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VANCOUVER – Il y a la notion du synchronisme, puis l’apprentissage de sa cadence. Il y a aussi le défi d’affronter un joueur défensif de plus sur un terrain plus long et plus large. Ensuite, il y a toutes les autres dynamiques que représente le fait de jouer au football professionnel dans une nouvelle équipe pour la première fois, comme bâtir une chimie avec ses quarts-arrière et apprendre à s’intégrer aux stratégies offensives.
Lors de ses 10 premiers matchs de la saison, le receveur de six pieds trois pouces et 197 livres Makai Polk a cumulé 350 verges et deux touchés en 28 réceptions. Ce sont des statistiques acceptables pour un joueur de première année. Mais, entre la semaine 14 et la semaine 21, Polk a montré une progression exponentielle chaque fois qu’il a mis les pieds sur le terrain. Il a franchi le cap des 100 verges à cinq reprises lors de ses sept derniers matchs et a terminé la saison comme étant le receveur numéro un des Argos avec 1024 verges sur des réceptions.
Les éliminatoires ne l’ont pas ralenti. Polk a récolté quatre réceptions pour 158 verges et un touché lors de la victoire des Argos en demi-finale de l’Est contre le ROUGE et NOIR d’Ottawa, puis six réceptions pour 72 verges lors de la victoire des Argos en finale de l’Est contre les Alouettes de Montréal.
Après avoir battu la défense contre passe des Alouettes, qui était la meilleure de la Ligue en 2024, Polk et les Argos feront face à la défense contre passe qui s’est classée au deuxième rang, celle des Bombers, dimanche, lors de la 111e Coupe Grey.
Voici trois façons dont la recrue pourrait avoir un impact sur la partie.
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ÊTRE UNE MENACE
Le demi de coin des Blue Bombers, Evan Holm, a affirmé qu’il considérait Polk comme le meilleur receveur des Argos.
« C’est une machine à réussir de gros jeux, il se déplace très fluidement et il garde les jeux en vie, surtout quand il doit improviser », a-t-il expliqué.
« Il trouve des corridors, des moyens de semer les demis défensifs et de se libérer, donc il faut toujours être vigilant à son sujet, savoir où il se place, ce qu’il essaie de faire contre toi. Je suppose qu’il sera encore une fois un élément clé et qu’ils vont essayer de lui concocter quelques jeux pour lui. »
C’est exactement ce qu’a fait Polk face à la défense du ROUGE et NOIR il y a deux semaines. Alors qu’Ottawa menait tôt et contrôlait le ballon pour dominer le temps de possession, Chad Kelly a trouvé Polk pour un touché de 70 verges qui a redonné de l’élan à l’équipe. Polk est capable de réaliser un gros jeu qui peut freiner rapidement l’élan de l’équipe adverse. Il tentera de faire de même dimanche contre les Bombers.
L’ÉVOLUTION DES RECEVEURS DES ARGOS
Bailey McLean/LCF.ca
La prise rapide de maturité de Polk au cours de la dernière portion de la saison a permis de diversifier le groupe de receveurs des Argos. En devenant le principal receveur de l’équipe, il a obligé les défenses à tenir compte d’un joueur qui jouait soudainement comme une vedette.
En retour, avec l’attention accrue des joueurs défensifs sur lui, cela a permis à d’autres joueurs comme DaVaris Daniels et Damonte Coxie de profiter de la situation, les équipes adverses devant alors trancher à savoir lequel des trois joueurs devrait être le plus important à couvrir, laissant les deux autres joueurs moins surveillés.
« Ils sont vraiment concentrés et savent ce qu’ils font. Tout le monde accepte le rôle qui lui est attribué », a commenté Holm. « Chacun est prêt à faire plusieurs choses différentes. Ça leur permet de bouger les joueurs autour, ce qui aide à masquer certaines tendances. Bien sûr, ils ont encore des tendances, mais tout le monde est prêt à accepter son rôle, ce qui est vraiment important. »
DISTRACTION ? PAS VRAIMENT
Polk a bien performé lors de ses premiers matchs éliminatoires. Les projecteurs de la semaine de la Coupe Grey ne l’ont pas affecté et ceux qui sont proches de lui ne s’attendent pas à ce que ça change, même avec une semaine à Vancouver et toute l’attention autour de lui. Dans le cadre du sondage anonyme des joueurs de la 111e Coupe Grey, un de ses coéquipiers a été très impressionné par sa concentration tout au long de l’année.
« Il comprend. Il pense comme un vétéran. Il se prépare comme un vétéran. Il pose toutes les bonnes questions et il en veut vraiment toujours plus », a dit ce coéquipier.
« Surtout à Toronto. Il y a beaucoup de gars qui arrivent et qui se perdent dans l’effervescence de Toronto. Lui, il garde la tête froide, il fait tout ce qu’il faut. Il est humble et c’est un excellent coéquipier. Je pense que son avenir est très prometteur. »
On peut parier que Polk est concentré, en train de revoir des vidéos ou de travailler avec ses coéquipiers et entraîneurs pour trouver un avantage pour dimanche. Ce genre de préparation peut faire toute la différence dans un match comme celui de la 111e Coupe Grey, où tout est en jeu.