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2 juillet 2025

Les Alouettes devront trouver une façon de corriger le tir en attaque

Kevin Sousa/LCF.ca

MONTRÉAL – Dire que l’attaque des Alouettes de Montréal n’a pas connu une bonne performance face aux Tiger-Cats d’Hamilton tient de l’euphémisme.

«Nous avons été ordinaires», a martelé le directeur général Danny Maciocia lors de l’entraînement de mardi, au stade Hébert de Saint-Léonard.

«Il y a eu de bonnes choses, mais il y a eu des choses qui ne m’ont pas plu, pas du tout, a-t-il poursuivi. On a du travail à faire. On a eu plusieurs réunions depuis qu’ils sont de retour [d’Hamilton]. C’est une équipe qui est motivée; c’est aussi une équipe qui aimerait gagner le match qui s’en vient afin de se retrouver avec une fiche de 4-1 à la pause. De cette façon, on pourrait préparer le match suivant contre Toronto, le 17 juillet.»

Dans la défaite de 35-17 subie vendredi, l’attaque n’a généré que 226 verges nettes et a été victime de quatre revirements, deux menant à des touchés: une interception de McLeod Bethel-Thompson (24 en 41, 203 verges, un touché, deux interceptions) et un échappé recouvré dans la zone des buts.

Bethel-Thompson a pris le blâme pour ce revers, même s’il ne lui incombe pas en totalité.

«Je ne digère toujours pas cette défaite, a-t-il lancé d’entrée de jeu. Ç’a été une soirée frustrante. L’attaque n’a pas progressé comme nous le voulions. Nous nous sommes tirés dans le pied en bien des occasions. Nous avons commis trop de revirements. Il faut en tirer des leçons et aller de l’avant.»

L’entraîneur-chef Jason Maas n’était toutefois pas prêt à rejeter tout le blâme sur lui.

«On a vu de très bonnes choses et certaines autres qu’on aimerait reprendre, l’a-t-il défendu. Pour un premier match comme partant dans cette attaque, nous ne l’avons pas aidé. Nous n’avons pas commencé le match de la bonne façon. À nos deux premières possessions, nous nous sommes retrouvés avec des deuxièmes essais et 12 ou 15 verges à franchir. Rien pour aider votre quart-arrière.

«C’est clair que les deux revirements pour des touchés ont fait mal, mais ce n’est pas tout ce que je vois quand j’évalue son travail. Il a pris de très bonnes décisions, effectué de très bons lancers. Puis il y a certains jeux desquels il devra apprendre.»

Sans être étincelant, Bethel-Thompson avait démontré de très belles choses en remplacement de Davis Alexander la semaine précédente à Edmonton. La magie n’a pas opéré de la même façon cette fois-ci.

«Nous jouions de façon bien différente [qu’à Edmonton], pour être bien honnête, a souligné Maas. Nous avions mieux commencé le match et nous détenions une avance confortable. À Hamilton, on se battait pour garder le match serré jusqu’à ce qu’il ne le soit plus à la fin. (…) Oui, il y a des choses qu’il peut améliorer, mais vraiment, c’est toute notre attaque qui doit faire de même.»

«C’est une histoire de quelques centimètres sur des jeux en début de rencontre qui auraient pu faire en sorte qu’on se détache complètement des Tiger-Cats, a noté Bethel-Thompson sur la différence entre ces deux rencontres. Un ou deux jeux avec un différent résultat et on aurait eu un match complètement différent. Malgré tout ce qui n’a pas bien fonctionné, nous étions dans le coup jusqu’à la toute fin du match et l’échappé.»

Avec Alexander qui pourrait rater le match de samedi, face aux Lions, ces ajustements devront être apportés rapidement.

«Je me prépare toujours comme si j’allais être le partant, a noté Bethel-Thompson. Il faut souhaiter que toute l’équipe sera en mesure de corriger ses erreurs. Il faut qu’on soit en mesure d’aider notre défense et nos unités spéciales et de jouer du meilleur football en attaque. C’est le plan cette semaine. C’est pourquoi c’est un si beau sport: il vous lance des défis chaque jour.»