Trois manières dont Jefferson pourra avoir un impact sur la 111e Coupe Grey
Thomas Skrlj/LCF.ca
VANCOUVER – Il ne fait plus aucun doute que Willie Jefferson a un impact sur chaque match dans lequel il joue.
Le joueur de ligne défensive de six pieds sept pouces n’a plus besoin de présentation pour quiconque a déjà regardé les Blue Bombers de Winnipeg au cours des cinq dernières saisons (ou même les Roughriders de la Saskatchewan et les Elks d’Edmonton avant cela).
Cela dit, on va quand même vous le présenter. Six présences au match de la Coupe Grey, trois victoires lors de ces parties, six sélections au sein de l’équipe étoile de la LCF et un prix de Joueur défensif par excellence de la LCF (2019).
Pas partisan des statistiques ou des distinctions? Que diriez-vous de « véritable monstre », « l’un des meilleurs de l’histoire » ou « futur membre du Temple de la renommée »?
Si vous n’êtes pas encore convaincus que Jefferson a tout ce qu’il faut pour impacter la 111e Coupe Grey, laissez-nous vous donner plus de détails.
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ÉLEVER LE NIVEAU DE JEU
Combien d’humains de six pieds et sept pouces connaissez-vous? Qui pèsent, en plus, 245 livres et qui possèdent une envergure qui pourrait couvrir toute la surface de BC Place? Si vous regardez le match dimanche, vous en verrez un seul : Jefferson.
Avoir autant de talent physique brut serait l’excuse parfaite pour flâner à l’entraînement et lorsque les entraîneurs montrent des vidéos, en comptant uniquement sur ses capacités pour dominer chaque semaine. Cela aurait cependant deux effets. D’abord, il n’atteindrait probablement pas les sommets qu’il a atteints jusqu’à présent. Ensuite, quel genre d’exemple cela donnerait-il à ses coéquipiers?
Heureusement, ces deux points ne sont pas pertinents lorsqu’il s’agit du numéro 5.
« Avoir un joueur comme Willie Jefferson rend mon travail beaucoup plus facile, dans le sens où c’est un joueur vedette, un futur membre du Temple de la renommée qui fait presque tout ce qu’on lui demande de faire », a déclaré le coordonnateur défensif, Jordan Younger. « Quand ce gars-là fait les entraînements, il arrive tôt et étudie les vidéos, tout le monde qui arrive après lui voit ce standard et se dit : ‘Comment oserais-je ne pas atteindre ce niveau si ce gars-là est prêt à sacrifier et à investir autant de temps pour accomplir le travail?’ »
« Mener par l’exemple est probablement ce que Jefferson fait le mieux pour l’équipe. Il élève le niveau de tout le monde. »
MONSTRE EN PRESSION
Pro Football Focus (PFF) a commencé à suivre les pressions pour les joueurs de ligne défensive de la LCF en 2022. Depuis ce temps, Jefferson n’a JAMAIS été en dehors du top 4 de la Ligue dans cette catégorie. Le joueur de ligne défensive des Bombers a été quatrième en 2022 (66), troisième en 2023 (77) et troisième en 2024 (56).
Ce total est bon pour la deuxième place dans la LCF au cours des trois dernières années, derrière le joueur par excellence en défense en 2022, Lorenzo Mauldin IV.
Les pressions incluent les sacs, les plaqués et les pressions sur le quart-arrière, qui ont un effet profond sur la performance du passeur adverse.
Jefferson se classe deuxième en pressions au cours des trois dernières saisons (Thomas Srklj/CFL.ca)
« C’est un joueur qui fait les gros jeux, c’est toujours vraiment spécial de le voir performer », a déclaré son coéquipier Evan Holm.
« La pression sur le quart-arrière est impeccable », a ajouté le demi de coin Brandon Alexander. « C’est l’un des meilleurs de l’histoire à ce chapitre. À chaque instant qu’il est sur le terrain, il faut le surveiller. On ne sait jamais ce qu’il va faire et comment il va réagir à ce qu’on lui présente. Tous les yeux doivent être sur lui de l’autre côté. »
LE GROS NUMÉRO CINQ
Si Mauldin IV domine la Ligue en pressions au cours des trois dernières années, Jefferson surpasse tous les autres joueurs en termes de passes rabattues à la ligne de mêlée.
Le colosse de la ligne défensive a rabattu 37 passes lancées près de lui (ce qui semble être toute la longueur du terrain), soit trois fois plus que le joueur suivant, Casey Sayles de Hamilton (12).
Cela signifie que même s’il ne parvient pas à atteindre le quart-arrière, il peut toujours lui poser des ennuis.
« Véritable monstre », a déclaré Stanley Bryant, joueur de la ligne offensive des Bombers, qui se mesure à Jefferson chaque semaine à l’entraînement. « Il est différent. Si vous le regardez, vous diriez qu’il est joueur de basketball, mais c’est un joueur de football défensif qui crée des ravages. S’il n’atteint pas le quart-arrière, il saute pour dévier des ballons. »
Bryant a révélé une pensée effrayante pour les coordinateurs offensifs adverses qui essaient de trouver un moyen d’arrêter l’ailier défensif de Winnipeg.
« Il devient de plus en plus fort chaque année. »
Jefferson a toujours reconnu qu’il était primordial de faire les bonnes choses quand personne ne regarde et de prendre du plaisir à le faire, avant la 111e Coupe Grey (Jamie Douglas/CFL.ca)
Il arrive sûrement que les coordonnateurs adverses ou les quarts-arrières ne dorment pas la veille d’un match en pensant à affronter un joueur comme Jefferson.
« C’est mon travail de rendre les quarts nerveux », a déclaré un Jefferson lorsqu’il a rencontré les journalistes lors de la journée média, une routine de la semaine de la Coupe Grey qu’il connaît maintenant sur le bout des doigts. « Les rendre mal à l’aise, les envoyer au sol. Et le plus souvent possible, les forcer à lancer de mauvaises passes. »
Le leader défensif des Blue Bombers fait tout cela tout en motivant ses coéquipiers autour de lui et en rendant l’expérience agréable pour tous ceux qui sont impliqués.
« Prendre le leadership, arriver chaque jour prêt à travailler, faire les bonnes choses quand personne ne regarde et prendre du plaisir à le faire », a expliqué le joueur de ligne défensive en parlant de son rôle de leader.
« C’est une pièce maîtresse dans le vestiaire, et c’est vraiment un gars génial », a déclaré Holm en parlant du numéro 5.