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12 mai 2020

Rhymes et les Lions se rencontrent virtuellement en vue de la saison 2020

Johany Jutras/CFL.ca

VANCOUVER – Des rencontres virtuelles. Depuis deux mois, nous en avons tous réalisé au moins une. Cesdites rencontres virtuelles ont fait partie de la vie de Dominique Rhymes et des autres membres des Lions de la Colombie-Britannique, alors qu’ils se préparent pour la saison 2020 de la Ligue canadienne de football (LCF).

Le nouveau receveur de la formation de l’Ouest a affirmé que les rencontres sur la plateforme Zoom ont été un moyen de mieux connaître ses nouveaux coéquipiers, incluant entre autres le quart-arrière Mike Reilly et tous les autres receveurs des Lions.

« Ç’a été super de pouvoir leur parler. Ils sont vraiment tous extraordinaires », a dit Rhymes, en direct de sa demeure à Miami, en Floride.

« J’ai encore plus hâte à la prochaine saison. Ça va être amusant. J’ai hâte au début des camps d’entraînement pour que je puisse passer du temps avec eux en jouant au football. »

Dominique Rhymes (centre gauche) s’est joint à ses coéquipiers Bryan Burnham (en haut à gauche), Mike Reilly (en haut à droite), Caleb Holley (centre droit), Lemar Durant (en bas à gauche) et Shaq Johnson (en bas à droite) afin de parler d’attaque.

Rhymes lui-même représente un ajout intrigant à l’attaque des Lions. Malgré une excellente campagne 2019 avec le ROUGE et NOIR d’Ottawa, où il a franchi le cap des 1000 verges de gains sur des réceptions en une saison, il n’a pas trouvé preneur sur le marché des joueurs autonomes avant le 21 février. La chance qu’on lui a donnée d’intégrer la formation des Lions était trop belle pour la laisser filer.

« Ça m’a rendu très heureux », a dit Rhymes, à propos de la chance qu’il aura de jouer avec ce groupe très talentueux.

« Lorsque nous avons joué contre eux, j’ai pu voir ce qu’ils pouvaient faire. Je connais déjà tout le talent qu’il y a dans cette équipe. Ça m’excite beaucoup puisqu’en tant que compétiteur, tu veux te mesurer aux meilleurs tant lors des entraînements que pendant les matchs. »

Il sera réuni avec l’entraîneur-chef Rick Campbell, lui qui a été l’une des grandes raisons qui ont amené Rhymes à accepter l’offre des Lions.

« Ç’a beaucoup joué dans ma décision parce que je le connais, je sais quel genre d’entraîneur-chef il est et je sais ce qu’il attend de ses joueurs », a dit Rhymes.

« Son C.V. parle de lui-même. Je suis très content de continuer à jouer sous ses ordres. »

Après n’avoir participé qu’à quatre matchs au cours de sa dernière saison universitaire à Murray State, Rhymes travaillait en tant que facteur à Miami lorsqu’un de ses bons amis l’a convaincu de voyager au nord afin de participer au camp pour joueurs autonomes du ROUGE et NOIR.

« J’ai terminé mon quart de travail de 12 heures et, le matin suivant, j’étais sur la route, en direction du camp de la LCF », s’est souvenu Rhymes.

« C’était fou… Lorsque je suis arrivé à destination, il y avait entre 200 et 300 joueurs au camp. Alors, d’avoir pu traverser tout ce processus a été incroyable. J’ai commencé au bas de l’échelle et j’ai gravi les échelons un à un. Je me suis fait un nom à Ottawa l’an dernier. Ç’a été tout un périple! »

Dominique Rhymes est en train de se préparer en vue de sa première saison avec les Lions, à la suite de trois campagnes à Ottawa (Johany Jutras/CFL.ca).

Il était déjà habitué de distribuer la poste. En peu de temps, il s’est mis à distribuer les gros jeux sur les terrains de la LCF.

« C’est ironique. Je crois que c’est ça qui est ça », a dit Rhymes, en riant. « J’essaie simplement de faire mon travail. »

Parmi les receveurs des Lions, seulement Bryan Burnham a pu cumuler plus de verges de gains que Rhymes en 2019. Voilà qui est de bon augure pour les Lions et leurs partisans, en vue de la saison 2020.

Bien que Rhymes ait planifié de faire ses bagages afin de se rendre à Kamloops pour le camp d’entraînement des Lions, les préparations virtuelles lui permettront tout de même de garder la forme et un bon état d’esprit. Il sera donc prêt à sauter sur le terrain lorsque le temps viendra.

« Je vois ça comme un mauvais rêve », a dit Rhymes. « Je vais me réveiller et peu après je serai sur un vol en direction du Canada, afin de me préparer pour la saison. Ça me rend super anxieux, mais quelques fois, on ne peut pas savoir ce qui arrivera dans le futur, et certaines choses se passent. Tout ce qu’on peut faire c’est de se préparer. »

Espérons que la prochaine conversation que nous aurons avec Rhymes en sera une en personne, en chair et en os.

D’après un article de Matt Baker, paru sur CFL.ca