Repêchage
Tour
-
9 novembre 2019

Le froid importe peu pour Harris et l’attaque au sol des Bombers

Johany Jutras/CFL.ca

CALGARY – À ce stade-ci de la saison, alors que la température est à la baisse, les discussions entourant l’attaque au sol des différentes formations qualifiées pour les éliminatoires reprennent de plus belle.

Les joueurs patrouillant dans le champ arrière jouent, bien sûr, un rôle important lors de la saison régulière, mais lorsque le mois de novembre se pointe le bout du nez, les demis offensifs sont encore plus essentiels dans le plan de match d’une équipe voulant poursuivre sa route vers la Coupe Grey.

L’attaque des Blue Bombers de Winnipeg tourne autour de Andrew Harris, lui qui a été l’élément clé des succès de son équipe, et ce, tout au long de la présente saison. L’athlète âgé de 32 ans a terminé au premier rang de la Ligue canadienne de football (LCF) au chapitre des verges de gains par la course, avec 1380 verges de gains; sa troisième saison consécutive avec au moins 1000 verges de gains au sol.


 
Il annonce -11 degrés Celsius, en vue de la demi-finale de l’Ouest, à Calgary, ce dimanche, avec des probabilités de chutes de neige. Mais le froid ne changera pas grand-chose au plan de match des Bombers.

« Ce sera le statu quo pour nous », a dit Harris, à la suite de l’entraînement de jeudi. « Ce n’est pas tant le froid que s’il pleut ou s’il neige. Ce sera dur d’adhérer au sol. Le froid ne changera pas le fait que nous courrons avec le ballon puisque nous le faisons toujours, beau temps mauvais temps. »

Winnipeg a terminé la saison régulière 2019 avec la meilleure attaque au sol de la LCF. Les Bombers ont terminé au premier rang au chapitre des verges de gains au sol (moyenne de 147,9 verges de gains par match), au chapitre des tentatives de courses (442) et ils ont maintenu une moyenne de 6 verges de gains par porté.

Ce succès, selon Harris, ne serait pas arrivé si les cinq gars devant lui n’avaient pas été aussi dominants.

« Oui, j’obtiens beaucoup de crédit en ce qui a trait à nos succès par la course, mais je redonne tout automatiquement à mes coéquipiers de la ligne offensive », dit Harris. « Ils le méritent. Ils travaillent tellement fort et les combinaisons ont parfois changé. Neuf joueurs différents ont été impliqués dans une rotation sur la ligne offensive, cette année. Peut-être même 10. Et ils ont tous vraiment bien travaillé. »

Un des coéquipiers de tranchées de Harris a été honoré, cette semaine, alors que Stanley Bryant a été nommé le joueur de ligne offensive par excellence Nissan TITAN de la division Ouest, et ce, pour la troisième saison consécutive. De plus, il a remporté le prix l’année dernière.

« C’est un vétéran, le plus vieux sur cette unité », dit Harris. « Stanley démontre tellement de constance. Il apporte beaucoup de robustesse. En ce qui a trait au côté psychologique, il garde tout le monde sur le plancher des vaches. Tout le monde s’appuie sur lui. C’est oncle Stanley. Il est définitivement le leader du groupe. »

« Oui, j’obtiens beaucoup de crédit en ce qui a trait à nos succès par la course, mais je redonne tout automatiquement à mes coéquipiers de la ligne offensive. »

– Andrew Harris

Calgary a été en mesure de neutraliser Harris, au cours de leurs deux derniers affrontements, n’accordant pas beaucoup de place au demi offensif, lors de ses courses. Lors de la semaine 19, Harris n’a pu amasser que 55 verges de gains au sol et que 65 verges au cours du match de la semaine 20. En trois rencontres entre ces deux formations, cette saison, Harris n’a pas été en mesure de marquer un touché et il n’a maintenu qu’une moyenne de 4,9 verges de gains par course.

« C’est difficile de jouer contre eux », dit Harris. « Il faut simplement y aller tête première et espérer sortir de là avec des gains substantiels. De plus, lorsqu’on joue contre la défense des Stamps, la discipline est très importante. »

« On ne peut pas espérer faire de gros gains en un seul jeu. Ils ont toujours quelqu’un pour vous arrêter, à tout moment. Et personne ne peut jouer un match parfait, alors il faut attendre que la brèche s’ouvre et profiter de chacune de ces occasions. »

D’après un article de Kristina Costabile, paru sur CFL.ca