7 septembre 2019

Banjo Bowl : Les Riders visitent les Bombers à Winnipeg

LCF.ca

WINNIPEG – Trois matchs sont inscrits au calendrier de la Ligue canadienne de football (LCF), samedi.

Immédiatement après le duel opposant Toronto et Ottawa, les Blue Bombers de Winnipeg (8-3) accueilleront les Roughriders de la Saskatchewan (7-3) au IG Field de Winnipeg lors de l’annuel Banjo Bowl. Cette partie sera présentée sur TSN à compter de 16 h HE.

Il s’agira d’un match revanche, puisque les deux rivaux se sont affrontés la semaine dernière à l’occasion de de la fin de semaine de la fête du Travail L’Équipeur. En effet, dimanche dernier, le botteur Brett Lauther a réussi un placement de 26 verges alors que les dernières secondes s’écoulaient au cadran pour donner une victoire de 19-17 aux Roughriders.

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Samedi marquera la 16e édition du Banjo Bowl, le match revanche d’une série aller-retour dont le premier affrontement a lieu lors de la fin de semaine de la fête du Travail; les Blue Bombers ont remporté huit des 15 premières éditions, dont trois des quatre dernières – les Roughriders ont gagné l’an passé pour mettre fin à la séquence de trois gains de leurs rivaux. Vainqueur la semaine passée, la Saskatchewan aura la chance de balayer les honneurs de la série de deux parties, samedi; les Riders y sont parvenus sept fois lors des 15 dernières années (2005, 2008, 2009, 2011, 2012, 2014 et 2018). Les clubs ont partagé les honneurs de la série à six reprises : 2006, 2007, 2010, 2013, 2015 et 2017. Chaque fois, les Riders ont gagné le match classique de la fête du Travail et les Bombers ont remporté le Banjo Bowl. L’équipe qui a marqué les premiers points du Banjo Bowl montre une fiche de 10-5 (66 %).

Ce weekend, les Riders (7-3) seront en quête d’une septième victoire de suite pour la première fois depuis 2014; ils avaient alors entamé la campagne avec une fiche de 8-3. De plus, avec un gain aux dépens des Bombers, la Saskatchewan pourrait dépasser Winnipeg et se hisser au sommet de la division Ouest.

« Ce sera un bon match revanche », a confié l’entraîneur-chef Craig Dickenson. « Ils seront gonflés à bloc et prêts à se battre. »

« Ce sera un gros défi », a souligné le demi offensif William Powell à Global News. « Chaque fois que vous vous mesurez à la même équipe pour une deuxième semaine de suite, vous savez qu’ils auront apporté des ajustements et qu’ils seront prêts à vous affronter. Ils peaufineront leurs stratégies et feront tout en leur possible pour nous freiner. »

Chose certaine, les Riders ne pourront pas gaspiller les chances de marquer comme ils l’ont fait la semaine passée.

« Nous nous attendons à un environnement bruyant et hostile à Winnipeg. Nous nous sommes entraînés en conséquence, mais ce sera beaucoup plus difficile de gagner là-bas. Si nous jouons comme nous l’avons fait dimanche, nous ne gagnerons pas. »

De leur côté, les Bombers chercheront à renouer avec la victoire et à conserver leur fiche parfaite au IG Field cette saison (6-0); de fait, Winnipeg a remporté ses huit derniers matchs à domicile, soit sa plus longue série de gains à la maison depuis une séquence de 10 victoires lors des saisons 1993 et 1994.

Une victoire samedi donnerait aux Bombers, le 5 octobre prochain en Saskatchewan, la chance de remporter la série de trois matchs entre les deux clubs en 2019. À l’inverse, une défaite permettrait aux Riders de mettre la main sur la série de trois matchs et, dans le cas d’une égalité à la fin du calendrier régulier, de passer devant les Bombers au classement.

Ainsi, le match de samedi est peut-être le plus important des Bombers jusqu’ici cette saison. Toutefois, pour le quart-arrière Chris Streveler – qui remplacera Matt Nichols, le partant des Bombers lors des cinq derniers Banjo Bowls –, pas question de regarder trop loin en avant.

« Chaque match est important d’ici la fin de la saison, surtout contre des adversaires de l’Ouest. Nous savons que la Saksatchewan est une bonne équipe; nous avons joué contre elle la semaine passée. Nous savons à quoi ressemble le classement, mais on ne s’en préoccupe pas. Nous devons nous préparer à jouer un match à la fois et laisser les choses se placer d’elles-mêmes. »