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TORONTO – Dans moins d’une semaine, nous connaitrons l’identité des deux équipes qui vont s’affronter lors de la 112e Coupe Grey, à Winnipeg.
D’abord, les Tiger-Cats de Hamilton accueilleront les Alouettes de Montréal à l’occasion de la finale de l’Est, samedi.
Hamilton a balayé la série annuelle entre les deux équipes, remportant les duels des semaines 4 (35-17) et 14 (26-9). Mais, comme c’était le cas avec les Blue Bombers la semaine dernière, Davis Alexander était absent lors de ces deux affrontements.
D’un autre duel de quarts-arrière intriguant, en passant par une équipe adepte des revirements et une attaque bien équilibrée, la finale de l’Est promet d’être enlevante.
Voici donc trois histoires à suivre lors de la rencontre de samedi.
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LE P’TIT NOUVEAU ET LE VÉTÉRAN, PARTIE 2
Minas Panagiotakis/LCF.ca
Si vous pensiez que le duel entre Alexander et Zach Collaros était captivant la semaine dernière, attachez votre tuque, parce que la finale de l’Est s’annonce explosive.
Cette semaine, Alexander fera face à un autre futur membre du Temple de la renommée du football canadien, soit Bo Levi Mitchell.
Après la victoire des Alouettes en demi-finale de l’Est, l’entraineur-chef Jason Maas a d’ailleurs comparé les deux passeurs.
« J’ai regardé Bo jouer à travers les années », a dit Maas. « Il est un gagnant. Si quelqu’un peut comprendre ce que Davis vit en n’ayant perdu aucun match depuis le début de sa carrière comme partant, c’est Bo. J’ai été aux premières loges en éliminatoires. C’est tout un défi. »
En 11 départs en saison régulière et un en éliminatoires, Alexander a démontré qu’il est, en ses propres mots, « construits pour cette ligue ». Il est passionné et explosif, et, lors de la victoire de son équipe la semaine dernière, il a tenu tête à une équipe expérimentée qui était parvenue à prendre le contrôle du match au troisième quart. Mais nous savons comment la rencontre s’est terminée.
Comme nous l’avons mentionné plus haut, Alexander n’a pas affronté les Tiger-Cats cette année.
Mitchell, de son côté, a joué ces deux rencontres, accumulant 438 verges par la voie des airs et complétant 74,6 % de ses passes, en route vers deux victoires convaincantes.
Alexander pourra-t-il de nouveau renverser un vétéran passeur? Mitchell parviendra-t-il plutôt à freiner les ardeurs du « p’tit nouveau » pour permettre aux Tiger-Cats d’atteindre leur première Coupe Grey depuis 2021?
QUI REMPORTERA LA BATAILLE DES REVIREMENTS?
C’est un cliché, mais l’équipe qui remporte la bataille des revirements remporte aussi, souvent, le match. Ce n’est pas toujours le cas, comme nous l’avons vu la semaine dernière, alors que Winnipeg a remporté cette bataille 3-2.
Mais avec un billet pour la 112e Coupe Grey à l’enjeu, la finale de l’Est pourrait se jouer sur qui réussira à renverser le terrain plus souvent.
Hamilton a conclu la saison au sommet de la LCF au chapitre des revirements, en provoquant 44 et présentant un ratio de plus-10. La défense a été opportuniste en réussissant 27 interceptions et en rabattant 72 passes.
Les Tiger-Cats ne sont pas les seuls qui peuvent provoquer des revirements, cependant. Les Alouettes ont provoqué 17 échappés en saison régulière, en plus d’en ajouter trois autres la semaine dernière contre Winnipeg.
Les Tiger-Cats, qui ont remporté la bataille des revirements 7-4 en saison régulière, pourront-ils faire mal au jeune Alexander? Ou la ténacité des Alouettes permettra-t-elle au club d’atteindre une deuxième Coupe Grey en trois ans?
L’ÉQUILIBRE OFFENSIF, LA CLÉ
Ça aura pris près de la moitié de la saison, mais les Tiger-Cats sont finalement parvenus à complémenter leur jeu aérien avec un solide jeu au sol.
De la semaine 1 à la semaine 13, Greg Bell a accumulé une moyenne de 45,4 verges par rencontre, son plus haut total, en un match, n’étant que de 65 verges.
Les choses ont changé lors de la semaine 14, alors que Bell a explosé pour 156 verges en 20 courses, la première de deux performances de 100 verges d’affilée contre l’équipe qu’il affrontera en finale de l’Est. Lors de ses sept derniers matchs, le demi offensif a obtenu une moyenne de 96,4 verges par rencontre, en plus de marquer trois touchés.
Avec les nombreuses blessures dans le champ-arrière des Alouettes cette saison, Stevie Scott III est un peu sorti de nulle part. Sa performance contre Winnipeg a été révélatrice. Il a porté le ballon à 18 reprises pour 133 verges et deux touchés, dont un majeur mémorable quand ses joueurs de lignes offensives l’ont poussé jusqu’à la ligne d’arrivée. Le joueur de 25 ans a aussi capté trois passes pour 29 verges, dont 24 après l’attrapé.
Les Tiger-Cats ont connu des ennuis contre la course cette saison, allouant une moyenne de 111,0 verges au sol par match, la pire de la Ligue. Alors qu’une grosse partie de l’attention sera portée sur les attaques aériennes, c’est peut-être grâce à son jeu au sol que le vainqueur sera déterminé.
D’après une chronique de Kristina Costabile publiée sur CFL.ca.