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18 février 2020

Le Japonais Machino, en route vers le camp d’évaluation de la LCF

CFL.ca

TOKYO – Pour un garçon japonais de la campagne qui n’a pas commencé à jouer au football avant l’université, Tomoya Machino a impressionné lors du camp d’évaluation mondial de la Ligue canadienne de football (LCF) qui a eu lieu au Japon, récemment.

L’athlète de six pieds, cinq pouces, 299 livres et originaire d’Ogaki, au Japon, a vraiment fait tourner la tête du directeur du recrutement international de la LCF Greg Quick.

« Non seulement Tomoya s’est démarqué physiquement, mais son agilité, pour un homme de son gabarit, est extraordinaire », a dit Quick. « Il a été le meilleur parmi les joueurs de ligne offensive, lui qui a pu démontrer à quel point il bouge bien. »

Machino, qui a récemment gradué après avoir joué quatre ans pour l’équipe de football de l’Université de Kyoto ne pensait pas poursuivre une carrière professionnelle dans ce sport, mais il a définitivement changé d’idée.

« Je suis extrêmement honoré », a dit Machino. « Je ne pensais pas pouvoir continuer à jouer au football après l’université, mais, maintenant, je représenterai le Japon au camp d’évaluation de la LCF. Je vais donc bien me préparer afin de démontrer ce que je sais faire.

Le joueur de ligne offensive japonais Tomoya Machino pose pour une photo, à la suite du camp d’évaluation mondial de la LCF (Kyle Scott/CFL.ca).

Il a été un joueur de baseball au secondaire, avant d’entreprendre le football à l’université. Il était donc un néophyte à l’époque.

« Ce n’est pas avant que j’aie commencé l’université que j’ai pu voir du football pour la première fois », a dit Machino. « J’ai tout de suite aimé. »

Le joueur de 22 ans semblait être un naturel, lui qui a tout de suite attiré l’attention de l’équipe nationale du Japon qui l’a sélectionné afin de participer au Championnat du monde universitaire à Harbin, en Chine, en 2018. Pour Machino, cet évènement fut majeur et sera à jamais gravé dans sa mémoire.

« Joué pour mon pays dans l’équipe nationale est mon souvenir préféré dans ma carrière », a dit Machino. « J’étais très fier de représenter mon pays et de me battre contre les autres formations internationales. »

Quick a aussi été impressionné par la capacité d’adaptation de Machino et comment il a continué à travailler sur sa technique, et ce, même pendant le camp d’évaluation.

« Vous pouviez constater qu’il était un joueur studieux » a dit Quick. « Lors des un contre un, il a été battu la première fois, mais il s’est ajusté pour ensuite remporter ses trois autres occasions. Il a démontré une belle attention aux détails et un amour du football. »

Le voyage vers le camp d’évaluation de la LCF en mars prochain représentera tout un défi pour quelqu’un qui ne connaissait pas tant la LCF – ni même le Canada —, avant la tenue du camp au Japon.

« Je connaissais un peu la LCF », a dit Machino. « Mais je ne connaissais pas tous les règlements qui sont différents de ceux de la NFL. J’en ai donc beaucoup à apprendre. »

« Je ne suis jamais allé au Canada, mais je sais qu’il y fait très froid et que c’est un pays rempli de beau paysage, avec une faune extraordinaire. »

Pour un homme qui, il n’y a pas si longtemps, pensait arrêter le football, cette occasion est vraiment un grand changement dans sa vie. Mais Machino explique que sa famille l’appuie.

« Ma famille comprend ma situation et elle est très encourageante à mon égard », a-t-il dit. « C’est très précieux. »

Le groupe de « nomades » de la LCF sera au Danemark le 29 février prochain pour le prochain camp d’évaluation mondial, pour ensuite se rendre au Brésil le 7 mars. La tournée des camps d’évaluations mondiaux se terminera au Mexique, le 15 mars prochain.

D’après un article de Roger Kelly, paru sur CFL.ca