30 mai 2017

Bowman veut rester à Edmonton le plus longtemps possible

Esks.com

EDMONTON – Quand Adarius Bowman a eu à signer une nouvelle entente avec les Eskimos d’Edmonton, il a tenu à s’assurer de demeurer dans la capitale albertaine le plus longtemps possible.

C’est pourquoi le receveur numéro un des Esks a paraphé une prolongation de contrat de deux saisons en janvier dernier, s’assurant ainsi de poursuivre sa carrière à Edmonton pour encore quelques années.

« J’aime l’ambiance à Edmonton, et ç’a joué un rôle important dans ma décision », a avoué Bowman au CFL.ca au cours d’une entrevue réalisée lors de la Semaine de la LCF, présentée par L’Équipeur, à Regina, en mars dernier. « Edmonton est une ville formidable, l’ambiance est géniale, l’équipe l’est tout autant, et c’est parfait pour moi. Parfois, tu cadres mieux dans un certain système, autant professionnellement que personnellement, et c’était le cas ici. Donc, comme les choses vont aussi bien, je tiens à rester le plus longtemps possible. »

Adarius Bowman a terminé au sommet de la LCF pour les verges sur des réceptions avec 1761 verges en 2016 (LCF.ca)

Conclure une entente de deux saisons avec une équipe – plutôt qu’un contrat d’une campagne comme c’est de plus en plus souvent le cas aux quatre coins de la Ligue – était l’une des priorités de Bowman quand il a pris la décision de demeurer à Edmonton.

Même s’il n’est pas chaud à l’idée des contrats d’une saison, Bowman soutient qu’il comprend pourquoi certains joueurs sont attirés vers ce genre d’entente.

« Plutôt que d’être lié à un club pour deux ans, tu peux tâter le terrain plus rapidement et trouver une situation plus avantageuse pour toi », a-t-il mentionné en parlant des contrats d’une année. « Les ententes d’une saison sont un avantage pour certains joueurs, mais, pour d’autres, ce n’est pas aussi merveilleux, puisque je pense que plusieurs joueurs ne prennent pas le temps de réfléchir à la situation dans laquelle ils se trouvent présentement. »

Le mois de février a marqué la fin de nombreux contrats d’une campagne en 2017. Résultat? Un nombre record d’athlètes sont devenus joueurs autonomes cette année.

Connaître de courts séjours avec plusieurs clubs pourrait devenir une réalité pour certains de ces joueurs préférant les contrats d’une année, mais Bowman préfère être loyal à la même équipe pendant plusieurs saisons.

« Il y a neuf équipes dans la LCF, alors tu ne peux pas changer d’équipe éternellement », a dit Bowman. « À ta cinquième année, tu aurais déjà joué pour plus de la moitié des équipes. C’est peut-être un point positif pour certains, mais je préfère me sentir comme au sein d’une famille. J’aime les sentiments qui découlent du fait qu’un joueur et une équipe s’engagent à demeurer ensemble. »

En demeurant à Edmonton, Bowman avait la chance de rester avec son meilleur ami, et coéquipier, Odell Willis. Willis s’est joint aux Eskimos en 2013 – deux ans après Bowman –, ce qui a permis aux deux hommes d’apprendre à se connaître, et d’apprendre à connaître les membres de leur famille respective.

« Il fait littéralement partie de ma famille », a dit Bowman en souriant. « J’en serai à ma dixième année dans la Ligue, et des gars comme Odell Willis sont honnêtement devenus mes frères. Je connais les membres de sa famille, il connaît les membres de la mienne. Mon frère connaît son numéro de téléphone, et il appelle ma mère, ma grand-mère, tout le monde – quand ma mère m’appelle, elle me demande comment je vais, et comment va son autre fils. »

En plus d’être loyal envers les Eskimos, Bowman est loyal envers la ville d’Edmonton. Originaire du Tennessee, Bowman habite désormais au Canada de manière permanente, et il a amorcé les démarches pour devenir citoyen canadien.

Ce que Bowman aime le plus de la LCF est le fait qu’il s’y sent comme dans une grande famille. Selon lui, l’aspect le plus agréable d’évoluer au nord de la frontière est l’esprit de camaraderie qui existe entre ses coéquipiers et lui, mais aussi entre ses rivaux et lui sur le terrain. C’est pourquoi il tient à demeurer ici.

« Certains joueurs se détestent en raison de la compétition, mais ça ne fait aucun sens pour moi. Je ne crois pas que ça représente bien le Canada. Ce pays est plutôt un endroit aimable et accueillant. J’ai changé au fil des années, et c’est formidable. J’aime vraiment ça ici. »