8 mai 2023

Être repêché par les Stampeders a valu l’attente pour Clark Barnes

Christian Bender/LCF.ca

CALGARY – La première leçon qu’a apprise Clark Barnes au cours de sa jeune carrière chez les professionnels, c’est la patience.

Le produit de l’Université de Guelph était perçu comme le meilleur receveur ayant participé au camp d’évaluation de la Ligue canadienne de football (LCF), présenté par New Era à Edmonton en mars dernier. L’athlète de six pieds et 198 livres natif de Brampton, en Ontario, s’attendait donc à recevoir un coup de fil assez rapidement mardi soir dernier, lors du repêchage 2023 de la LCF.

Globalement, ça n’a pas été le cas. Les Stampeders de Calgary l’ont choisi au troisième tour, et au 24e rang au total. Le fier compétiteur en lui s’est cependant agité, alors que le premier tour du repêchage menait au deuxième. Le réseau TSN venait de faire le saut de sa diffusion à la télévision à sa diffusion en ligne lorsque Clark a été choisi. Les proches qu’il avait réunis pour une fête du repêchage – des membres de sa famille, des amis et certains de ses coéquipiers à l’Université de Guelph – ont ainsi enfin eu la chance de célébrer son saut officiel chez les professionnels.

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Barnes a réussi le deuxième plus rapide sprint sur 40 verges lors du camp d’évaluation de la LCF à Edmonton (Jason Franson/LCF.ca)

Vendredi, Barnes a eu encore plus de raisons de célébrer, puisqu’il était l’un des six joueurs issus du bassin d’espoirs repêchés par les Stampeders en 2023 à signer une entente avec la formation de l’Alberta. Il est officiellement un joueur de football professionnel.

« C’est assurément surréel. Je ne crois pas que je le réalise entièrement encore », a dit Barnes, vendredi, quelques instants après avoir paraphé son premier contrat professionnel. « C’est assurément un rêve qui devient réalité. »

Le receveur de 22 ans soutient que d’avoir été repêché par les Stampeders en a valu l’attente, mais si ça n’a pas été de tout repos. Chaque vibration de son téléphone lui envoyait une pointe de nervosité, et chaque fois qu’il voyait qu’il s’agissait d’une notification Snapchat ou d’un texto d’un ami, cela ne faisait qu’ajouter à sa nervosité.

« Je m’attendais assurément à être choisi un peu plus tôt lors du repêchage, mais ce n’était pas trop insupportable », a-t-il confié. « Une fois que c’est arrivé, j’étais tout simplement excité, et je suis honnêtement très reconnaissant envers Calgary, qui a choisi de me donner une chance. »

« On m’avait dit de m’attendre à être choisi lors des deux premiers tours », a-t-il déclaré. « Mais on ne sait jamais ce qui peut arriver. Quoi qu’il en soit, ça ne fait pas tellement une différence. Tout le monde doit mériter son poste lors du camp d’entraînement, donc ça n’avait pas trop d’importance pour moi. »

Lorsque le téléphone a finalement sonné et que le directeur général et entraîneur-chef des Stampeders Dave Dickenson lui a annoncé la bonne nouvelle, Barnes a obtenu la chance qu’il espérait. Calgary continue d’être une organisation modèle dans la LCF, même si l’équipe n’a pas remporté la Coupe Grey depuis 2018. Dickenson et le président de l’équipe, John Hufnagel, continuent de trouver des diamants bruts et de les développer en joueurs de haut niveau. Pour quelqu’un comme Barnes, qui a montré un énorme potentiel en tant que receveur (14 matchs en trois saisons pour 516 verges et six touchés) et que spécialiste des retours de botté (quatre touchés en 23 retours de botté d’envoi) pendant son séjour à l’Université de Guelph, Calgary est un point d’atterrissage parfait.

« C’est vraiment réconfortant de savoir que je serai entre de bonnes mains et que j’évoluerai au sein d’une excellente organisation, surtout que je devrai quitter ma ville natale pour aller jouer quelque part loin de chez nous », a-t-il dit.

Il se présentera au camp des recrues des Stampeders plus tard cette semaine avec une tonne d’opportunités devant lui également. Mercredi, Calgary a annoncé que Jalen Philpot, un receveur sélectionné au cinquième rang du repêchage de l’an passé, manquera le camp d’entraînement, aux prises avec une blessure à une cuisse qui a nécessité une intervention chirurgicale ce printemps. Il s’agit d’une mauvaise nouvelle pour l’équipe, car Philpot était prêt à s’appuyer sur son impressionnante saison de recrue pour connaître une encore meilleure deuxième campagne dans la LCF, mais comme Barnes l’a déjà appris lors des réunions de receveurs, cela ouvre un besoin et une chance pour les autres receveurs de saisir la balle au bond et de combler le vide.

« Je me concentre tout simplement à faire tout ce que je peux au camp d’entraînement et à faire de mon mieux », a déclaré Barnes. « C’est vraiment tout ce sur quoi vous pouvez vous concentrer, en vous assurant que vous profitez de toute opportunité qui se présente. »

Barnes est plus qu’heureux d’être avec une organisation comme les Stampeders. Mais ce fier compétiteur en lui est encore un peu agité. Prêt à travailler d’arrache-pied pour son nouveau club, s’il parvient au passage à démonter à d’autres équipes le joueur qu’elles ont laissé passer, il en sera heureux aussi.

« Honnêtement, j’ai un certain poids sur mes épaules », a-t-il déclaré.

« Je veux prouver que plusieurs équipes ont eu tort sur la manière dont le repêchage s’est déroulé, mais je ne veux pas non plus accorder trop d’importance à ce poids, puisque je ne veux pas être rempli d’énergie négative. J’essaie donc de rester positif et de me concentrer uniquement sur le football, plutôt que sur les discussions extérieures, sur les hypothèses et les autres choses comme ça. Je suis juste excité de jouer au football. »

D’après une chronique de Chris O’Leary publiée sur CFL.ca.