30 juin 2020

ROUGE et NOIR : Harris discute de parentalité en se préparant à la venue d’un deuxième enfant

Larry MacDougal/CFL.ca

OTTAWA – Une semaine après avoir parlé des joies et des défis d’être père de Malani, deux ans, le receveur du ROUGE et NOIR d’Ottawa R.J. Harris s’est rendu sur Instagram le jour de la fête des Pères pour partager quelques nouvelles.

« Bonne fête des Pères. Un travail si agréable qu’il faut le faire deux fois », a-t-il écrit sous la photo de sa fille portant un t-shirt arborant un t-shirt annonçant son statut de grande sœur.

Même si le vétéran de deux saisons du ROUGE et NOIR se prépare à tout recommencer à l’arrivée de son deuxième enfant en janvier, il serait difficile de trouver un homme qui tire un aussi bon parti de la paternité.

« Et pas seulement moi, mais tous les pères, nous en sommes fiers », dit-il en souriant quand on lui demande si sa fille est assez âgée pour profiter de ce que fait son père dans la vie. « Je joue au football pour ma famille et pour ma fille, pour lui montrer que dans ce monde, avec tout ce qui se passe, il y a des moyens de réussir et de poursuivre ses rêves ».

Pour Harris, la poursuite de son propre rêve l’a jusqu’à présent amené à disputer 30 matchs avec le ROUGE et NOIR, dont une performance de 66 verges lors du match de la Coupe Grey de 2018 contre Calgary.

Il évolue dans la LCF depuis aussi longtemps qu’il est père de Malani, qui est en train de devenir une fervente partisane du ROUGE et NOIR.

« Elle connaît le football maintenant », a-t-il indiqué. « Elle a sa propre petite danse d’après-touché et nous avons notre poignée de main à nous, donc quand je marque un touché, nous faisons notre poignée de main après le match. »

Mais comme peuvent en témoigner tous ceux qui sont attentifs à l’actualité ces jours-ci, il n’y a pas que des sourires et des rires, d’autant plus qu’il élève lui-même « une jeune reine noire » à un moment où la haine et la violence liées au racisme ont pris le dessus. Lorsqu’il s’agit de faire face au racisme dont il serait victime, dit-il, ses parents ont très tôt eu des conversations difficiles avec lui. Il s’est juré, avec sa partenaire Tiff, de faire de même avec ses propres enfants.

Mais il n’y aura pas que des avertissements et des mises en garde, dit Harris.

« Je veux aussi qu’elle sache qu’elle peut être fière de la couleur de sa peau et qu’elle ne doit jamais se mettre à l’écart de qui que ce soit », dit-il. « Sois fière de ce que tu es et défends ce que tu es avec fierté. Le ciel est la limite et, tant qu’elle poursuivra ses rêves et qu’elle restera en sécurité, je serai toujours à ses côtés ».

Cette perspective sage et paternelle semble découler facilement de Harris. C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles il est une source solide de conseils pour les autres pères dans le vestiaire du ROUGE et NOIR, en particulier pour le récent boom de nouveaux parents au sein de l’équipe. Cela a conduit à une sorte de renversement des rôles pour Harris et pour son coéquipier et collègue receveur Brad Sinopoli, un vétéran de neuf saisons dans la LCF.

« Brad a toujours été le vieil homme du groupe », dit Harris en riant. « D’un point de vue footballistique, nous nous tournons toujours vers Brad pour qu’il nous donne des conseils. Mais maintenant, Brad vient à peine de devenir père, alors il me demande des conseils ».

Blague à part, Harris dit que l’arrivée de nouveaux pères dans l’équipe a été une expérience extrêmement positive.

« C’est cool d’avoir non seulement un lien familial au sein de l’équipe, mais quand nous y intégrons nos enfants, cela nous rapproche encore plus », dit-il.

D’après un article publié sur le ROUGEetNOIROttawa.com.