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31 janvier 2020

L’Allemand Breidenbach est très à l’aise à sa nouvelle position

C-Sportpics

FRANKFURT – Volonté, ardeur au travail et détermination sont des termes qui pourraient être utilisés pour décrire bon nombre d’athlètes, mais peut-être pas un joueur de football de 30 ans, originaire d’un pays qui est obsédé par le soccer.

Mais c’est bien ce qu’on pourrait dire de Sven Breidenbach.

Il a été sélectionné parmi les joueurs qui ont participé au camp d’évaluation mondial de la Ligue canadienne de football (LCF), tenu en Allemagne, la fin de semaine dernière, afin de venir à Toronto, en mars prochain, et tenter sa chance au camp d’évaluation de la LCF.

« Sven est un joueur de ligne offensive typique », a dit Greg Quick, le directeur du recrutement international de la LCF. « Il a excellé lors des tests, avec assurance et maturité. »

Breidenbach a pris part au camp d’évaluation mondial de la LCF, en Allemagne (C-Sportpics).

Bien que la ligne offensive soit habituellement réservée aux joueurs canadiens dans la LCF, Breidenbach pourrait être ce joueur mondial qui perce l’alignement, créant un précédent. Pour un athlète qui n’a commencé à jouer au football qu’il y a de cela huit ans, à l’âge de 22 ans, c’est pas mal.

« J’ai joué au soccer toute ma vie. J’étais gardien de but, mais je ne m’amusais plus du tout », a dit Breidenbach. « Il y a 10 ans de cela, j’ai pu voir des faits saillants de la NFL et quelques matchs également. J’ai vraiment aimé ça. Par la suite, mon patron, à la firme de comptables où je travaillais, m’a poussé à l’essayer et j’ai adoré! »

Le joueur de six pieds, cinq pouces, 285 livres et originaire de Cologne, en Allemagne, était un naturel à ses débuts dans le sport du football, jouant sur la ligne défensive, pour les Crocodiles de Cologne. Il y a de cela six ans, l’entraîneur de la ligne offensive l’a convaincu d’essayer de jouer de l’autre côté de la ligne de mêlée.

Il a effectué le changement et, bien sûr, cette nouvelle position lui allait comme un gant.

« Il avait l’air de s’auto-diriger, lors du camp d’évaluation », a dit Quick. « Il apprenait quelque chose de nouveau à chaque répétition et il intégrait tout de suite la nouvelle information. Il a un haut niveau de discipline et on lui a bien enseigné le football. Dans la LCF, je le vois très bien apprendre à la vitesse de la lumière. »

Et Breidenbach est très heureux de la tournure des événements.

« Je suis toujours sous le choc », a-t-il dit, plusieurs jours après le camp. « C’est un de mes plus grands rêves qui est en train de se réaliser! »

Breidenbach a toujours mis la barre haute, se fixant de grands objectifs, tout au long de sa vie. Il a pris toute la dernière année – à partir du moment où les premiers Européens ont participé au camp d’évaluation de la LCF, en 2019 — afin de se préparer pour cette année. Il voulait accéder à la LCF. Il a même laissé tomber son emploi à temps plein pour travailler à réaliser son rêve. Lors des cinq derniers mois, il a travaillé avec un entraîneur en conditionnement physique, afin d’être le mieux préparé possible.

« Il y a de cela 12 mois, j’ai décidé que si je m’embarquais dans ce processus, j’allais le faire à 100 % », a dit Breidenbach. « Je veux prouver que l’âge n’est qu’un nombre. Je veux être parmi le top-10 des joueurs repêchés, je veux être l’un des meilleurs joueurs de ligne offensive et je veux participer au match de la Coupe Grey. »

Comme son bon ami Thiadric Hansen, avec qui il s’entretient régulièrement, à voir et à sentir sa motivation, il a de bonnes chances.

D’après un article de Roger Kelly, paru sur CFL.ca