29 avril 2020

Matthieu Proulx sera à la barre d’une émission récapitulative du repêchage 2020 sur RDS

Alouettes de Montréal

MONTRÉAL – Le repêchage de la Ligue canadienne de football (LCF) 2020 aura lieu le 30 avril (TSN1 et TSN3 – 20 h HE) et RDS est en train de concocter une émission spéciale qui sera diffusée le 1er mai à compter de 18 h 30.

Dans les circonstances exceptionnelles de la pandémie de COVID-19, le diffuseur francophone officiel des matchs de la LCF présentera une émission récapitulative d’une heure, animée par Matthieu Proulx et ses collaborateurs habituels – Bruno Heppell, Pierre Vercheval et Didier Orméjuste. Ils y feront le résumé de tous les choix de toutes les équipes du circuit Ambrosie.

Il y aura bien sûr un long segment sur les choix des Alouettes de Montréal, une entrevue avec le nouveau directeur général des Oiseaux Danny Maciocia et d’autres réactions.


 
De plus, est-ce que Kétel Assé, Adam Auclair, Brian Harelimana, Samuel Rossi, Andrew Seinet-Spaulding et Marc-Antoine Dequoy – pour ne nommer que ceux-là — auront pu se tailler une place dans ce repêchage canadien? L’équipe de Proulx se chargera de nous transmettre leurs réactions.

« Ce sera nous quatre (Matthieu, Bruno, Didier et Pierre) qui allons passer à travers et analyser le repêchage au grand complet », a dit Proulx. « Il va y avoir évidemment une attention particulière portée sur les Alouettes et également sur les espoirs francophones et il y a déjà une bonne liste cette année de joueurs issus du Québec qui devraient être repêchés. »

« Nous aurons également Danny Maciocia, le directeur général des Alouettes, en entrevue pour discuter et parler de ses sélections. »

« C’est la première fois qu’on fait ça le lendemain », a poursuivi Proulx. « Généralement, on va le faire en direct, mais là pour des raisons techniques et des contraintes hors de notre contrôle ce n’est pas possible cette année. Évidemment, nous, on préfère le faire en direct, avec toutes les émotions sur le vif et tout ça, mais là, ce qui sera intéressant c’est qu’on va avoir 24 heures pour décanter tout ça afin d’analyser et d’aller en profondeur sur les différents choix. »

« Dans le circuit canadien, il y a toujours certaines difficultés à évaluer le talent et avoir toutes les données sur les joueurs, alors, en ayant cedit 24 heures supplémentaire, ça nous permet de faire nos recherches et de vraiment peut-être mieux connaître les espoirs et avoir davantage une vision globale de ce que les équipes cherchent à faire dans leur repêchage. Quelles sont les tendances des formations de la Ligue? »

« Nous serons donc plus dans la rétroaction que dans la réaction. »

Plusieurs classements du bureau de recrutement de la LCF ainsi que quelques repêchages simulés ont été publiés depuis les derniers mois. Maintenant que le repêchage de la NFL est chose du passé, quelques joueurs canadiens ont trouvé preneur chez nos voisins du sud – notamment le plaqueur défensif et espoir canadien numéro un Neville Gallimore qui a été choisi au 82e rang par les Cowboys de Dallas et le demi défensif Marc-Antoine Dequoy, lui qui a signé un contrat en tant que joueur autonome avec les Packers de Green Bay.

Sachant cela, comment envisager le prochain encan canadien de la LCF?

« Lorsqu’on parle de ces joueurs qui auront leur chance dans la NFL, c’est du cas par cas », a expliqué Proulx. « Si je pense à Neville Gallimore ou Chase Claypool qui ont été choisis dans le top-100 par les Cowboys et les Steelers, ces joueurs-là, fort probablement qu’ils auront de longues carrières dans la NFL. Leur valeur dans le repêchage de la LCF diminue beaucoup parce qu’on veut avoir des joueurs qui, éventuellement, viendront. La question est donc de savoir si un jour ils vont être ici. Et est-ce que ce sera dans un an, deux ans? »

« Et ce qu’il faut comprendre aussi, c’est que lorsque des joueurs ont leur chance comme Marc-Antoine Dequoy avec les Packers, les équipes de la LCF ont probablement déjà été en contact – ou sont en contact — avec les Packers de Green Bay pour discuter avec leur département d’opérations football. Elles veulent savoir à combien les Packers évaluent les chances de Marc-Antoine de faire le club, comment ils le voient, où le feront-ils jouer, contre qui il compétitionnera. Pour avoir une meilleure idée des chances de succès de joueurs comme ça dans la NFL. »

Et y aura-t-il des coups d’éclat jeudi soir prochain? Des transactions pour améliorer sa position au repêchage? Ce sera très imprévisible, selon Proulx.

« Ça demeure toujours un grand mystère et c’est ça qui rend (le repêchage) intéressant et c’est ce qu’on souhaite », a-t-il dit. « Pour nous, comme média – et comme partisan —, le spectacle n’est pas juste sur le terrain, mais à l’extérieur du terrain aussi. »

« C’est vraiment là où les grands DG ou les bonnes organisations se démarquent. Comment seront-ils capables de manœuvrer à travers tout ça pour se mettre dans des positions optimales et connaître du succès? Y aura-t-il des transactions pour monter au repêchage? Qu’est-ce qu’il faut sacrifier pour faire ça? Il y a beaucoup de composantes à évaluer. Et nous ce qu’on souhaite, c’est qu’il y ait ces coups d’éclat. »

L’ancien maraudeur Matthieu Proulx a été sélectionné au premier tour par les Alouettes de Montréal (5e choix au total), lors du repêchage de la LCF en 2005 (Alouettes de Montréal).

Avant de travailler pour RDS, Matthieu Proulx a évolué pour les Alouettes de Montréal de 2005 à 2010 au poste de maraudeur, remportant la Coupe Grey en 2009 et 2010.

Avant cela, de 2001 à 2004, il a porté les couleurs du Rouge et Or de l’Université Laval, avec qui il a soulevé la coupe Vanier à deux reprises en 2003 et 2004.

Né à Plaster Rock au Nouveau-Brunswick – mais il a grandi à Gatineau -, Proulx se souvient bien sûr du moment où les Alouettes ont prononcé son nom lors du repêchage de la LCF en 2005, lui qui a été le premier choix des Als, le cinquième au total.

« Lorsque j’ai été repêché en 2005, les Alouettes ont procédé à une transaction pour grimper au repêchage pour venir me chercher au cinquième rang, alors que j’étais convaincu que j’allais jouer pour les Lions de la Colombie-Britannique », s’est remémoré Proulx. « J’avais passé une heure au téléphone le matin avec Mike Benevides qui était un des entraîneurs à Vancouver pour savoir si je souhaitais aller jouer là-bas. C’était pour confirmer leur choix parce qu’eux voulaient faire de moi leur premier choix au repêchage. Finalement, je me suis ramassé à Montréal via une transaction. »

« Et ç’a complètement changé l’histoire de ma vie. C’est ce qui m’a permis de rayonner au Québec et après ça de faire le saut dans les médias. On change le cours des vies, ce n’est rien de moins que ça (le repêchage). »

« C’est ça pour bien des jeunes… Leur vie sera déterminée par cette sélection. »