Jason Maas sacré entraineur-chef de l’année au gala de la LCF
VANCOUVER – À défaut de soulever la Coupe Grey à Vancouver cette semaine, Jason Maas repartira tout de même de la Colombie-Britannique avec un prix convoité.
Jeudi soir, lors du gala de la Ligue canadienne de football (LCF), Maas a été sacré entraineur-chef de l’année dans le circuit Ambrosie. Il a été préféré à Corey Mace, l’entraineur-chef des Roughriders de la Saskatchewan.
« Ça va me prendre du temps pour diriger la défaite en finale de l’Est. J’aurais aimé être ici avec tout le monde et avoir un match à préparer. Ce prix n’enlève pas la douleur de la défaite, mais il démontre que nous sommes sur la bonne voie. Ce prix n’est pas seulement pour moi, il est pour toute notre organisation », a mentionné Maas aux membres des médias après le gala.
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Bien que les Alouettes aient ultimement échoué dans leur quête d’un deuxième championnat consécutif, cette récompense témoigne tout de même de l’excellente saison des Oiseaux, qui ont conclu le calendrier régulier avec la meilleure fiche du circuit Ambrosie (12-5-1).
Ce prix, Maas veut la partager avec le reste de son personnel d’entraineur, puisque le football est peut-être l’ultime sport d’équipe, chaque membre d’un club agissant à titre de pièce dans un engrenage complexe.
« Ça prend tout le monde dans une organisation pour connaitre du succès », a affirmé l’entraineur-chef des Alouettes. « C’est ce que j’ai réalisé en comparant mes quatre années à Edmonton avec mes deux années à Montréal. Nous avons une connexion qui part du sommet et qui s’étend dans toute l’organisation. »
Jason Maas entretient une relation de longue date avec Danny Maciocia, le directeur général des Alouettes. Il explique qu’il voit maintenant Maciocia comme un frère, et non comme un simple collègue de travail.
« On se connait depuis 2002. J’étais joueur alors qu’il était entraineur à Edmonton. Nous avons un lien de confiance solide. Je ferais tout pour lui et j’apprécie la chance que j’ai de le côtoyer. Ça prend de la synergie pour connaitre du succès dans notre domaine. Un entraineur-chef doit faire confiance à la personne en haut de lui. »
Comment Maas s’explique-t-il son succès à titre d’entraineur-chef des Alouettes? Quand on le questionne à son sujet, Maas mentionne l’importance qu’il accorde aux relations qu’il entretient avec ses joueurs.
« Je suis un entraineur près de mes joueurs. J’ai de la compassion envers mes joueurs et je comprends ce qu’ils vivent, ayant moi-même été un joueur dans cette ligue. Mais je suis aussi capable d’être ferme et je tiens à ce que tout le monde soit digne de ses responsabilités. Ils sont très importants à mes yeux et je dis toujours que je serais prêt à courir à travers un mur pour les aider. »
Finalement, Maas a tenu à remercier sa femme Marjean, qui l’a toujours appuyé dans sa carrière dans la LCF.
« Ma femme a traversé 24 années de football professionnel à mes côtés. Elle comprend. Elle tient le fort pendant la saison régulière. Elle est très spéciale à mes yeux, et je tenais à la célébrer ce soir. »