13 mai 2022

Hoban peaufine ses connaissances de la gestion d’équipement avec les Lions

BCLions.com

KAMLOOPS – Olyvia Hoban se souvient de son premier entretien d’embauche avec les Dinos de l’Université de Calgary. Elle avait 16 ans et avait complété la moitié de son 5e secondaire. Comme nouvelle partisane, elle venait tout juste d’avoir la piqure pour le football.

Elle se souvient de s’être fait demander ce qu’elle aimerait faire avec les Dinos.

« J’ai répondu : ‘‘Je ne sais pas vraiment. Ce je sais, cependant, c’est que je dois travailler dans le monde du football. Apprenez-moi n’importe quel métier.’’ »

Aujourd’hui, à 19 ans, l’étudiante en arts de l’Université de Calgary répètera sans l’ombre d’un doute une phrase similaire au camp d’entraînement 2022 des Lions de la Colombie-Britannique. Il y aura plusieurs choses à apprendre, elle qui amorce un emploi temporaire comme adjointe au gérant d’équipement des Lions, mais elle est prête à tout.

« Je suis très fébrile », a dit Hoban, quelques heures après son arrivée à Kamloops, la ville qui accueille le camp d’entraînement des Lions. « Je suis très reconnaissante envers les Lions pour cette opportunité. J’ai vraiment hâte de voir comment ils font les choses ici. »

Hoban, adjointe du département d’équipement des Dinos et gérante d’équipement du Rage de Calgary dans la Western Women’s Canadian Football League, est l’une des neuf candidates qui ont été choisies pour participer au programme Femmes au football, présenté par KPMG. Elle passera les prochaines semaines à s’imprégner de l’atmosphère du camp d’entraînement et à retenir les notions qui lui seront enseignées, tout en continuant à tracer sa propre voie au sein d’un sport qui a fait des débuts éclatants dans sa vie il y a à peine quelques années.


 
Hoban se souvient de la manière dont son amour pour le football a commencé. À l’âge de 14 ans, elle n’avait aucun intérêt pour le sport. Mais, un jour, alors qu’elle cherchait quelque chose à regarder à la télévision, elle est tombée sur l’émission Last Chance U, la série documentaire américaine qui présente les défis des programmes de football junior et des joueurs cherchant à se tailler une place au sein des équipes de la Division 1.

« Je regardais l’émission, et je me suis qu’il était possible d’avoir une carrière en travaillant dans le sport », a-t-elle dit. « Le fait de voir que je pouvais travailler dans le sport et y bâtir une carrière sans être une athlète? C’est quelque chose qui me parlait beaucoup. »

« J’ai tout de suite su que c’est ce que je voulais », a dit Hoban en parlant de l’inspiration que lui a donnée la série et de l’énergie qu’elle a immédiatement ressentie en ce qui a trait au football. « J’aime le sport depuis ce moment-là. Alors je travaille d’arrache-pied depuis ce temps. Je suis fière de dire que je travaille avec une équipe universitaire depuis maintenant quatre ans. Que je suis la gérante d’équipe d’une équipe de football féminin. Que je travaille aujourd’hui chez les professionnels. Je travaille vraiment fort depuis le moment où j’ai réalisé que je pouvais me bâtir une carrière en occupant cet emploi. »

Quand Hoban a demandé qu’on lui apprenne n’importe quel métier lors de ce premier entretien d’embauche, Kevin Tonak, le coordonnateur académique et administratif des Dinos, a demandé à la jeune femme de 16 ans si elle avait envie de travailler auprès des employés responsables de l’équipement.

Hoban a dit oui sur le champ. Tout s’est très bien déroulé, et on ressent sa passion lorsqu’elle dit que ce qu’elle aime le plus faire au monde, c’est réparer des pièces d’équipement.

Inspirée par l’émission Last Chance U de Netflix, Olyvia Oban a immédiatement développé un intérêt pour la gestion d’équipement (BCLions.com)

Alors qu’elle amorce sa quatrième saison comme adjointe au gérant d’équipe des Dinos, Hoban en est aussi à son sixième mois comme gérante d’équipement du Rage. Considérant qu’elle étudie aussi, en même temps, pour obtenir son diplôme en danse, son dévouement et sa charge de travail en disent long. « Je trouve toujours une façon pour que tout fonctionne », a-t-elle dit. « Je fais ce qu’il faut faire, et c’est ma passion. »

Hoban anticipe avec impatience le travail qui l’attend. Elle sait exactement ce qu’elle veut faire dans le monde du football : elle veut être la meilleure gérante d’équipement possible. Avec cet état d’esprit, elle a hâte de voir les différences entre le monde qu’elle connaît et celui qu’elle s’apprête à connaître chez les professionnels.

« Nous ne travaillons qu’avec deux sortes de casques, et nous n’avons que quelques styles d’épaulières », a dit Hoban en parlant des Dinos et du Rage. « Alors j’ai hâte de savoir comment ça se passe ici. Comment font-ils pour accommoder tous les joueurs d’une manière différente? Qu’est-ce qu’il y a de plus à apprendre dans l’univers de la gestion d’équipement? »

« J’ai épuisé les recherches Google que je peux effectuer à propos de la gestion d’équipement », a-t-elle ajouté en riant. « Alors j’ai tout simplement hâte d’apprendre de nouvelles notions. »

Hoban est heureuse de son travail avec les Dinos et avec le Rage. Mais, un jour? « J’aimerais assurément faire le saut chez les professionnels », a-t-elle dit. « C’est assurément l’un de mes objectifs. »

Elle prendra un autre pas vers la réalisation de son rêve en prenant part au camp d’entraînement des Lions de la Colombie-Britannique.

D’après une chronique de Don Landry publiée sur CFL.ca.