
TORONTO – Le receveur montréalais Justin McInnis est passé d’un choix de premier tour très prometteur, à un joueur frustré à la suite d’un séjour en Saskatchewan puis à l’un des possibles joueurs autonomes les plus convoités de la saison morte dans la Ligue canadienne de football (LCF) en 2025.
Après une campagne 2024 où il a amassé près de 1500 verges sur des réceptions et où il est devenu l’un des receveurs les plus difficiles à couvrir du circuit, McInnis ne devrait pas manquer d’options en vue de la prochaine saison.
McInnis aurait facilement pu remporter le titre de joueur canadien par excellence de la Ligue, si ce n’était pas des excellentes performances du demi offensif des Blue Bombers de Winnipeg Brady Oliveira.
À six pieds et cinq pouces, McInnis sera une cible qu’accueillera n’importe quel quart-arrière à bras ouverts, comme l’ont fait Nathan Rourke et Vernon Adams Jr., en Colombie-Britannique, la saison dernière.
Voici maintenant une liste de cinq destinations potentielles pour McInnis, sachant que les NEUF équipes aimeraient assurément compter sur le joueur national au sein de leur groupe de receveurs.
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Les Lions voudront entourer Nathan Rourke du plus grand nombre de joueurs talentueux possible lors de sa première saison complète depuis son retour dans la LCF l’été dernier, le quart-arrière ayant eu du mal à retrouver ses repères après avoir rejoint les Lions à mi-chemin de la campagne 2024.
Si McInnis peut voir un chemin vers le succès avec Rourke et le nouvel entraîneur-chef Buck Pierce, il serait difficile pour lui de quitter la côte ouest.
Des retrouvailles à Calgary seraient les bienvenues pour les partisans des Stampeders, qui souhaitent voir une attaque beaucoup plus explosive que celle qu’ils ont vue au cours des dernières campagnes.
Et McInnis a récemment été l’un des meilleurs receveurs du circuit pour réaliser de gros jeux. Les mouvements du directeur général et entraîneur-chef Dave Dickenson lors de l’ouverture du marché des joueurs autonomes seront intéressants à épier : les Stampeders seront-ils réellement plus actifs que lors des dernières années?
Les Alouettes ont certes une bonne profondeur à la position de receveur, mais à l’exception de Tyson Philpot, le groupe de receveur des Montréalais manque de joueurs nationaux.
Ajoutez McInnis à l’équation, et la récente volonté des Alouettes de développer des joueurs locaux, et vous avez un match parfait. Après tout, le directeur général du club, Danny Maciocia, est un partisan de l’idée de faire venir des joueurs québécois pour bâtir les Alouettes.
Avec le développement du jeune quart-arrière Dru Brown, il y a un énorme trou dans la formation ottavienne en termes de joueurs offensifs nationaux capables d’occuper une position normalement occupée par des joueurs américains.
La dernière fois que le ROUGE et NOIR représentait l’élite de la Ligue, le receveur canadien Brad Sinopoli brillait et captait presque toutes les passes lancées vers lui.
La venue de McInnis donnerait une grosse cible canadienne à Brown, et elle donnerait une certaine flexibilité à Burke pour pourvoir d’autres postes au sein de sa formation.
Si les Elks se séparent d’Eugene Lewis, une grosse somme d’argent devient soudainement disponible pour embaucher un joueur plus jeune en McInnis.
Nous avons tous vu les prouesses de McInnis en matière de lecture de jeux et de recherche d’espace lorsque Vernon Adams Jr. avait besoin d’utiliser ses jambes pour prolonger un jeu.
Jumelez McInnis à Tre Ford, qui fera sans doute plus de jeux comme celui décrit ci-dessus avec sa capacité naturelle à se déplacer dans la pochette, et McInnis pourrait connaître une grosse saison à Edmonton en aidant à redresser l’organisation.