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16 mai 2023

Quel quart-arrière de la division Ouest a le plus de choses à prouver?

La Presse Canadienne

TORONTO – Après avoir analysé la situation des quarts-arrière pressentis pour être partants de chacun des clubs de la division Est, hier, nous portons notre regard aujourd’hui sur les passeurs de la division Ouest.

La division Ouest offre un intéressant mélange de jeunes quarts-arrière cherchant à laisser leur marque au sein de la Ligue canadienne de football (LCF), de vétérans cherchant à atteindre les plus hauts sommets pour la première fois de leur carrière, et d’un joueur qui a déjà vu pleuvoir. Parlant de ce dernier…

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En cinquième position : Zach Collaros

Tous les joueurs de la LCF sont extrêmement compétitifs, il y a toujours place à l’amélioration et la saison 2023 représente une page blanche pour chacun d’entre eux. Cependant, quand il est question du quart-arrière des Blue Bombers de Winnipeg Zach Collaros, il faut oublier tous ces clichés. Évidemment, Collaros cherchera à jouer au plus haut niveau possible, mais il a été élu joueur par excellence de la LCF lors des deux dernières saisons, et il a remporté deux Coupes Grey au cours des trois dernières campagnes. Nommez-nous un seul quart-arrière ayant moins de choses à prouver que Collaros.

En quatrième position : Vernon Adams Jr.

Le quart-arrière des Lions de la Colombie-Britannique aurait pu se retrouver un peu plus bas au sein de cette liste, mais nous nous sommes rappelé cette citation : « Pas nécessairement pour me prouver, mais je sens que je dois montrer aux partisans, et montrer à tout le monde, que nous sommes toujours aussi bons, que nous avons encore beaucoup de pièces identiques. En tant que quart-arrière, votre travail consiste à marquer des points et à gagner des matchs. J’ai fait du très bon boulot pour y parvenir tout au long de ma carrière. »

Ça ne veut pas dire que la saison 2023 ne sera pas importante pour Adams. Et, évidemment, il prend la prochaine saison au sérieux. Il a passé beaucoup de temps au cours de la saison morte à s’entraîner avec ses coéquipiers, mais Adams n’est pas dans la même position que d’autres passeurs de la division Ouest. Il devra assurément prouver qu’il est en mesure d’aider les Lions à demeurer parmi les meilleurs clubs de la LCF, mais personne ne s’attend à ce qu’il soit le prochain Nathan Rourke.

Adams a fait preuve de constance lors de sa première demi-saison avec les Lions, lui qui s’est joint au club à la fin août. Il pourra compter sur trois receveurs ayant franchi le cap des 1000 verges sur des réceptions l’an passé (Dominique Rhymes, Keon Hatcher et Lucky Whitehead) pour faciliter son boulot cette saison. La première chose que l’ancien quart-arrière des Alouettes de Montréal aura à prouver, en 2023, c’est qu’il mérite d’être le partant des Lions. Et cette situation ne repose pas uniquement sur ses statistiques : la Colombie-Britannique compte sans doute sur le meilleur quart-arrière numéro deux (Dane Evans) et sur le meilleur quart-arrière numéro trois (Dominique Davis) de la LCF.


 
En troisième position : Taylor Cornelius

Le parcours pour passer d’un quart-arrière moyen à un quart-arrière étoile est long, tumultueux et tout sauf certain. Le directeur général des Elks d’Edmonton, Chris Jones, a passé toute la saison morte à aider Cornelius en donnant à l’entraîneur-chef du club, Chris Jones, de toutes nouvelles armes pour épauler son quart-arrière de troisième année.

Jones a bien géré le départ du receveur Kenny Lawler en ajoutant le joueur par excellence de la division Est en 2022 Eugene Lewis, le membre de l’équipe d’étoiles de la division Est en 2022 Steven Dunbar Jr. et Kyran Moore à sa formation. Maintenant, c’est à Cornelius de prouver à l’état-major des Elks qu’il est plus que capable de se débrouiller avec tous les nouveaux receveurs à sa disposition. Un quart-arrière très habile pour courir au cours de ses deux premières années dans la LCF, Cornelius a progressé comme passeur, mais la réalité est la suivante : une équipe ne peut pas gagner sur une base constante avec un quart-arrière ne réussissant pas au moins 60 % de ses passes.

Âgé de seulement 27 ans, Cornelius n’a pas encore atteint son plein potentiel, mais le temps commence à presser. Avec toutes les munitions autour de lui, il est temps pour Cornelius de passer à la prochaine étape de son développement comme passeur.

Trevor Harris est un partant depuis plusieurs années dans la LCF. Il n’aura peut-être que des choses à prouver à lui-même en 2023 (La Presse Canadienne)

En deuxième position : Trevor Harris

Considérant que Harris essaiera de guider les Roughriders de la Saskatchewan vers une participation aux éliminatoires après que l’équipe les ait ratées pour la première fois en quatre ans en 2022, on pourrait penser que Harris mérite d’occuper le premier rang de cette liste, mais il a raté de peu le haut du classement.

Harris est prêt à prouver qu’il peut gagner une Coupe Grey en tant que partant, mais il a eu une carrière beaucoup plus productive que la plupart des autres quarts qui résident dans l’Ouest. Sans devenir trop existentiel, mais peut-être que ce sont à ses propres rêves et à ses propres normes qu’il a le plus de choses à prouver en 2023.

Lors de sa première conférence de presse comme membre des Roughriders, Harris a déclaré : « En 2015, je me souviens avoir dit à ma femme qu’un jour je serais le quart-arrière des Roughriders. Vous pouvez juste sentir à quel point le football est important ici, et à quel point l’organisation est professionnelle. Ma femme et moi avons tous les deux grandi dans de petites villes. Il y a une atmosphère de petite ville à Regina, mais le football y est super important, et le football l’est tout autant pour moi. C’était quelque chose qui m’attirait, parce que j’avais l’impression que cela correspondait à ma personnalité. »

De toute évidence, jouer pour les Roughriders était l’un de ses rêves. Il est maintenant temps pour Harris de prouver que ses rêves ne virent pas au cauchemar.

En première position : Jake Maier

Le plus jeune joueur de cette liste se dirige également vers une nouvelle saison avec le plus à prouver. Il doit non seulement prouver que Dave Dickenson a fait le bon choix en mettant fin à sa longue et belle relation avec Bo Levi Mitchell, mais, un peu comme c’est le cas à Toronto, il n’y a pas vraiment beaucoup d’expérience de la LCF pour soutenir Maier. Cette organisation mise le tout pour le tout avec Jake.

Cela a du sens si l’on considère à quel point il a été productif en tant que recrue en 2021 avec trois matchs consécutifs de plus de 300 verges par la passe pour lancer sa carrière. Il a maintenu une fiche de 6-3 en tant que partant en 2022, et il a aussi remporté quelques matchs en relève. On a pu devenir très tôt la saison dernière que les Stampeders allaient remettre les clés de l’attaque au joueur de 26 ans en 2023.

Maier doit prouver qu’il est meilleur qu’il ne l’a été lors de son premier départ en éliminatoires, une défaite de 30-16 contre les Lions de la Colombie-Britannique. Oui, c’est en demander beaucoup à quelqu’un de si jeune d’être à son meilleur lors de son tout premier match éliminatoire sur la route, mais c’est ce qui arrive lorsque vous êtes le quart-arrière partant de l’organisation qui a le plus gagné de parties au cours de la dernière décennie. Maier a fait preuve d’un équilibre remarquable en peu de temps; maintenant, il doit prouver qu’il est prêt pour la prochaine étape.

D’après une chronique de Matthew Cauz publiée sur CFL.ca.