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VANCOUVER – Au cours de son épopée vers l’une des meilleures carrières qu’un joueur de la Ligue canadienne de football (LCF) puisse avoir, John Bowman a atteint un point où il débordait de connaissances.
En 14 saisons avec les Alouettes de Montréal, Bowman a réussi des sacs (134), a été choisi au sein d’équipes d’étoiles (deux fois sur celle de la LCF et neuf fois sur celle de la division Est) et a remporté des Coupes Grey (2009 et 2010). Retraité, comme joueur, depuis 2019, Bowman va maintenant commencer à partager une vie de connaissances sur le football. Il a été embauché par les Lions de la Colombie-Britannique, lundi, comme entraîneur de la ligne défensive.
« J’ai toujours voulu redonner des connaissances », a mentionné Bowman aux membres des médias réunis lors d’une visioconférence. « Plus je vieillissais et plus je ralentissais, lorsque je jouais, plus je me retrouvais à donner des conseils aux joueurs ou à les aider davantage. Je me sentais capable de partager des connaissances. Après tout, le coaching, c’est tout simplement votre capacité à partager vos connaissances et à aider les joueurs à bien les comprendre et à bien accomplir leurs différentes tâches. »
L’un des meilleurs joueurs de ligne défensive à avoir évolué dans la LCF, Bowman a mis fin à sa carrière au sixième rang de l’histoire de la Ligue pour les sacs et avec deux conquêtes de la Coupe Grey avec les Alouettes (Dominick Gravel/Alouettes de Montréal)
Un assurément futur membre du Temple de la renommée du football canadien, Bowman a travaillé auprès de l’Association des joueurs de la LCF (AJLCF) en 2020 et en 2021. Il a profité de la dernière saison pour se distancer un peu du sport en tant que joueur. Et lorsqu’il a décidé qu’il était prêt à se lancer dans le coaching, il a obtenu une entrevue avec le codirecteur général et entraîneur-chef des Lions, Rick Campbell.
« Je suppose que je parle bien et qu’ils ont aimé ce que j’avais à dire », a dit Bowman.
Le joueur de 39 ans a également bien fait lors de son premier point de presse en tant qu’entraîneur. Il a été franc sur ce qu’il ne savait pas, affirmant qu’il devra s’appuyer sur ses nouveaux collègues pour rattraper son retard sur la technologie utilisée par l’équipe et sur la manière d’utiliser les statistiques avancées à son avantage. Quelques années seulement après avoir enfiler un uniforme pour contribuer aux succès de l’équipe dont il faisait partie, Bowman pense qu’il offrira une certaine relativité aux joueurs des Lions dans ses nouvelles fonctions en 2022.
« Quand on parle d’expérience, je possède 14 ans à m’entraîner pour ce poste », a-t-il dit. « Les fois où je verrai un jeu ou une stratégie que je n’aurai jamais vu auparavant, ou une protection contre la passe ou une situation que je n’aurai jamais affrontée, seront très rares. Bien sûr, ce sera un processus d’apprentissage pour tout le monde, mais j’étais dans le siège des joueurs il n’y a pas si longtemps. En tant que joueur, je savais ce que je voulais entendre de mon entraîneur; je pense que ce sera probablement ma plus grande force. »
Travailler auprès d’un vétéran entraîneur en défense comme Rick Campbell devrait être bon pour Bowman, alors qu’il amorce sa transition vers le monde du coaching (La Presse Canadienne)
Bowman aura beaucoup d’excellents entraîneurs dont il pourra s’inspirer. Il a mentionné Mike Sinclair, l’entraîneur de la ligne défensive des Alouettes lors de ses débuts avec l’équipe, comme une grande source d’inspiration. Il a mentionné son ancien coéquipier et entraîneur Anwar Stewart, et, bien sûr, l’ancien entraîneur-chef des Alouettes, Marc Trestman, et ses « Tres-isms », comme les appelle Bowman. Il y a des entraîneurs universitaires et même d’autres avant ça qui ont fourni une panoplie de connaissances que Bowman peut maintenant enseigner à ce qui est, présentement, une ligne défensive assez jeune des Lions.
« Je pense que j’ai joué pendant 21 ans, ou quelque chose comme ça », a dit Bowman. « Vous tirez parti de nombreuses expériences différentes et vous essayez de rassembler autant de connaissances que possible. Je vais certainement m’appuyer sur chacun d’eux. »
Lorsque les camps d’entraînement s’amorceront cette année, Bowman devra faire le long voyage vers la Colombie-Britannique plutôt que de rejoindre les Alouettes, mais Bowman trouvera un autre groupe d’entraîneurs défensifs desquels il pourra apprendre chez les Lions. Le tout débute par Campbell, qui compte plus de 20 ans d’expérience dans la LCF. Dans le poste de coordonnateur défensif, Bowman retrouve Ryan Phillips, a un ami et ancien coéquipier récemment embauché qui n’a que quelques années de plus que lui dans le monde du coaching. Même chose pour l’entraîneur des secondeurs Travis Brown, un ancien joueur qui en est à sa cinquième année comme entraîneur dans la LCF.
« Je ne veux pas dire que j’étais nerveux ou quoi que ce soit. La première fois que je lui ai parlé, il pouvait dire que j’étais un peu nerveux. J’étais anxieux, ou quelque chose du genre », a dit Bowman à propos de ses premières conversations avec Campbell.
« Il a dit : ‘‘Écoute, détends-toi. Sois toi-même. Nous t’avons fait venir pour tes connaissances et pour tes capacités à les enseigner. » Ces quelques mots m’ont mis à l’aise, et ils m’ont aussi mis à l’aise en disant: ‘‘Hé, sois toi-même. Nous ne te demanderons jamais d’en faire plus que ce tu seras capable de faire.’’ »
Bowman fait ses premiers pas dans sa vie d’entraîneur de la bonne manière, c’est-à-dire avec un esprit ouvert, sachant qu’il ne sait pas tout, mais confiant quant à ce qu’il aimerait apporter à ses joueurs. Il était heureux d’absorbe les connaissances de son entourage pendant 14 ans comme joueur dans la LCF. Il est maintenant prêt à commencer à les partager. »
« J’espère que je pourrai amener quelqu’un à connaître du succès de la même manière que l’on m’a appris à connaître du succès.