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22 mars 2019

Aperçu : Toronto accueille en fin de semaine le camp d’évaluation national de la LCF

University of Nevada, Las Vegas

TORONTO – Après trois camps d’évaluation régionaux, à Edmonton, Montréal et Toronto, le temps est venu pour quelque 43 des plus beaux espoirs au pays de se mesurer les uns aux autres, alors que Toronto accueille en fin de semaine le camp d’évaluation national 2019 de la LCF, présenté par New Era.

Les joueurs ont mis le pied dans la métropole ontarienne vendredi pour la prise de leurs mensurations et leur examen médical. Les tests physiques débuteront samedi au Goldring Centre for High Performance Sport, avec le saut vertical et le développé couché.

Puis, dimanche, l’action se déplacera au dôme du Varsity Stadium, où les espoirs prendront part au sprint sur 40 verges, au test des changements de direction, à l’épreuve 3-cônes et au saut horizontal, avant de participer à des exercices individuels et à des confrontations à un contre un.

Les directeurs généraux, les recruteurs et les entraîneurs seront aux aguets, alors que les espoirs auront une dernière chance d’élever leur valeur et de laisser une dernière bonne impression avant le repêchage 2019 de la LCF, prévu le 2 mai prochain.

Samedi et dimanche, le CFL.ca diffusera des émissions en direct mettant en vedette l’analyste du camp d’évaluation Marshall Ferguson, l’animatrice du CFL.ca Brodie Lawson et l’ancien demi défensif étoile Davis Sanchez. Visitez le CFL.ca/Live pour plus de renseignements concernant la diffusion en direct des différents tests du camp d’évaluation 2019.

Cette année, en plus des joueurs nationaux, quelque 18 joueurs « mondiaux » participeront au camp d’évaluation national. Provenant de cinq pays, ces 18 joueurs se mêleront aux meilleurs espoirs admissibles au repêchage 2019. De plus, plusieurs délégués des fédérations de football de chaque nation assisteront à l’événement et se réuniront afin de poursuivre sur la lancée de la stratégie internationale LCF 2.0.

Voici à quoi ressemble l’horaire de la fin de semaine :

CAMP D’ÉVALUATION 2019 – SAMEDI

HEURE ÉVÉNEMENTS
9 h 30 Saut vertical
11 h 30 Développé couché

*Toutes les heures sont en Heure de l’Est.

CAMP D’ÉVALUATION 2019 – DIMANCHE

HEURE ÉVÉNEMENTS
9 h LO, LD et B – Sprint sur 40 verges, test des changements de direction, épreuve 3-cônes et saut horizontal
10 h LO et LD – Exercices sur le terrain (spécifiques à la position et affrontements à un contre un)
10 h 45 Exercices pour les spécialistes des longues remises et les botteurs
11 h DO, SEC, QA, DD, RÉ – Sprint sur 40 verges, test des changements de direction, épreuve 3-cônes et saut horizontal
13 h DO, SEC et QA – Exercices sur le terrain (spécifiques à la position et affrontements à un contre un)
14 h RÉ et DD – Exercices sur le terrain (spécifiques à la position et affrontements à un contre un)

*Toutes les heures sont en Heure de l’Est.

DES INVITÉS DE DERNIÈRE MINUTE

En plus des 35 espoirs qui avaient confirmé leur présence pour le camp d’évaluation de cette fin de semaine à Toronto, quelque 12 autres ont ajouté leur nom à la liste des participants via l’un des trois camps d’évaluation régionaux.

Les camps d’évaluation régionaux de l’Ouest, de l’Est et de l’Ontario ont élargi le bassin d’espoirs, donnant ainsi à encore plus d’athlètes admissibles au prochain repêchage l’occasion d’impressionner les dépisteurs. Ceux qui ont été invités à la suite d’un camp d’évaluation régional auront la possibilité de montrer ce qu’ils peuvent faire contre les meilleurs aux pays, en vue du repêchage 2019.

Gardez un œil attentif sur les joueurs invités à la suite d’un camp régional. Depuis la mise en œuvre des camps régionaux, en 2013, quelque 56 des 74 (76 %) des joueurs invités ont été sélectionnés lors du repêchage de la LCF, dont 12 la saison dernière.

  • Marco Dubois, un receveur de l’Université Laval (camp régional de l’Est), a été choisi au deuxième tour, 13e au total, par le ROUGE et NOIR d’Ottawa.
  • Eric Mezzalira, un secondeur de l’Université McMaster (camp régional de l’Ontario), a été choisi au deuxième tour, 17e au total, par les Stampeders de Calgary.
  • Jordan Beaulieu, un demi défensif de l’Université Western (camp régional de l’Ontario), a été choisi au troisième tour, 24e au total, par les Eskimos d’Edmonton.
  • Tanner Green, un demi offensif de l’Université Concordia (camp régional de l’Ouest), a été choisi au quatrième tour, 32e au total, par les Eskimos d’Edmonton.
  • Arnaud Gendron-Dumouchel, un joueur de ligne offensive de l’Université de Montréal (camp régional de l’Est), a été choisi au quatrième tour, 33e au total, par les Blue Bombers de Winnipeg.
  • Justin Buren, un receveur de l’Université Simon Fraser (camp régional de l’Ouest), a été choisi au cinquième tour, 37e au total, par les Tiger-Cats de Hamilton.
  • Paul Kozachuk, un secondeur de l’Université de Toronto (camp régional de l’Ontario), a été choisi au sixième tour, 46e au total, par les Alouettes de Montréal.
  • Khadim Mbaye, un secondeur de l’Université d’Ottawa (camp régional de l’Est), a été choisi au septième tour, 52e au total, par les Alouettes de Montréal.
  • Harry McMaster, un receveur de l’Université Western (camp régional de l’Ontario), a été choisi au septième tour, 53e au total, par les Eskimos d’Edmonton.
  • Will Watson, un receveur de l’Université de la Colombie-Britannique (camp régional de l’Ouest), a été choisi au septième tour, 54e au total, par les Lions de la Colombie-Britannique.
  • Justin Howell, un demi défensif de l’Université Carleton (camp régional de l’Est), a été choisi au septième tour, 55e au total, par le ROUGE et NOIR d’Ottawa.
  • Jacob Firlotte, un demi défensif de l’Université Queen’s (camp régional de l’Ontario), a été choisi au septième tour, 58e au total, par les Blue Bombers de Winnipeg.

CAMP D’ÉVALUATION 2.0

Dans le cadre de la stratégie LCF 2.0, des joueurs européens prendront part pour la toute première fois au camp d’évaluation national de la LCF. Provenant de cinq pays, les 18 joueurs se mêleront aux meilleurs espoirs admissibles au repêchage 2019 de la LCF, et ils tenteront de poursuivre sur la lancée de la stratégie internationale LCF 2.0.

Dénombrement par pays :

Allemange – 6
Finlande – 4
France – 4
Danemark – 2
Italie – 2

Dénombrement par position :

Receveurs – 6
Joueurs de ligne défensive – 5
Secondeurs – 3
Joueurs de ligne offensive – 2
Demi offensif – 1
Quart-arrière – 1

DES HISTOIRES À SURVEILLER

Des quarts-arrières nationaux

Un an après les prouesses du petit quart-arrière Noah Picton lors du camp d’évaluation national de l’an passé, le grand Michael O’Connor de l’Université de la Colombie-Britannique tentera de briller cette année, lui qui présente un physique complètement différent. Le quart-arrière de six pieds cinq pouces et de 235 livres a particulièrement retenu l’attention en amont de cette fin de semaine, alors que plusieurs le perçoivent comme le prochain grand quart-arrière canadien.

« O’Connor possède le physique requis pour faire le saut dans la LCF. Sans oublier la qualité de ses passes et de son jeu de pieds », a souligné l’analyste du CFL.ca Marshall Ferguson. « Tout ce dont il a besoin, c’est qu’une équipe lui donne le bon environnement pour se développer, comme celui dont Andrew Buckley a pu profiter à Calgary. Il pourrait être le prochain quart-arrière canadien que réclament les partisans. »

Joueur par excellence de la Coupe Vanier en 2017, Chris Merchant de l’Université Western est un autre quart-arrière canadien à garder à l’œil en fin de semaine. Membre de la première équipe d’étoile de SUO en 2018, qui a remporté la Coupe Yates et qui a été nommé joueur par excellence de la Coupe Mitchell, Merchant soutient que l’entraîneur-chef des Stampeders de Calgary Dave Dickenson l’a beaucoup inspiré à devenir un joueur de football professionnel; il a d’ailleurs assisté à l’un des camps de ce dernier lorsqu’il était plus jeune.

Les partisans de la LCF sont impatients de voir plus de quarts canadiens connaître du succès dans la LCF, surtout depuis que Brandon Bridge, un quart-arrière originaire de Mississauga, en Ontario, a été le premier passeur canadien à amorcer un match éliminatoire en plus de 10 ans en novembre dernier.

Le rapide Boateng

Le rapide Matthew Boateng, de l’Université Fresno State, a dit qu’il souhaite battre le record du sprint sur 40 verges du camp d’évaluation de la LCF. La semaine dernière, il a démontré qu’il pouvait peut-être y arriver, alors qu’il a obtenu un temps de 4,38 lors d’un « pro day ». Il tentera de répéter cette bonne performance en fin de semaine, afin d’impressionner les nombreux dépisteurs présents.

Grâce à ses performances athlétiques et à ses nombreux atouts, Boateng est sans doute l’un des joueurs les plus intéressants à surveiller lors des événements de ce weekend. Boateng a aussi reçu les conseils de vétérans de la LCF lors de son passage à Fesno State, dont l’ancien entraîneur-chef des Lions de la Colombie-Britannique Jeff Tedford et l’actuel entraîneur-chef des Tiger-Cats de Hamilton Orlondo Steinauer.

La question, du côté de Boateng – qui ne possède aucun lien de parenté avec Kwaku Boateng –, est de savoir si ses attributs physiques feront de lui un excellent joueur de football chez les professionnels.

« Je crois que Matt a un avenir, s’il veut jouer chez les professionnels, à condition qu’il s’applique », a indiqué Steinauer lors d’un entretien avec Chris O’Leary du CFL.ca. « Il a changé d’école à quelques reprises, mais je crois qu’il est au bon endroit en ce moment, et j’espère qu’il est prêt à mettre les efforts. Je crois qu’il pourrait avoir une belle et longue carrière dans la LCF s’il le souhaite. »

Parlant de Kwaku…

Les équipes de la LCF épieront l’ailier défensif de l’Université Wilfrid Laurier Robbert Smith, que l’on compare déjà à l’ailier défensif des Eskimos d’Edmonton Kwaku Boateng. En 2017, Boateng a été ignoré beaucoup trop longtemps lors du repêchage, passant du 41e choix au total à l’un des meilleurs chasseurs de quarts canadiens – une erreur que la plupart des directeurs généraux du circuit ne voudront pas commettre à nouveau.

Marshall Fergusson, cependant, compare Smith à un autre joueur, le joueur de ligne défensive des Stampeders de Calgary Ese Mrabure, notamment grâce à ses aptitudes contre le jeu au sol. Ces trois joueurs ont évolué avec les Golden Hawks de l’Université Wilfrid Laurier.

« Tout le monde veut comparer Smith à Boateng, et on a raison de le faire », a dit Ferguson. « Les deux ont fièrement porté les couleurs de l’Université Wilfrid Laurier et ont semé la terreur au sein des lignes offensives de SUO grâce à une panoplie de mouvements et de techniques. Par contre, Smith est plus lourd que Boateng, à l’époque, et il possède des habiletés un peu différentes, notamment au contre la course au centre de la ligne. »

Smith, un joueur de six pieds deux pouces et de 245 livres, a réussi trois sacs en 2018, après une récolte de 10,5 sacs en 2017. Selon notre plus récent repêchage simulé, il devrait être choisi au premier tour.

Des favoris pour le premier rang au total?

Le joueur de ligne offensive de l’Université Oklahoma State Shane Richards est pressenti pour devenir le premier choix du repêchage 2019 après un impressionnant « pro day ». Même s’il mesure six pieds six pouces et pèse 322 livres, Richards a réussi un saut vertical de 27 pouces, en plus de réussir 22 répétitions de 225 livres au développé couché.

La balle est dans le camp du directeur général Jim Popp et des Argonauts de Toronto, qui possèdent le premier choix au total.

Si les Torontois sont à la recherche de renforts au sein de leur ligne offensive, Kyle Saxelid de l’Université Nevada-Las Vegas pourrait être un autre prétendant en tant que premier choix au total. Saxelid a amorcé tous les matchs de l’Université Nevada-Las Vegas comme bloqueur à gauche en 2015 et en 2016, aidant l’attaque au sol d’UNLV à amasser en moyenne 241,5 verges par match (16e rang de la NCAA et le plus haut total du programme depuis 1979).

Comme il peut jouer comme bloqueur, Saxelid pourrait se développer chez les Argos, et éventuellement remplacer le Canadien Chris Van Zeyl (35 ans). Les bloqueurs nationaux sont une denrée rare dans la LCF, alors que la position est généralement occupée par des joueurs américains.

Un nom familier à retenir

Alors qu’aucun membre des familles Picton ou Onyeka n’est présent en fin de semaine, Malcolm Lee, un demi défensif de six pieds deux pouces et de 200 livres de l’Université de la Colombie-Britannique, provient d’une famille de joueurs de la LCF. Lee est le frère du troisième choix au total du repêchage de 2009, le demi offensif Jamall Lee, qui avait battu le record du camp d’évaluation de la LCF au sprint sur 40 verges avant de passer du temps avec les Lions de la Colombie-Britannique et les Panthers de la Caroline dans la NFL.

Le père de Malcolm, Orville Lee, a évolué comme demi offensif avec Ottawa, Hamilton et la Saskatchewan vers la fin des années 1980 et le début des années 1990, et Dwight Richards, son oncle, a été sélectionné au dixième rang du repêchage de 1993 par les Rough Riders d’Ottawa.

Marshall Ferguson du CFL.ca soutient que les qualités athlétiques de Lee devraient être à l’honneur au cours de la fin de semaine à Toronto.

« Lee est grand, gros et prêt à prendre des risques, sachant que ses aptitudes physiques naturelles et que sa capacité à avoir un portrait d’ensemble en défense lui permettront de corriger quelconque erreur », explique Ferguson. « Malgré le fait qu’il jouera probablement comme maraudeur ou sur les unités spéciales, la grandeur et le physique de Lee devraient être à l’honneur en couverture de passe lors des confrontations à un contre un, et lors des exercices propres aux unités spéciales. »

Les demis offensifs originaires de Winnipeg

Repêché par les Eskimos l’an dernier, Alex Taylor est le dernier des nombreux demis offensifs manitobains évoluant dans la LCF, après Andrew Harris, Anthony Coombs, Kienan LaFrance et Nic Demski, pour ne nommer que ceux-ci.

Cette année, Jamel Lyles tentera sa chance de percer chez les professionnels, alors que le demi offensif de l’Université du Manitoba, qui a bien fait lors du Défi Est-Ouest l’an dernier, tentera d’attirer les regards lors du camp d’évaluation en fin de semaine.

L’un des meilleurs souvenirs de Lyles, un demi offensif de six pieds deux pouces et de 210 livres, remonte à l’époque où Andrew Harris lui a remis ses gants; il les a toujours d’ailleurs. En 2018, Lyles était parfois tout près de Harris, alors qu’il avait un casier dans le vestiaire des Bisons au Investors Group Field.

Un autre demi offensif originaire de Winnipeg, Brady Oliveira de l’Université North Dakota, ne sera pas présent lors du camp d’évaluation en fin de semaine, mais il pourrait bien être sélectionné lors du repêchage de mai prochain.

Dearborn peut sauter

Jacob Dearborn est l’une des étoiles des camps d’évaluation régionaux en 2019. En fin de semaine, il cherchera à reproduire, à Toronto, ses performances du 13 mars dernier à Montréal.

Au camp d’évaluation régional de l’Est, le demi défensif de l’Université Carleton a établi un record des camps d’évaluation régionaux pour un demi défensif en réussissant un saut vertical de 41 pouces. Son saut horizontal de 11 pieds et un pouce, par contre, a établi un record de tous les camps d’évaluation pour un demi défensif. Le saut vertical de Dearborn, en passant, était plus haut que celui d’Odell Beckham Jr. (38,5 pouces), de LeBron James (40 pouces) et de DK Metclaf (40,5 pouces), un espoir en vue du prochain repêchage de la NFL.

Plusieurs bons joueurs ont amorcé leur parcours dans un camp d’évaluation régional, et Dearborn aura la chance de devenir le prochain de ceux-ci grâce à une bonne prestation en fin de semaine.

Un joueur travaillant

Alors que les plus beaux espoirs tenteront de confirmer leur valeur en fin de semaine, un joueur aura tout à gagner lors du camp d’évaluation national : le joueur de ligne offensive de l’Université du Manitoba Zack Williams. Pressenti pour être sélectionné en milieu de repêchage, Williams a surmonté plusieurs obstacles au cours de sa carrière au sein de U SPORTS, qu’il s’agisse de la bataille de son père contre le cancer, ou le fait qu’il ait dû jongler entre le football, l’école et de multiples emplois.

« Quand j’étais plus jeune, mon père était l’homme le plus fort que je connaissais », a dit Williams. « Il était mon inspiration. Le voir lutter contre le cancer m’a fait réaliser à quel point il s’agit d’une bataille difficile. Il me parle souvent de leçons de vie. Il me rappelle l’importance de travailler fort et de m’entraîner. »

En 46 ans, l’entraîneur-chef de l’Université du Manitoba Brian Dobie dit qu’il n’a jamais vu un joueur aussi travaillant, ce qui pourrait être un avantage pour Williams lors des affrontements à un contre un de dimanche.

« Il est l’un des plus travaillants. Il est l’une des meilleures personnes que j’ai entraînées. Il est un travailleur compulsif. »

Originaire du Manitoba, Williams a été élu sur l’équipe d’étoiles de Canada West en 2018, quelques mois après avoir participé au Défi Est-Ouest de U SPORTS à Québec.

Deux autres joueurs qui passent sous le radar…

Deux autres joueurs à surveiller selon Marshall Ferguson du CFL.ca sont le secondeur de l’Université Western Fraser Sopik et le receveur de l’Université Wilfrid Laurier Kurleigh Gittens Jr.

Sopik a joué un rôle colossal dans la victoire des Mustangs lors de la Coupe Vanier en 2017; il a même été nommé joueur défensif par excellence de la partie contre le Rouge et Or de l’Université Laval. Ferguson soutient que ses aptitudes sur les unités spéciales feront de lui ont nom à retenir lors du camp d’évaluation et en vue du repêchage.

« Il est un peu plus gros et un peu plus agressif que son ancien coéquipier chez les Mustangs Jordan Beaulieu, mais les deux possèdent la même mentalité pour se rendre en ligne droite au ballon », a dit Ferguson. « Sopik pourrait évoluer immédiatement sur les unités spéciales, et ses efforts pourraient très bien impressionner les entraîneurs et les joueurs de l’équipe qui sera assez brillante pour le repêcher. »

Gittens Jr., quant à lui, a été un receveur dominant lors de chacune de ses quatre années avec l’Université Wilfrid Laurier. Comme Justin McInnis est absent en fin de semaine, Gittens Jr. est l’un des principaux receveurs présents au camp d’évaluation, lui qui a capté 64 passes pour 792 verges la saison dernière – des totaux lui permettant de se hisser dans le top cinq de chacune de ces catégories au pays.

Qui a décliné son invitation pour le camp d’évaluation?

Ce ne sont pas tous les meilleurs joueurs admissibles au prochain repêchage qui seront présents à Toronto en fin de semaine. Ainsi, Mathieu Betts (1), Justin McInnis (3), Jonathan Kongbo (4), Alex Fontana (5), Hergy Mayala (6), Alexandre Savard (7), Maleek Irons (8), Brady Oliveira (10) et Maurice Simba (11) ne participeront pas au camp d’évaluation 2019 de la LCF.