25 mars 2022

Aperçu : Les clubs prêts pour le camp d’évaluation de la LCF

Amber Bracken/LCF.ca

TORONTO – En vérité, le plus gros du travail a déjà été accompli pour les espoirs admissibles au repêchage 2022 de la Ligue canadienne de football (LCF), prévu pour le 3 mai prochain.

Les espoirs, qu’il s’agisse des quelque 50 joueurs nationaux ou des 34 joueurs internationaux qui seront présents à Toronto en fin de semaine, ont passé plusieurs années avec leur équipe universitaire, se bâtissant un curriculum vitae rempli de statistiques, d’honneurs individuels et de championnats. Bref, en général, les directeurs généraux, les entraîneurs et les dépisteurs des quatre coins de la LCF ont déjà une bonne idée des athlètes qui défileront devant eux lors du camp d’évaluation 2022 de la LCF, présenté par New Era.

Le camp d’évaluation est la dernière chance qu’a un espoir de laisser une bonne impression aux équipes ou de changer la perception qu’elles ont de lui. Les espoirs se soumettront aux tests physiques du camp, ils rencontreront les équipes lors d’entrevues et ils mettront fin à leur fin de semaine avec des confrontations, un moment où ils pourront démontrer ce qu’ils peuvent faire en situation de match.

Donc, quelle est la meilleure manière de passer à travers la fin de semaine? Comment un espoir peut-il gagner le cœur d’une équipe et la convaincre qu’elle doit absolument appeler son nom lors du repêchage?

Geroy Simon, l’adjoint au directeur général des Elks d’Edmonton accorde une grande importance à l’évaluation en personne lors du camp d’évaluation de la LCF (Amber Bracken/LCF.ca)

« Nous regardons assurément l’athlétisme et la capacité des espoirs à changer de direction. Un joueur capable d’évoluer à plusieurs positions est aussi intrigant », a confié l’entraîneur-chef des Elks d’Edmonton Chris Jones jeudi.

« Et plus je vieillis, plus nous nous penchons sur le caractère des espoirs et sur les trucs de cette nature pour réellement connaître qui se trouve devant nous et si ce que nous voyons est vraiment ce qui était annoncé. »

« Je pense que c’est une chose, comme j’ai dit, à laquelle je ne m’occupais pas. Mais c’est de plus en plus important. Si vous regardez ce qu’a fait Winnipeg au cours des dernières années, ils ont réussi à assembler un groupe de joueurs capables de jouer ensemble, et capables de bien jouer ensemble. Et, encore une fois, ils ont réussi à le faire année après année. Je pense que c’est une recette qui mène au succès. »

« Regarder des vidéos, c’est une chose. Ça permet d’avoir une idée de qui sont ces joueurs », a dit l’adjoint au directeur général des Elks, Geroy Simon.

« Cette fin de semaine nous permet de nous assoir avec ces joueurs et de leur parler. Savoir ce qui les motive, savoir pourquoi ils ont fait certaines choses lors de certains matchs et avoir une meilleure idée de leur caractère. »

« C’est un casse-tête que nous essayons de mettre ensemble. Vous n’allez pas tout simplement trouver une panoplie de joueurs, les faire jouer ensemble et espérer que ça fonctionne. Vous devez trouver les bons morceaux, ceux qui vous aideront à gagner, et ce sont ces joueurs que nous recherchons. »

Jones, Simon et le reste des membres du personnel des Elks en seront à un premier repêchage ensemble, depuis que Jones a été embauché en décembre. Le ROUGE et NOIR d’Ottawa se retrouve dans une situation similaire, avec le nouveau directeur général Shawn Burke et un nouveau département d’opérations football, qui apprend toujours à se connaître. Alors que certains dirigeants ont, par le passé, placé les espoirs dans des situations embarrassantes lors des entrevues, Burke ne souhaite pas créer un environnement hostile.

L’entraîneur-chef du ROUGE et NOIR Paul LaPolice et le directeur général Shawn Burke veulent créer un environnement accueillant lors de leurs entrevues avec les espoirs (Peter McCabe/LCF.ca)

« Je pense que c’est une fin de semaine spéciale pour tous les participants, et il faut respecter le tout. C’est possiblement, jusqu’à maintenant, le moment le plus fort de leur carrière jusqu’à présent en fin de semaine. Alors nous créerons une pièce conciliante », a dit Burke, ajoutant qu’il y a plusieurs autres opportunités pour les équipes de parler avec les joueurs en amont du repêchage et qu’il y aura beaucoup de temps pour couvrir les sujets plus difficiles.

« Ça ne dure que 15 minutes, alors on veut les rendre à l’aise », a ajouté l’entraîneur-chef du ROUGE et NOIR Paul LaPolice.

« Vous voulez en apprendre sur eux, sur leur vie et sur leurs histoires. Je suis toujours intéressé, je veux savoir comment ils peuvent me démontrer leur passion pour le football, parce que les deux personnes qui sont assises ici (LaPolice et Burke) sont de grands passionnés de football canadien. Comment parviendront-ils à nous le démontrer. Parce que ce n’est pas un business facile. »

L’événement d’en fin de semaine sera le premier camp d’évaluation en personne de la Ligue en près de trois ans. La pandémie de COVID-19 a forcé l’annulation de tous les camps d’évaluation en 2020, et tous les participants, l’an dernier, ont soumis des vidéos de leurs tests dans le cadre d’un camp d’évaluation virtuel. Le fait d’être à nouveau réuni fait une énorme différence pour toutes les personnes impliquées.

« Je crois que c’est bien que tous les entraîneurs et que les directeurs généraux soient réunis dans un même endroit et que nous puissions échanger dans un environnement plus amical », a dit l’entraîneur-chef des Stampeders de Calgary Dave Dickenson.

« J’ai hâte de rencontrer ces jeunes, pas seulement pour leurs entrevues; je suis tout simplement meilleur pour évaluer les joueurs en personne. Je sais comme se pratique le sport sur le terrain, et je recherche certaines choses. Alors quand je peux le voir en personne, j’y crois un peu plus. Ce que mes yeux voient me permettre d’y croire un peu plus. »