CALGARY – Le deuxième chapitre de la bataille de l’Alberta s’en vient, mais il n’y a qu’une chose dans la tête des Stampeders de Calgary, en ce moment : l’état de santé de Bo Levi Mitchell.
Jeudi, les Stamps ont retiré le nom du joueur par excellence de la LCF en 2018 et joueur par excellence de la dernière Coupe Grey de la liste des blessés pour six matchs. Mitchell est de retour à l’entraînement, mais sera-t-il celui qui prendra place derrière le centre, lors du match classique de la fête du Travail, ce lundi, contre les Eskimos d’Edmonton? Nul ne le sait…
Depuis les deux derniers jours, le joueur de 29 ans est sur le terrain très tôt, lançant le plus de ballons possibles. Mitchell a dit qu’il avait lancé plus de 50 ballons avant chacun des entraînements. Seul le temps nous dira s’il sera de la partie, cette semaine.
Mais une chose est sûre : Mitchell a plus que hâte de fouler le terrain et de replonger dans l’action.
« J’ai dit à Dave que c’est maintenant ou jamais. Je veux y retourner », dit Mitchell. « C’est la fête du Travail. Je ne peux pas penser à un meilleur moment pour faire un retour au jeu. Et en plus, contre la meilleure défense et la meilleure attaque de la Ligue, lors d’un match si important. »
Mitchell est sur la touche depuis la semaine 3 en raison d’une blessure à un muscle pectoral subie lors d’un match contre les Lions de la Colombie-Britannique. Nick Arbuckle a été le quart partant pour la majorité de la saison et l’athlète de troisième année a aidé les Stamps à maintenir une fiche de 5-4.
En huit rencontres, cette saison, Arbuckle a cumulé 2103 verges de gains, 11 touchés et cinq interceptions. Mitchell n’a participé qu’à deux parties, amassant 527 verges par la passe et trois touchés.
« Fini les tests. Je me sentais bien mercredi et je me sentais bien jeudi. Je dois aller sur le terrain et prouver à Dave (Dickenson) et à John (Hufnagel) que mes yeux et mes pieds vont bien et que je peux lire les jeux aisément », dit Mitchel. « Je n’ai pas joué au football depuis huit semaines et ce n’est pas comme si l’autre quart ne joue pas bien. Je veux juste être certain de pouvoir donner toutes les chances de victoire à mon équipe. »
Peu importe qui amorcera le match derrière le centre pour les Stamps, les Esks seront prêts. Leur défense est la meilleure de la LCF au chapitre des sacs du quart (33). Edmonton est aussi au sommet de la Ligue au chapitre de la moyenne de verges de gains accordée par match (183,7) et les Eskimos ont réussi 10 interceptions.
Et pour tout ce que la défense a pu accomplir, Trevor Harris et son attaque ont aussi bien fait. Le pivot des Esks est en voie de connaître la meilleure saison de sa carrière et il est à égalité au deuxième rang de la Ligue au chapitre des passes de touchés (14). Il a aussi en sa possession C.J. Gable à qui il peut remettre le ballon en tout temps et un trio incroyable de receveurs en Greg Ellingson, Ricky Collins Jr. et DaVaris Daniels – chacun d’eux étant en mesure de réaliser un gros match, chaque semaine.
Calgary a aussi beaucoup de talent, sur toute l’étendue du terrain. La tertiaire des Stamps mène la LCF avec 16 interceptions. Cory Greenwood domine la Ligue au chapitre des plaqués défensifs avec 69. Du côté de l’attaque, Reggie Begelton et Eric Rogers sont de constantes menaces à travers les airs. Dans le champ arrière, il y a eu une rotation. Romar Morris et Ka’Deem Carey sont tous les deux blessés, mais Don Jackson est de retour et il a cumulé 70 verges au sol, lors de la semaine 10.
Jackson cherchera à poursuivre sur sa lancée, lors du match de cette fin de semaine, mais ce ne sera pas de tout repos.
« Ils ont de vrais chiens de garde en défense. Leurs secondeurs et leur front défensif sont dans les meilleurs de la LCF », dit Jackson. « Mais nous croyons avoir vu quelques brèches que nous pourrons exploiter. Nous tenterons de marquer tôt dans le match et nous verrons ce que notre stratégie donnera, ce lundi. »
Avec une victoire, Calgary dépasserait Edmonton au troisième rang de l’Ouest. Cette deuxième bataille de l’Alberta 2019 s’annonce physique, mais amusante.
« Nous affronterons un rival de division qui est en avance sur nous », dit Dickenson. « Nous savons qu’il nous faudra prendre soin de notre maison et de notre terrain, au McMahon Stadium. Notre quart vivra toute une bataille, et ce, peu importe qui il sera. »
D’après des articles parus sur Stampeders.com