University of Tennessee
TORONTO – Le travail acharné est un concept très familier pour Josh Palmer.
Lorsqu’il évoluait avec l’Université du Tennessee, il mettait régulièrement les bouchées doubles, continuant de s’exercer après une journée complète à l’entraînement dans le but d’améliorer ses tracés et de perfectionner son jeu.
Il passait du temps supplémentaire au module d’entraînement pour les sauts, soit 30 à 45 minutes de plus par jour, utilisant sa force et sa taille afin de s’entraîner à capter des passes hautes, un aspect qui allait éventuellement devenir un élément clé de son jeu.
« Je crée des habitudes et des réactions aux différentes passes que je pourrais recevoir pour que je n’aie pas à penser pendant les matchs », a expliqué Palmer. « Je n’ai pas le temps de penser; je n’ai que le temps de réagir. C’est ce que je tente d’entraîner mon corps à accomplir. »
Josh Palmer a pris le deuxième rang du classement de l’hiver du bureau de recrutement de la LCF (University of Tennessee)
Palmer était le deuxième espoir le mieux coté au sein du classement de l’hiver du bureau de recrutement de la LCF, tout juste derrière le joueur de ligne offensive de l’Université de l’Iowa Alaric Jackson. Il fait aussi partie des espoirs qui ont le plus de chances d’être sélectionnés lors du repêchage 2021 de la NFL.
Le receveur de six pieds, deux pouces et 210 livres est l’un des nombreux Canadiens ayant réussi à laisser de bonnes impressions dans la NCAA. Ce groupe inclut John Metchie, que Palmer voit comme un espoir de premier plan d’ici quelques années.
« Je suis réellement choyé de faire partie de ce groupe », a dit Palmer lorsqu’on lui a demandé de parler du groupe de Canadiens connaissant du succès aux États-Unis. « Je ne connais pas beaucoup de gars originaires de Brampton, à part moi et John Metchie, qui évolue à l’Université de l’Alabama. Nous avons grandi ensemble. C’est agréable d’être à l’avant-plan, de créer un mouvement et de démontrer tout le talent que contient notre ville. »
Palmer n’a pas eu d’autres choix que de remarquer ce qu’un autre Canadien, Chase Claypool, a accompli lors de sa première saison avec les Steelers de Pittsburgh et de s’en inspirer.
« Il a connu une année phénoménale dans la NFL », a dit Palmer. « Je n’ai pas beaucoup porté attention à lui pendant son passage à l’université, parce que je devais porter attention à ma propre équipe. J’entendais tout le temps parler de lui, et c’est génial de le voir connaître du succès dans la NFL. C’est inspirant. »
En 2020, à sa dernière année, Palmer a capté 33 passes pour 475 verges et quatre touchés. Au cours de sa carrière universitaire, il a disputé 47 parties et a capté 99 passes pour 1514 verges et sept majeurs. Il a reçu une invitation pour le Reese’s Senior Bowl en 2021, où il a été impressionnant en démontrant ses excellentes aptitudes à courir des tracés. Il avait aussi été invité au Reese’s Senior Bowl en 2020, après avoir mené son équipe autant au chapitre des réceptions et des verges sur des réceptions par match.
Son dévouement envers le sport du football remonte à loin. Il y a plusieurs années, le jeune homme originaire de Brampton, en Ontario, a choisi de quitter la résidence familiale pour aller étudier à l’école St. Thomas Aquinas de Fort Lauderdale, en Floride, pour ses deux dernières années à l’école secondaire.
« Je savais que si je voulais jouer au football dans une université américaine et éventuellement jouer au football chez les professionnels, je devais obtenir de la visibilité », a raconté Palmer en parlant de sa décision de déménager en Floride. « Aller étudier à l’école St. Thomas Aquinas était avant tout une décision d’affaires, puisque j’étais encore très jeune. »
Avant d’habiter en Floride, où il soutient avoir affronté d’excellents joueurs de football ayant joué un rôle important dans son développement, Palmer excellait dans plusieurs sports. À Brampton et dans ses environs, il jouait au soccer, au basketball et football, avant de prendre la décision de ne se concentrer que sur la pratique du football.
Ce dévouement et tout le dur travail accompli depuis sont les raisons pour lesquelles Palmer se retrouve dans cette position aujourd’hui, et il espère que le tout rapportera des dividendes et qu’il pourra jouer chez les professionnels.
« Je crois que je dois considérer le tout comme les deux », a-t-il dit lorsqu’on lui a demandé s’il voyait le football comme un sport ou comme un gagne-pain. « En fin de compte, c’est un sport, mais c’est aussi ce que vous faites pour gagner votre la vie. C’est votre travail, vous devez donc l’aborder comme tel. Vous devez mettre les bouchées doubles; ce n’est pas un emploi de neuf heures à cinq heures. C’est celui qui travaille le plus qui aura le plus de succès. »
« Vous devez toujours être à votre mieux. J’ai l’impression que je ne mettrais pas autant d’efforts si je pensais qu’il ne s’agissait que d’un sport. »