vendredi, lorsqu’il a remplacé Adams. Le jeune quart de 24 ans a connu des résultats mitigés, complétant huit de ses 17 passes, pour 57 verges, mais il montré une belle confiance à l’entraînement.

Jones n’a pas écarté la possibilité de faire appel à Pipkin ainsi qu’à Matthew Shiltz lors du duel contre les Riders, mais pour le moment, Pipkin semble avoir la confiance de son entraîneur-chef. Le principal intéressé ne s’en fait pas trop avec sa performance au dernier match et il compte bien utiliser ses coéquipiers à bon escient plutôt que de forcer le jeu.

« Le match de vendredi est derrière moi et maintenant, je veux m’assurer de distribuer le ballon à mes coéquipiers parce qu’ils sont capables de réaliser de gros jeux. C’est ce qu’il y a de plus plaisant au football, effectuer une passe à quelqu’un et le voir faire des choses extraordinaires avec le ballon. Il ne faut simplement pas trop en faire et connaître notre rôle », a fait valoir Pipkin.

Un de ces coéquipiers devrait être Johnson. Le vétéran porteur de ballon de six saisons dans la LCF a été utilisé à toutes les sauces mardi parce que Stanback, qui a peiné à quitter le terrain après son échappé en prolongation contre le Rouge et Noir, a raté un deuxième entraînement consécutif.

Jones a affirmé que Stanback se sentait mieux, mais qu’il était encore aux prises avec une blessure non dévoilée. L’entraîneur-chef a fait savoir qu’il n’était pas impossible de voir le porteur de 25 ans jouer vendredi, même s’il ne s’est pas entraîné de la semaine.

En attendant des confirmations, Johnson est prêt à prendre les bouchées doubles. Il n’a effectué que huit courses cette saison, pour 49 verges, mais il estime que sa préparation est méticuleuse de semaine en semaine, peu importe qu’il soit partant ou réserviste.

« Ce qui est bien dans mon cas, c’est que je sais ce que je peux apporter à l’équipe et sur le terrain et j’ai confiance en moi. Je me considère très fort mentalement et ma préparation reste la même, car j’ai ce désir d’être meilleur chaque jour. J’ai été partant dans cette ligue pendant quelques années et je suis prêt à faire ce qu’il faut pour relever le défi », a déclaré Johnson.

Une question de confiance

Le mot confiance est d’ailleurs revenu à quelques reprises au terme de l’entraînement. Jones a pris le temps de rassembler les joueurs et il a livré un discours de quelques minutes dans lequel il demandait à ses hommes de garder leur confiance à un haut niveau, qu’ils soient sur l’équipe partante ou de pratique.

« Khari nous a dit d’utiliser notre confiance comme un bouclier et de ne jamais la perdre, peu importe ce qui se passe sur le terrain », a raconté Johnson.

L’entraînement s’est terminé dans la joie et les rires avec un petit pari amical. Le botteur Boris Bede a réussi un placement de 60 verges, forçant les entraîneurs à faire un tour du terrain, au grand plaisir des joueurs.

« Je veux défier mes gars et je veux m’assurer qu’ils soient prêts à la compétition, a expliqué Jones en riant. Nous parlons régulièrement d’être compétitifs et il n’y avait pas meilleure façon de le prouver que de prendre un petit pari. »

Les Alouettes ont par ailleurs rapatrié le secondeur Frédéric Plesius, un Montréalais ayant porté les couleurs des Oiseaux en 2017. Il viendra solidifier les unités spéciales.

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