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12 juillet 2019

Argos c. Bombers : Trois éléments à surveiller

Jimmy Jeong/CFL.ca

WINNIPEG – Alors que les Blue Bombers de Winnipeg (3-0) s’apprêtent à affronter les Argonauts de Toronto (0-3), voici trois éléments qui seront à surveiller, vendredi soir.

1. FILER SEULS EN TÊTE

Avec une victoire vendredi soir, les Bombers auront la chance d’amorcer la saison avec une fiche de 4-0 pour la première fois depuis 2003, l’époque de Dave Ritchie, Khari Jones, Milt Stegall, Doug Brown et Charles Roberts.

Des neuf occasions où Winnipeg a commencé la campagne avec une fiche de 3-0, les Bombers l’ont amélioré à 4-0 six fois (1939, 1947, 1961, 1965, 1987, 2003). Bien que la troupe de Mike O’Shea affrontera une formation sans victoire comme les Argonauts, il ne faudra pas lever le pied de l’accélérateur. Mercredi, les Blue Bombers ont assuré que ça n’arriverait pas.

« Pour nous, la fiche de victoires et de défaites ne signifie rien avant la fin de la saison, lors du début des matchs éliminatoires », explique Nick Demski. « Nous y allons avec la philosophie que nous avons besoin de cette victoire autant qu’eux. »

« Si nous suivons notre plan de match, tout ira bien. Bien sûr, nous avons fait nos devoirs et nous les attendrons de pied ferme, mais si vous focalisez trop sur la formation adverse et sur vos propres objectifs personnels, eh bien, vous avez déjà perdu. »

2. UNE FORCE DÉFENSIVE

Willie Jefferson revendique une fiche de deux plaqués défensifs et un sac du quart, depuis le début de la saison (BlueBombers.com).

Les Bombers se sont révélés être une vraie force défensive, à partir de la deuxième moitié de la saison 2018. Et malgré les changements durant l’entre-saison, la défense winnipegoise demeure redoutable.

Voici quelques statistiques :

  • Les Bombers n’ont accordé qu’un seul touché offensif, cette saison. Celui-ci a été marqué lors du troisième quart de la victoire face au Lions (semaine 1). Nous pouvons donc compter 34 séquences offensives sans accorder de touchés à l’adversaire.
  • Les Bombers ont provoqué 10 revirements (1er rang de la LCF), n’ont accordé qu’une moyenne de 42,7 verges de gains au sol et une moyenne de 19,3 points par rencontre.
  • La défense winnipegoise n’a pas accordé de touchés, au cours des deux derniers matchs, égalant ainsi un record de franchise qui a été réalisé huit fois – plus récemment en 2005. Cette séquence couvre une totalité de neuf quarts de jeu – le record absolu du club est de 13, s’échelonnant sur quatre parties, en 1966.

« Honnêtement, nous ne portons pas attention à toutes ces statistiques avant une rencontre », dit Chandler Fenner. « Pour nous, ce qui est important, c’est d’y aller un jeu à la fois et de remporter le duel. Gagner est le principal objectif. »

3. UNE ATTAQUE ÉQUILIBRÉE

À la fin du camp d’entraînement, beaucoup se posaient des questions au sujet de la ligne offensive des Blue Bombers.

Nous savions tous que Stanley Bryant et Jermarcus Hardrick étaient dominants et allaient être en mesure d’accomplir le travail, mais l’intérieur de la ligne à l’attaque semait quelques doutes – avec la blessure de Pat Neufeld, le joueur de deuxième année Cody Speller, le garde Geoff Gray et le centre Michael Couture.

Mais avec le début de saison que connaissent les Bombers, ces doutes se sont dissipés :

  • Les Bombers continuent d’avoir l’attaque la plus équilibrée de la LCF, elle qui a effectué 53 % de jeux aériens et 44 % de jeux au sol.
  • Le ratio de réussite de Winnipeg dans la zone payante est de 90 % (9 en 10), au premier rang de la Ligue, alors que Matt Nichols a lancé sept passes de touché – à égalité au sommet de la LCF.

« Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli, jusqu’à maintenant », dit Geoff Gray. « Mais nous pouvons faire encore mieux, nous sommes toujours en apprentissage. Nous progressons, chaque match et ça, c’est très positif. »

« Notre ligne offensive et défensive ont bâti de belles réputations, dans le passé et nous voulons honorer cette réputation. Tous les groupes sont différents, mais s’entraîner face à notre ligne défensive nous a certainement aidés. »

« Ils sont jeunes et en constant apprentissage », ajoute Andrew Harris. « Mais leurs plus grandes qualités sont leur agressivité et leur attitude. C’est important, lors des batailles dans les tranchées. Ces gars nous créent beaucoup d’espace à l’attaque. »

D’après un texte d’Ed Tait, paru sur CFL.ca