Roughriders de la Saskatchewan
REGINA – Les partisans des Roughriders de la Saskatchewan ont de quoi se réjouir.
Après une saison 2023 difficile, durant laquelle l’équipe a présenté une fiche de 6-12, les Riders sont revenus en force cette année. Après sept semaines d’activités, ils trônent au sommet de la division Ouest avec une fiche de 5-1.
Selon le secondeur québécois Adam Auclair, la camaraderie au sein de l’équipe est un élément clé du succès des Riders.
« De semaine en semaine, on devient de plus en plus proches. C’est vraiment plaisant de jouer pour cette équipe-là, et tout le monde essaie de contribuer le plus possible. »
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L’arrivée du nouvel entraineur-chef Corey Mace y est surement pour quelque chose.
L’ancien coordonnateur défensif des Argonauts de Toronto a semblé insuffler un vent de fraicheur en Saskatchewan. À seulement 38 ans, il a su remodeler la défense des Riders, qui est maintenant l’une des plus dominantes de la LCF.
« J’aime vraiment son système de jeu », mentionne Auclair. « Il amène beaucoup de couverture et de pressions différentes. L’attaque adverse est tout le temps hésitante, ce qui nous permet de réaliser de gros jeux. »
Un gros jeu, Auclair en a réalisé un lors de la victoire des Riders contre les Blue Bombers, vendredi dernier.
Alors que la marque était de 13-6 en faveur des Riders et que les Bombers s’approchaient de la zone payante, Auclair a réussi une interception importante pour freiner l’élan de Winnipeg. C’était sa deuxième interception en carrière, sa première dans l’uniforme de la Saskatchewan.
Auclair (#42) lors de la victoire des Riders contre les Blue Bombers, vendredi dernier. (Roughriders de la Saskatchewan)
« C’est toujours plaisant de réaliser un jeu quand il vient à toi », réagit Auclair. « Ç’a eu un gros impact. Ils s’approchaient de la zone des buts. Notre attaque a été en mesure d’aller marquer trois points par la suite. »
Auclair a su maximiser son impact lors de cette rencontre. Même s’il n’a participé qu’à huit jeux avec l’unité défensive, il a su grandement contribuer à la victoire des siens.
Lorsque l’athlète de 28 ans avait signé une entente avec les Riders cet hiver, après trois ans avec le ROUGE et NOIR, c’était dans l’espoir d’obtenir un poste de partant en défense. Après trois saisons passées à Ottawa, il se considérait comme étant prêt à occuper un rôle plus important avec une équipe de la LCF.
Au terme de sept semaines dans cette saison 2024, Auclair n’est toujours pas un partant avec les Riders. Comment évalue-t-il son utilisation jusqu’ici cette saison?
« C’est sûr que C.J. Avery (le partant à sa position) est un bon joueur. De semaine en semaine, je commence à avoir plus de répétitions », explique Auclair. « Je suis quand même content avec mon rôle sur les unités spéciales. Je suis mis à des positions qui me permettent de réaliser des jeux. Je veux aider l’équipe le plus que je peux. S’ils me voient plus sur les unités spéciales, ça sera ça. »
Un duel au sommet contre les Alouettes
Jeudi soir, dès 19 h 30, sur RDS, les Roughriders croiseront le fer avec les Alouettes de Montréal. Les deux équipes trônent présentement au sommet de leur division respective, ce qui met la table pour un spectacle électrifiant.
Alors que les Riders doivent déjà composer avec l’absence de leur quart-arrière partant Trevor Harris depuis quelques semaines, les Alouettes amorceront une première rencontre cette saison sans Cody Fajardo dans le champ arrière. C’est Caleb Evans qui prendra les rênes de l’attaque montréalaise.
Evans et Fajardo ont des styles de jeu différents, alors qu’Evans est un passeur plus imprévisible, qui sort souvent de sa pochette et n’hésite pas à utiliser ses jambes. Comment les Riders se préparent-ils à affronter le numéro 5 des Alouettes?
« Les deux effectuent de très bonnes passes. Avec Evans, quand sa première option n’est pas libre, il court souvent avec le ballon. C’est un gars athlétique, et on va surveiller ça », analyse Auclair.
Le demi offensif des Alouettes, Walter Fletcher, est aussi bien différent de Brady Oliveira, le dernier demi offensif auquel a fait face la défense des Riders.
« Walter court vite et est très différent d’Oliveira, qui est plus un porteur en puissance. Ils aiment beaucoup lui lancer des passes pièges, il va falloir être vigilant avec ça. »
Auclair assure finalement que les Riders ne commettront pas l’erreur de sous-estimer Caleb Evans, même si celui-ci a connu un match difficile lorsqu’il est venu en relève à Fajardo il y a deux semaines.
« J’ai joué avec Caleb (à Ottawa). Je sais que c’est un très bon joueur. Il n’a peut-être pas eu un bon match contre Toronto, mais il n’est vraiment pas à prendre à la légère. »