
MONTRÉAL – Contre les Roughriders, les Elks étaient dans une position où ils ne pouvaient pas perdre.
Ils ont été dans le coup, mais ils ont manqué de jus à la toute fin. Ç’a mis fin aux espoirs des partisans de voir du football éliminatoire à Edmonton cette saison.
Les Elks ont été minés par les pénalités, qui ont brisé leur rythme tout au long du match.
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Lors de la séquence victorieuse du club en milieu de saison, il réparait ses erreurs rapidement. S’il accordait un mauvais touché, il en marquait un rapidement. Dans le match contre les Riders, je n’ai pas senti cette énergie du côté d’Edmonton. Au contraire, ce sont les Riders qui ont répliqué aux gros jeux de leurs rivaux avec de gros jeux.
Depuis quelques semaines, le jeu au sol était l’identité de l’attaque des Elks, mais les Riders l’ont complètement neutralisé. Les Elks n’ont couru qu’à 15 reprises, n’obtenant jamais plus que six verges avec une course.
Je dois mentionner le bon travail du quart-arrière McLeod Bethel-Thompson. Il n’a pas été parfait, mais dans une saison où on l’a souvent vu manquer de constance, il a complété 80 % de ses passes pour 379 verges. Le problème, comme ç’a souvent été le cas cette saison, est qu’il a été victime de deux interceptions couteuses.
Malheureusement, quand tu commences la saison avec une fiche de 0-7, tu te retrouves très peu de marge de manœuvre en fin de campagne.
Les Lions gagnent, mais n’impressionnent pas
LCF.ca
À ce stade-ci de la saison, il aurait été inacceptable pour les Lions de s’incliner contre la pire équipe de la Ligue canadienne de football (LCF), soit les Stampeders de Calgary. Cela étant dit, on ne peut pas dire que les problèmes des Lions sont réglés.
Les deux touchés de l’équipe sont survenus au quatrième quart, après deux grosses erreurs du quart-arrière Jake Maier. Un échappé et une interception, tous deux retournés pour des touchés. L’ailier défensif québécois Mathieu Betts a été extrêmement athlétique pour réaliser l’interception et a fait preuve d’une belle rapidité pour se rendre jusqu’à la zone des buts.
Cependant, Betts ne pourra pas sauver les meubles chaque match pour son équipe; l’attaque devra se remettre à produire.
Le quart-arrière Nathan Rourke a été efficace, complétant 83 % de ses passes, mais il n’a obtenu que 218 verges par la voie des airs et aucune passe de touché. Je trouve que le choix de jeu en attaque a été extrêmement conservateur du côté des Lions.
Je ne comprends pas comment une attaque qui a tous les ingrédients nécessaires doit jouer un match aussi conservateur rendu au mois d’octobre. Je me pose beaucoup de questions par rapport aux Lions en vue des éliminatoires. Évidemment, ils vont y participer, mais je ne suis pas du tout impressionné par la façon dont ils jouent en ce moment.
Du côté des Stampeders, ils n’avaient nullement besoin que les Lions connaissent un bon match pour perdre. Au quatrième quart, ils étaient dans le coup et auraient pu causer une grosse surprise. Finalement, ils ont été victimes de deux revirements en attaque. Ça résume bien leur saison.
Les Blue Bombers sont l’équipe de l’heure
Kevin Sousa/LCF.ca
La semaine dernière, j’avais mentionné que les Blue Bombers étaient l’équipe à battre dans l’Ouest. Je pense encore la même chose après leur victoire convaincante de 31-10 aux dépens des Tiger-Cats de Hamilton.
Le quart-arrière Zach Collaros n’a lancé le ballon que 19 reprises, complétant 13 de ses passes pour 201 verges et un touché.
Ce qui est impressionnant, c’est que les Bombers jouaient contre une équipe des Tiger-Cats qui jouait son meilleur football de la saison et qui se battait pour sa survie. Collaros n’a offert aucun cadeau aux Ticats durant ce match-là, tandis que ceux-ci ont commis trois revirements, dont deux interceptions du quart-arrière Bo Levi Mitchell.
Chez les Bombers, la prochaine étape sera maintenant de s’assurer du premier rang dans l’Ouest. On sait à quel point l’avantage du terrain est important en finale de division, surtout dans un stade aussi bruyant que celui des Bombers. De plus la météo aride en novembre à Winnipeg est toujours un avantage pour les locaux. C’est une équipe qui est bâtie pour jouer dans ce climat-là, avec un jeu au sol très efficace.
On l’a encore vu contre les Ticats, le demi offensif Brady Oliveira a porté le ballon à 24 reprises, pour 147 verges et un touché.
Contrairement aux Lions, qui semble s’affaisser plus la saison avance, les Blue Bombers jouent leur meilleur football de la campagne au moment où ça compte le plus.
En ce moment, si je devais miser sur l’équipe qui gagnera la Coupe Grey, je dirais Winnipeg, ce que je n’aurais jamais pensé dire il y a deux mois.
Propos recueillis par Félix Galli.