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Maruo prêt à transposer son jeu agressif dans la LCF

TORONTO – Les Maruo est possiblement le joueur de football possédant l’expérience la plus complète de tous les espoirs admissibles au repêchage mondial de la Ligue canadienne de football (LCF) de cette année.

Né à Yokkaichi, au Japon, Maruo a quitté son pays à l’âge de neuf ans, soit lorsque sa famille a déménagé à Wichita, au Kansas. Il a grandi là-bas et est tombé amoureux du football. Du Hutchinson Community College, il est passé à l’Université du Texas à San Antonio. Une fois son parcours universitaire terminé, l’envie de jouer au football était toujours présente, ce qui l’a amené à effectuer un retour au bercail, en quelque sorte. Il a passé deux ans dans la X League du Japon à jouer pour les Challengers d’Asahi Soft Drink.

Après de bonnes performances lors du camp d’évaluation mondial virtuel, le secondeur de six pieds et de 228 livres est impatient de prolonger son rêve de jouer au football chez les professionnels, jeudi, soit lorsqu’aura lieu le repêchage mondial de la LCF.

« Il a un parcours très diversifié », a souligné un dirigeant de la LCF qui a d’abord vu Maruo lors du camp d’évaluation mondial tenu au Japon en 2020.

« Sa force est ce qui lui permet de se déplacer librement dans la boîte. Il est bon pour éviter les bloqueurs, pour courir en ligne droite et pour freiner la course. Même s’il est trop petit pour jouer au football américain, il est très athlétique. Ses aptitudes sont mieux adaptées au football canadien. »

« Maruo est un secondeur robuste qui possède assurément une valeur sur les unités spéciales. Il a connu du succès dans ce rôle dans la Division 1 de la NCAA. Il analyse très bien la situation et adapte aisément son style de jeu. Il s’agit d’un joueur physique et intelligent. Vous avez un joueur agressif, voire violent, mais aussi intelligent, qui semble voler sur le terrain. »

« Sa faiblesse est plutôt en couverture. Il est physique capable, mais il n’a peut-être pas la vision et la technique pour y arriver. Mais c’est quelque chose qu’un entraîneur pourrait corriger assez rapidement. »

D’après un texte de Chris O’Leary publié sur CFL.ca.