Kevin Sousa/LCF.ca
TORONTO – Bienvenue en juillet!
Le premier mois d’une campagne 2024 pleine de surprises et d’histoires fascinantes se retrouve désormais dans le rétroviseur. Deux équipes sont invaincues, trois clubs n’ont toujours pas goûté à la victoire, et quelques performances individuelles ressortent déjà du lot.
Voici quatre observations maintenant que le mois de juin est derrière nous.
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LES CANADIENS S’ENVOIENT EN L’AIR
Difficile de se souvenir d’une époque où les receveurs canadiens ont été aussi dominants dans la LCF.
Parlons d’abord des Alouettes de Montréal et de Tyson Philpot, qui a envoyé un message clair aux autres formations du circuit depuis le début de la saison. Après quatre semaines, le produit de l’Université de Calgary affiche une moyenne supérieure à 100 verges sur des réceptions par match, et il mène la LCF pour les touchés sur des réceptions avec quatre. Son coéquipier Kaion Julien-Grant connaît lui aussi un superbe début de saison, lui qui totalise 268 verges sur des réceptions afin d’aider les Alouettes à afficher un dossier de 4-0.
Globalement, les Canadiens composent la moitié du top-10 de la Ligue pour les verges sur des réceptions. Ce groupe comprend aussi Justin McInnis des Lions de la Colombie-Britannique (338 verges, deux touchés), Kurleigh Gittens Jr. des Elks d’Edmonton (263 verges, deux touchés) et Nic Demski des Blue Bombers de Winnipeg (233 verges).
L’EXPÉRIENCE COMPTE
C’est agréable de voir le quart-arrière Bo Levi Mitchell prouver à tout un chacun qu’il a encore beaucoup d’essence dans le réservoir. À la suite de quelques campagnes marquées par les blessures, dont une horrible première saison à Hamilton, Mitchell, 34 ans, mène la LCF pour les passes de touché et occupe le deuxième rang du circuit pour les verges par la passe avec 1297. C’est formidable de voir l’un des grands de l’histoire de la Ligue se retrouver en terrain familier après quelques années où il n’était pas l’ombre de lui-même.
Mitchell est l’un de ces quelques vétérans qui prouvent que l’expérience est encore un facteur important. De retour dans la LCF après une saison passée au sud de la frontière, le quart-arrière d’Edmonton McLeod Bethel-Thompson pointe au troisième rang de la Ligue pour les verges par la passe avec 1225, tandis que le passeur de Montréal Cody Fajardo mène le circuit avec une cote d’efficacité du quart-arrière de 115,9. Et avant de se blesser au genou, le quart-arrière de la Saskatchewan, Trevor Harris, avait été brillant pour aider les Roughriders à afficher un dossier de 3-0 en lever de rideau.
DITES ALLÔ AUX CHAMPIONS EN TITRE
Les Alouettes évoluent dans une ligue à part en ce moment, et il mérite tout l’amour que nous avons pour eux. Parce que si la formation montréalaise continue de la sorte, ses dominantes performances deviendront une habitude. C’est peut-être le compliment ultime pour les champions en titre de la Coupe Grey, mais nous voulons nous assurer que les hommes de l’entraîneur-chef Jason Maas reçoivent toute la reconnaissance qui leur est due.
Fajardo fait partie des discussions pour le titre de joueur par excellence de la campagne après quatre semaines, lui qui se retrouve à la tête de l’unité offensive la plus effrayante de la Ligue. Les Alouettes mènent la LCF pour les points marqués en moyenne par match (31,8) et pour les touchés offensifs (14), et ils pointent au sommet du circuit dans trois catégories de statistiques importantes : la moyenne de verges nettes en attaque par match, la moyenne de verges par la passe par match et la moyenne de verges par jeu.
Et ce n’est pas comme si cette édition des Alouettes remportait des festivals offensifs non plus. Montréal est la meilleure équipe de la Ligue en défense, aussi. L’unité coordonnée par Noel Thorpe occupe le premier rang du circuit pour les points concédés en moyenne par match (16,3), pour les touchés offensifs concédés à ses adversaires (cinq), et pour les verges nettes en attaque concédées à leurs rivaux, pour ne nommer que ces catégories.
Montréal a sans doute créé la surprise chez de nombreux amateurs de la LCF en remportant la Coupe Grey en novembre dernier. Mais quatre mois après le début de la défense de leur titre, les Alouettes ont envoyé un message clair : ils forment toujours l’équipe à battre dans le circuit canadien.
DES CHANGEMENTS DE DÉCOR QUI FONT DU BIEN
Plusieurs joueurs ont changé d’adresse au cours de l’hiver, et même des étoiles du circuit sont atterris dans de nouvelles équipes pour la saison 2024. Et la plupart de ces athlètes ont déjà eu un impact significatif au sein de leur nouvelle formation.
En attaque, les deux meneurs de la Ligue pour les verges au sol en sont à leur première saison avec une nouvelle équipe, à commencer par Ka’Deem Carey à Toronto. Le demi offensif a quitté Calgary après quatre campagnes et occupe le premier rang de la LCF après le mois de juin avec 230 verges par la course. Tout juste derrière lui, on retrouve William Stanback et ses 229 verges au sol; l’ancien demi offensif des Alouettes s’est joint aux Lions cet hiver après un séjour de cinq saisons à Montréal.
Puis, il y a Dru Brown, qui s’acclimate plutôt bien à son premier rôle de quart-arrière partant à temps plein dans la LCF. Brown a été acquis par Ottawa au cours de la saison morte, et il a aidé les Ottaviens à afficher un dossier encourageant de 2-1. En trois départs, Brown a cumulé 795 verges par la passe et a décoché trois passes de touché, mais il est loin d’avoir atteint son plein potentiel chez le ROUGE et NOIR.
Trois des meneurs de la Ligue pour les sacs évoluent au sein d’une nouvelle équipe. Brandon Barlow de Hamilton mène la LCF avec trois, après un séjour de deux saisons à Toronto. Pete Robertson des Lions et Jake Ceresna des Argonauts comptent chacun deux sacs, et ils évoluent eux aussi pour de nouvelles formations.
Sans oublier Demerio Houston de Calgary. L’un des meilleurs demis de coin de la LCF mène la Ligue pour les interceptions avec deux, après avoir terminé la campagne 2023 au sommet du circuit pour les interceptions en tant que membre des Blue Bombers.