Équipe de la décennie : Tous les yeux rivés sur les quarts-arrière
LCF.ca
TORONTO – Nous y voici : le moment de choisir le quart-arrière de l’équipe de la décennie, présentée par LeoVegas. Pour les partisans occasionnels, cette portion du vote devrait être plutôt facile. Pour les plus passionnés, il s’agira de la décision la plus importante du scrutin.
Pour prendre votre décision, vous avez l’embarras du choix. Si vous choisissez en fonction de la production, vous arrêterez votre choix sur Mike Reilly : 31 522 verges en 155 matchs. Si vous optez plutôt pour l’efficacité, vous choisirez Trevor Harris et sa cote d’efficacité du quart-arrière de 103,1 en 133 matchs (dont 72 départs). Tout juste derrière lui au sein de cette catégorie, par contre, on retrouve les deux quarts-arrière les plus victorieux de la Ligue au cours des 10 dernières années : Bo Levi Mitchell et Ricky Ray.
Ricky Ray, Bo Levi Mitchell et Mike Reilly sont peut-être les principaux candidats pour le poste de quart-arrière de l’équipe de la décennie, mais il y a plusieurs autres bons joueurs à considérer (LCF.ca)
Mitchell a compilé une fiche de 77-18 à Calgary, remportant la Coupe Grey en 2014 et en 2018. Ray n’a pas un dossier aussi étincelant que Mitchell, mais il a battu Calgary deux fois afin de gagner la Coupe Grey (2012 et 2017), et il a cumulé un peu plus de verges par la passe que Mitchell (28 364 pour Ray, contre 27 937 pour Mitchell).
Pour bon nombre d’amateurs, il s’agit d’une course à trois entre Ray, Reilly et Mitchell. Ils ont dominé la dernière décennie et ils ont constamment fait partie du débat visant à déterminer qui est le meilleur quart-arrière des 10 dernières années. Ray est le vétéran du groupe, lui qui a connu une tout aussi impressionnante décennie entre 2000 et 2009, tandis que Mitchell et Reilly se sont battus au cours des six dernières années pour reprendre le flambeau tendu par Ray et pour mener la Ligue à l’avenir.
Mais, se concentrer uniquement sur ces trois athlètes est presque un affront aux autres quarts-arrière en lice, des joueurs qui méritent eux aussi votre attention au cours des deux prochaines semaines – la période où le scrutin sera ouvert. Henry Burris se retrouve tout juste derrière Reilly au chapitre des verges par la passe, avec 30 766, et il ne fait aucun doute que le fait qu’il ait mené le ROUGE et NOIR, alors âgé de trois ans seulement, à une victoire de la Coupe Grey en 2016 aura un poids important chez les électeurs.
Il va sans dire que dans n’importe quel scrutin effectué auprès des partisans, il faut prendre en considération l’influence de la « Rider Nation », composée des partisans des Roughriders de la Saskatchewan. Darian Durant a joué 115 matchs entre 2010 et 2018, amassant 26 256 verges par la passe au passage. Et les partisans des Riders se souviendront qu’il a mené leurs favoris à une victoire de la Coupe Grey au Mosaic Stadium en 2013, faisant un peu oublier les revers consécutifs de 2009 et de 2010 lors du match de championnat.
Il y a aussi le quart-arrière qui a joué pour le plus de clubs dans la LCF, Kevin Glenn. Il n’a pas mis la main sur autant d’accolades que ses pairs, mais Glenn a mis fin à une carrière qui le mènera fort probablement au Temple de la renommée du football canadien après avoir passé la saison 2018 avec Edmonton, occupant le rôle de substitut à Reilly et enfilant son neuvième et dernier uniforme de la LCF. Glenn a été un partant, un substitut et une police d’assurance qui a à plus d’une reprise affiché des statistiques dignes d’un joueur par excellence, alors qu’il roulait sa bosse aux quatre coins du circuit. Ses 29 448 verges par la passe au cours de la dernière décennie se retrouvent tout juste derrière les totaux de Reilly et de Burris, et son nombre de passe de touché (166) pointe au quatrième rang de la liste, derrière Burris, Mitchell et Reilly. De plus, ses 177 départs représentent un sommet chez les quarts-arrière ayant joué entre 2010 et 2019.
On s’attend à ce qu’il s’agisse du choix qui sera le plus débattu. Longévité, productivité, constance, victoires en éliminatoires… Tous des facteurs qui seront pris en compte dans les choix que feront les partisans, mais comme au football, il ne peut y avoir qu’un seul gagnant. Il sera intéressant de voir qui sera choisi, et de savoir comment les amateurs sont parvenus à prendre leur décision.
Que le meilleur quart-arrière l’emporte!