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15 octobre 2019

Dickenson : « Nous devrons jouer notre meilleur football »

Richard Lam/CFL.ca

REGINA – Les Roughriders de la Saskatchewan reviennent d’une défaite face aux Stampeders de Calgary et ils affronteront les Lions de la Colombie-Britannique, lors de la semaine 19.

Bien qu’ils soient déjà assurés de participer aux éliminatoires de la 107e Coupe Grey, les jeux ne sont pas encore faits pour ce qui est du positionnement de division. Et le quart des Riders Cody Fajardo sait que sa formation devra continuer à accélérer le pas d’ici la fin de la saison régulière.

« Notre concentration n’est pas diffuse. Nous devons continuer de gagner », dit-il à Riderville.com. « Nous savons que nous aurons un affrontement difficile face aux Lions et deux matchs de suite sur la route avant de terminer la saison chez nous, en vue des éliminatoires. Il faudra remporter le plus de rencontres possibles et espérer que Winnipeg nous aide un peu. »


 
Dans un duel entre les deux meilleures équipes de l’Ouest, lors de la semaine 18, les Stamps ont arraché une victoire de 30-28, au McMahon Stadium. Fajardo se souvient d’un jeu en particulier, au cours de la première possession en attaque de la partie. Il avait repéré Shaq Evans sur une longue passe de 40 verges dans la zone des buts. Mais il a raté la cible. Résultat : un simple de Jon Ryan, lors du dégagement des siens.

« Une erreur de quelques centimètres », dit Fajardo. « Le football est un jeu de centimètres et j’aurais aimé que ma passe soit captée, ou à tout le moins qu’elle ait été plus précise, mais l’attaque à bien répondu par la suite. Nous tirions de l’arrière par deux possessions et nous sommes revenus dans le match. »

Fajardo a terminé la partie avec 209 verges de gains aériens et un touché, complétant 62 % de ses passes et amassant 67 verges de gains en 10 courses. William Powell a cumulé 84 verges de gains au total et deux touchés – un au sol et l’autre à travers les airs. Naaman Roosevelt a, quant à lui, obtenu 60 verges de gains en cinq réceptions et Cory Watson a capté six passes pour 54 verges.

La Saskatchewan tirait de l’arrière par 11 points au quatrième quart et, bien que les Riders aient dominé les Stamps 10-3, lors de cette période, ce n’était pas assez pour venir à bout de la troupe de Dave Dickenson.

Lors de la semaine 18, contre les Eskimos d’Edmonton, le quart des Lions Mike Reilly est tombé au combat, lui qui souffrirait d’une blessure au poignet. Il était le dernier des quarts partants à être sur le terrain depuis 18 semaines. Tous les autres ont raté plusieurs matchs durant toute la saison 2019. Maintenant, c’est Fajardo l’homme de fer.

Le quart des Riders est présentement au deuxième rang des pivots de la LCF au chapitre des verges de gains au sol, juste derrière Chris Streveler des Blue Bombers de Winnipeg. Fajardo a couru 100 fois pour des gains de 590 verges et trois touchés, cette saison. Le tout en 15 matchs. Malgré toutes ces blessures aux quarts cette année, il ne changera pas sa façon de jouer.

« Je ne changerai jamais. Je donnerai toujours mon 110 %, chaque match, chaque jeu et je me ferai toujours chicaner par mes coéquipiers et mes entraîneurs », dit Fajardo. « Il est certain que je tenterai de jouer intelligemment, mais nous sommes tout près des éliminatoires. C’est le temps de l’année où il faut tout sacrifier. »

« Je jouerai donc comme si c’est le dernier match ou le dernier jeu et je verrai ce qui arrivera par la suite. »

Le quart des Riders Cody Fajardo continuera de jouer de la même façon qu’il l’a fait tout au long de la saison (Richard Lam/CFL.ca).

La Saskatchewan a eu le dessus jusqu’à maintenant, lors de la série d’affrontements contre les Lions en 2019, remportant les matchs des semaines 6 et 7 et dominant les Lions au pointage 93-43. Ce sera donc le dernier duel de la saison régulière entre les deux rivaux de l’Ouest et Danny O’Brien sera fort probablement derrière le centre de l’attaque de la Colombie-Britannique.

Les Lions sont officiellement éliminés du tournoi automnal, mais Fajardo et l’entraîneur-chef des Riders Craig Dickenson savent que les formations qui n’ont plus rien à perdre sont parfois les plus dangereuses.

« Ce genre d’équipe est dangereuse puisqu’elle n’a rien à perdre », dit Dickenson. « J’ai déjà été dans des formations de la sorte et nous étions toujours très difficiles à battre. Notre meilleur football de la saison survenait dans ces moments de fin de saison. Nous avions tout simplement du plaisir à jouer. »

« Je crois que les Lions joueront avec passion. Ce ne sera pas de tout repos. Nous devrons sortir notre meilleur football. »

D’après des articles parus sur Riderville.com