Les équipes de la LCF célèbreront « la vérité et la réconciliation »

TORONTO – La Ligue canadienne de football (LCF) et ses équipes se joindront aux Canadiennes et aux Canadiens afin de reconnaître la tragique histoire et les séquelles des pensionnats dans les jours précédant et suivant la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation du 30 septembre.

« La souffrance des familles autochtones dont les enfants ont été forcés de fréquenter les pensionnats, les séquelles de ces expériences et le traumatisme que leur mémoire déclenche à ce jour doivent être reconnus par nous tous », a souligné Randy Ambrosie, le commissaire de la LCF.

« Nous ne pouvons bâtir ensemble un Canada plus fort que si nous bâtissons ensemble un Canada plus informé, plus conscient et plus juste. »

Dans les jours précédant et suivant le 30 septembre, les équipes de la LCF participeront à des activités comprenant des séminaires pour les employés, des cérémonies les jours de match, des vidéos dans le stade, des moments de silence et le port de chandails orange lors des périodes d’échauffement. Elles ont consulté les communautés autochtones locales sur la façon de reconnaître cette tragique histoire.

La LCF prévoit également afficher, pendant les matchs, une image virtuelle sur le terrain à l’effigie du logo Chaque enfant compte. Les officiels sur le terrain porteront des épinglettes orange reconnaissant le mouvement Chaque enfant compte. Et la Ligue tiendra un événement de sensibilisation pour ses employés.

Le Gouvernement du Canada a adopté une loi en juin dernier pour reconnaître le 30 septembre comme la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, un jour férié fédéral. Le jour férié désigné pour les employés fédéraux répond à l’un des 94 appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation (CVR), qui a publié son rapport définitif sur la tragédie des pensionnats en 2015.

Sur la base d’entrevues réalisées avec plus de 6000 témoins, la CVR a indiqué que la politique relative aux pensionnats, qui obligeait les enfants autochtones à quitter leur famille et leur communauté pour fréquenter les pensionnats, équivalait à un génocide culturel et était indissociable des problèmes actuels auxquels les peuples autochtones sont confrontés, qu’il s’agisse des taux élevés de pauvreté, de suicide et d’incarcération ou de la perte des terres et des traditions autochtones.

Le projet Enfants disparus et lieux de sépulture non marqués de la CVR a documenté plus de 4100 décès dans les pensionnats, mais il a été révélé que le bilan total pourrait atteindre 6000 décès, étant donné les énormes lacunes dans les dossiers disponibles.

« La LCF et ses équipes tiennent à remercier les dirigeantes et les dirigeants, les communautés et les personnes autochtones qui ont travaillé avec nous », a ajouté Ambrosie. « Et nos partisanes, nos partisans et nous les remercions d’avoir participé à ces activités importantes avec nous. »