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Un mot de Randy : Célébrons la diversité

La diversité est synonyme de force.

Cette phrase, vous l’apercevrez sur des t-shirts spéciaux portés aux quatre coins de la LCF en août, et elle sera au centre d’une campagne sur le web ainsi que sur les médias sociaux.

Pour nous, c’est bien plus qu’un slogan. C’est un élément crucial que nous chérissons au sein de notre sport, de notre ligue et de notre pays.

Le football est l’ultime sport d’équipe. Un club a besoin de joueurs de toutes les tailles et dotés d’habilités différentes – tous dévoués à jouer leur rôle – pour qu’un jeu connaisse du succès et pour que l’équipe progresse.

(J’ai moi-même goûté au côté inclusif du football il y a plusieurs années, quand j’ai pris part à mon premier camp. J’aimais tous les sports, mais j’étais « le gros », donc je n’étais jamais à ma place. Le football est le premier sport où je me suis senti accueilli, et le premier sport m’ayant réellement aimé.)

Notre ligue offre depuis longtemps des possibilités à des joueurs d’origines diverses qui, dans certains cas, ont été privés de ces opportunités ailleurs.

Que l’on pense à Bernie Custis, le premier quart-arrière noir du football professionnel, à Normie Kwong, notre premier joueur d’origines canado-chinoises, à Pasquale « Wally » Buono, qui a immigré au Canada de l’Italie et qui a trouvé sa place sur un terrain de football, ou à Jo-Anne Polak, la première directrice générale d’une équipe de football professionnelle, la LCF possède une riche et fière histoire en ce qui a trait à l’inclusion. (Je crois qu’il est important de souligner que même si nous sommes fiers, on ne peut pas dire que nous sommes parfaits : Custis, par exemple, a été un fructueux quart-arrière qui a été muté à la position de demi offensif.)

Nous sommes aussi fièrement Canadiens, et cette idéologie, voulant que toutes nos différences individuelles puissent nous rendre collectivement plus forts, est quelque chose qui a fait de notre pays, bien qu’il ne soit pas parfait, l’envie d’une grande partie du monde.

Donc, pour nous, la diversité est la pierre angulaire de notre sport, de notre ligue et de l’endroit que nous appelons chez nous.

C’est pourquoi, il y a un an, nous avions déjà planifié le lancement de la première phase de notre campagne « Diversité est synonyme de force » lorsque des événements aux États-Unis nous ont amenés à la lancer plus tôt que prévu. Après qu’un rassemblement de suprémacistes blancs à Charlottesville, en Virginie, soit devenu violent et qu’une jeune femme ait été tuée, nos équipes ont immédiatement revêtu des t-shirts gris « Diversité est synonyme de force », que nos partisans ont très vite réclamés – les profits étant remis à des initiatives communautaires.

Et c’est pourquoi la deuxième phase de notre campagne « Diversité est synonyme de force » – mettant en vedette des t-shirts aux couleurs de nos équipes et portant le nom de leaders tels que Custis, Kwong, Buono et Polak – est en cours cette saison.

Alors que des événements aux quatre coins du monde peuvent rendre notre message plus poignant, il ne s’agit pas d’une protestation. C’est une célébration. Nous célébrons ce qui rend le football, la LCF et le Canada formidables.

En 2018, la LCF honore 12 pionniers dans le cadre de son programme « Diversité est synonyme de force »

Nous voulons montrer ce qu’il y a de vrai et de meilleur à propos de notre ligue. Et nous voulons inviter de nouveaux partisans de toutes les communautés, qu’elles ou qu’ils soient Canadiennes et Canadiens de naissance ou par choix, dans nos stades et dans la grande famille de la LCF.

Comme je l’ai récemment mentionné à un groupe d’influenceurs sur les médias sociaux lors de l’une de nos occasionnelles téléconférences, nous voulons que nos partisans portent nos chandails « Diversité est synonyme de force », mais nous voulons aussi qu’ils honorent leurs racines à leur guise.

Dans nos stades et sur toutes nos plateformes sociales, nous voulons lancer un message clair : même si vous n’avez jamais assisté à l’un de nos matchs, la LCF vous acceptera et vous célèbrera.

Vous êtes en droit de savoir que certaines personnes n’aiment pas notre approche. Je reçois des lettres de personnes irritées qui mentionnent qu’ils ne mettront plus les pieds dans nos stades en raison de cette approche. Généralement, ces personnes stipulent que « l’unité, et non la diversité, est synonyme de force ». Certains vont même jusqu’à suggérer que je répète le discours de certains politiciens.

Croyez-moi : dans le sport comme en affaires, j’ai vu le pouvoir de l’unité et je l’ai adoptée. Mais l’unité ne signifie pas uniformité. Et nous ne véhiculons que nos messages.

Ce que nous faisons, avec fierté et aussi fort que nous le pouvons, est de dire que ce qui fait que chacun de nous est différent peut nous rendre tous plus forts, et que si vous venez dans nos stades, vous serez plus que les bienvenus – vous vous sentirez chez vous.

Et nous vous invitons à nous rejoindre!